Avis sur La Première balle tue

Ce "petit" western est un grand film...C'est le western parfait.Scénario linéaire,aucune idée intellectuelle,aucune dispersion,rien à comprendre...On poursuit la route tracée au départ:le mythe de l'arme et de l'anti-héros face à son destin;puis on maintient l'ambiance de bout en bout.Deux grands acteurs,une femme belle comme la rosée et pleins de rôles secondaires bien distribués.Si 50 ans après sa première vision et après l'avoir vu 10 fois j'en redemande,ce ne peut-être un hasard.La mise en scène est soignée avec de curieux plans aériens qui parsèment le film ,la musique d'un classicisme exemplaire et les scènes d'action aussi parcimonieuses que possible...C'est pour cela et pour Glen Ford qu'on a tant de plaisir à le revoir.

Encore un très bon western en noir et blanc de la Metro Goldwyn Mayer dont le rôle principal est brillamment interprètè par le brave Glenn Ford! Ici, encore, un homme est condamnè « à mordre la poussière » : comme dans les tragèdies grecques, c'est la mort qui donne à la vie du hèros de ces westerns d'antan la signification d'un destin inèluctable! Le même thème sera ègalement abordè dans le western d'Henry King, "The Gunfighter" avec Gregory Peck. Le rapprochement avec le film de Russell Rouse est donc inèvitable si on connait quelque peu ses classiques. "The Fastest Gun Alive", c'est aussi (et surtout) l'excellence des seconds rôles et une justesse de ton qui n'exclut pas le brio de la rèalisation! Russ Tamblyn vole quasiment la vedette à Glenn Ford dans une fabuleuse sèquence où il danse avec des pelles! On a gènèralement tendance à croire que la femme est tout à fait exclue de la mythologie du Far West ou du moins qu'elle n'y joue qu'un rôle très secondaire! Et bien ce n'est pas le cas de la charmante Jeanne Crain qui trouve en Dora un joli personnage! Quant à Broderick Crawford, il est formidable comme à son habitude pour ce genre de rôle! Et si ce dernier n'est pas physiquement une pourriture comme l'ètaient Jack Elam ou Jack Lambert, il n'en est pas moins excellent! Qui dit western de qualitè, dit aussi duel (Kelby vs Vinnie). Un duel qui tient ses promesses en donnant un intèrêt supplèmentaire à l’histoire! Devinez qui va gagner en roucoulant des jours heureux avec Jeanne Crain [...] Critique dèdièe à Cabane le vosgien...

Très bon western de la part de Russell Rouse. L'histoire est certes basique dans l'ensemble, mais la mise en scène du réalisateur est vraiment efficace et certaines séquences sont sympathique à suivre ( notamment le duel final entre Glenn Ford et Broderick Crawford, ou encore la scène de danse de Russ Tamblyn au début du film ). De plus, l'interprétation de Glenn Ford est à la hauteur, le film possède un atout de charme avec la présence de la charmante Jeanne Crain ( qui se révèle bien touchante dans son rôle ) et la dernière séquence du film en étonnera plus d'un. Un western donc à découvrir pour les fans du genre.

Malgré un manque de moyens assez net et une histoire assez classique, cette "Première balle tue" arrive pourtant sans trop de difficulté à faire son trou (ahaha) tant l'ensemble est bien mené et plaisant à suivre. D'abord grâce à une mise en scène sobre et efficace de Russell Rouse, que par des personnages assez bien écrits et toujours crédibles. De plus, le film nous offre un très beau personnage féminin (ce qui n'est pas si courant dans les westerns), qui plus est bien interprété par Jeanne Crain. Glenn Ford est lui tout aussi excellent et se révèle une nouvelle fois un acteur beaucoup plus subtil qu'au premier abord. Rien de révolutionnaire donc, mais un très bon moment en perspective, qui plus est assez intelligent. A voir.

Glenn Ford a toujours été un acteur professionnel, parfaitement à l'aise dans ces classiques westerns, toujours passionnant. le visionnage de "la dernière balle tue" est un agréable moment.

Western rare et méconnu, qui ressemble au "Train sifflera trois fois" (superbe scène dans l'église encore meilleure que dans l'original), l'histoire est fondée sur le mythe très Américain de l'affrontement entre super tireurs pour savoir qui est le plus rapide. Ce qui vu de la vieille Europe parait un peu mince comme motif de se tirer dessus, mais constitue un ressort évident outre Atlantique. Les tourments psychologiques de Glenn Ford, et la violence brute de brodrick Crawford font merveille.
Reste le très étrange trouble de Glenn Ford qui souffre à la fois de savoir que ses concitoyens ne connaissent pas ses talents de tireur et de n'avoir jamais tué personne ! Très surprenant !

Ce film pourrait être classé dans les westerns psychologiques, tant George Temple et les habitants de la bourgade sont confrontés à eux-mêmes : l'humble commerçant d'un côté, qui a renoncé partiellement à son passé mais se vante soudain devant la population d'être le meilleur tireur du monde, et des citoyens qui hésitent entre l'admiration pour un presque héros et la peur et la crainte qu'il suscite pour leur sécurité. La première partie reste classique, la deuxième partie ressort plutôt du mélodramatique, le final est un mélange des deux. Au bout du compte, ce film sobre et méconnu délivre une belle leçon de morale. Les connaisseurs apprécieront. Glenn Ford joue l'un de ses meilleurs rôles.

un western méconnu, et c'est bien dommage ,tant il regorge de qualités et de particularités que l'on ne voit pas dans les autres western. un glenn ford habité par son personnage torturé, une révélation finale et un duel un peu court, mais quel tension pendant tout le film. Et un western qui critique les armes à feu, c'est plutôt rare pour le souligner. Bref, en plus d'une excellente surprise, on est à la limite du petit chef d'oeuvre, en tout cas d'une très grande série B, bien supérieure à la plupart des séries A.

Complètement irréaliste. La psychologie de ce tireur rapide qui ne veut pas qu'on le reconnaisse, et passe son temps à se dévoiler, est pour le moins incohérente. Rien ne tient donc debout dans cette histoire, aux péripéties attendues. Un série B comme baclé.

Vu il y a 45 ans, revu aujourd'hui, février 2011, toujours aussi bon. Efficacité, sobriété, et en VO bien sûr.

C'est qui le tireur le plus rapide du moment? Tels se posent les questions les personnages principaux filmé et co écrit avec intensité le cinéaste Russell Rouse !! On a le personnage principal qui tient une épicerie dans un patelin du Far West avec son épouse, une vie bien rangée mais quand les habitants et surtout trois hors la loi recherchés se posent la question du tireur le plus rapide de l'Ouest, le passé refait surface pour notre héros dont les révélations avancent petit à petit. La principale qualité de ce long métrage, ce sont les comédiens avec en tète Glenn Ford qui amène de la présence et de la lucidité à son personnage auquel on s'interroge beaucoup avec à ses cotés la belle Jeanne Crain, le cruel méchant incarné par le génial et méconnu Broderick Crawford plus de bons seconds roles. Le scénario y est beaucoup dans la réussite de ce Western montant progressivement en tension. "La première balle tue" est produit par un studio indépendant avec des décors plus principalement en intérieurs qui n'a pas du couté bien cher aux producteurs. A voir.

Ce dont on se souvient longtemps après c'est de la danse de Russ Tamblyn. Oui, le chef des Jets dans West Side Story cinq ans après. Il avait 22 ans dans ce western et c'est époustouflifiant. Le chef des Sharks, portoricains ou assimilés, George Chakiris, a mis plus longtemps à grimper en haut de l'affiche. On le voit en danseur de complément de Marilyn Monroe dans Les Hommes préfèrent les Blondes. Et le western alors ? Classique. Le thème traditionnel du tireur rapide qui se fait dézinguer par un tireur encore plus rapide. Attention à ceux qui seraient tentés d'en faire autant, on a vite fait en dégainant de se planter une balle dans le pied. Glenn Ford, lui, s'est longuement entraîné. Il te perce une pièce de un dollar à dix mètres comme en se jouant. Son problème c'est qu'il n'a jamais tiré sur un être humain et que le vilain Broderick Crawford est son premier. Remarquez bien que la plupart des policiers armés en sont au même stade. Heureusement. Je me souviens d'un policier armé d'un Sieg Sauer 9 mm qui a voulu jouer les justiciers à la sortie d'un match de foot. Bilan : un poumon perforé et une balle dans le coeur. La comparaison avec Le Train Sifflera Trois Fois ne peut être que purement formelle, en raison du style dépouillé et de l'accompagnement musical. Ne serait ce déjà parce que Jeanne Crain n'est pas devenue princesse de Monaco, mais aussi parce que Gary Cooper ne se préoccupe pas de considérations subalternes touchant à sa réputation de manieur de colt. Les héroïnes de westerns sont soit des entraîneuses de saloon outrageusement maquillées, soit des compagnes irréprochables et austères. Ici c'est la seconde catégorie. Honnête western qui se laisse voir.