Avis : Candyman - Page 6

Un classique de l'horreur-épouvante, à la fois prenant par son imagerie et par sa bande-son.

Film qui m'a marqué à l'époque de sa sortie, la petite musique au piano me fascinait... (j'avais 11 ans !) L'ayant revu aujourd'hui, j'ai été quand même déçu, il n'y a absolument rien d'effrayant dans ce film, celui-ci est surtout basé sur la psychologie de la protagoniste et sur l'ambiance urbaine malsaine. La fin reste quand même sympa :)

Un film très bon et assez bien réalisé comparé au autre nanar du genre (urban legend, scream etc...)
Une ambiance super malsaine et une légende urbaine qui fait froid dans le dos (rien qu'a voir les flashs avec les tag sur les murs donne le frisson pour la suite...) suivit d'une très bonne BO -orgue piano, choeur- font de ce film un des ténors dans sa catégorie.
Essayez, après l'avoir vu seul dans le noir, de dire son nom 5 fois dans un miroir...

Une bonne surprise ! Candyman, c'est un bon petit film d'horreur qui mêle habilement horreur, sobre et glauque.
Les acteurs sont vraiment bons. Viginia Madsen est vraiment talentueuse, et Tony Todd est vraiment effrayant et hyper charismatique en Boogeyman qui ne vit que si on crois en lui. La musique est enivrante et dans le ton du film, elle est vraiment chouette et nous immerge totalement dans l'histoire, et rend l'ambiance de celle-ci plus inquiétante. Les quelques effets sont très efficaces, encore aujourd'hui. Le peu de gore que le film contient est plus qu'honorable et parfois bien crade, à l'image de la scène des toilettes publique et du petit garçon. Ce n'est pas forcément un film vraiment effrayant mais il à une atmosphère inquiétante qui ne vous lâche pas du début à la fin. Même si le cadre du film est glauque, il s'en dégage en finalité une sorte de poésie, certes macabre, mais de la poésie tout de même! Il mérite en tout cas d'être vu, car l'atmosphère de ce film est différente des autres du genre. La meilleure partie du film est sa fin, qui est parfaite et sublime, je dirais même "poétique". Je pense vraiment que Candyman est un film incontournable.

"Candyman" est un film d'horreur inspiré de la nouvelle "The Forbidden" écrite par le célèbre auteur et réalisateur britannique "Clive Barker" déjà responsable du mythique "Hellraiser". Basé sur les légendes urbaines, le film surfe sur la vague des "Slashers" des années 80 tel que "Vendredi 13" ou encore "Les Griffes de la Nuit" (Du moins au 1er abord). Dans sa 1ère partie (Beaucoup trop longue à démarrer), l'histoire se concentre sur l'enquête d'une jeune étudiante "Helen Lyle" (L'Excellente "Virginia Madsen") qui rédige une thèse sur les croyances populaires et qui l'a conduira directement dans une cité défavorisé ou des meurtres particulièrement sanglants sont perpétré par l'horrible "Candyman". Dans sa 2em partie (A environ 45 mn de film), Les choses sérieuses commencent enfin avec l'apparition de l'énigmatique "Candyman" (Alias "Tony Todd" le croque-mort de la saga "Destination Finale") fermement décidé à harceler et surtout à pourrir la vie de notre héroïne. Si le métrage ne manque pas d'arguments (Une ambiance "Ghetto" plutôt flippante, un tueur armé d'un crochet, une variation Réel/Irréel), l'histoire tarde à décoller et les apparitions de "Candyman" sont trop peu nombreuses pour vraiment nous enthousiasmer. Cela dit le métrage n'est pas intégralement mauvais, "Tony Todd" est impeccable sous les traits de "Candyman" et l'aspect Psychologique/Philosophique donne une certaine crédibilité à l'ensemble. Conclusion : "Candyman" répondra aux attentes des spectateurs friand de scénarios travaillés mais décevra forcément les amateurs de "Slashers" pur et dur !

C est ce genre de film d horreur qui rend fou, combien de personnes spectatrices de Candyman ont essayé cette expérience de tourner devant leurs miroirs que les protagonistes émettent. Troublant, stimulant, plaisant, ce long métrage des années 90 est à mi chemin entre The ghost dimension pour son côté paranormal, Freddy et les griffes de la nuit pour son côté féerique et Saw pour son côté policier. Un scénario qui tient la route, sans pourtant avoir fait de folies, à voir. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 3/5

Lorsque l'on me parle de classique, ce n'est pas vraiment ce qui m'intéresse le plus mais cela faisait quelques temps que Candyman résonnait dans les voix, et le DVD prenant la poussière, je me suis décidé... L'actrice principale n'étant pas mauvaise, elle n'y peut rien mais le film lui, est bien mauvais. Le si célèbre Candyman n'est pas sensé nous provoquer une peur à nous cacher de frayeur sous la couette ? Si j'avais su que c'était un 'banal' homme au crochet rouillé...

La mise en scène est envoûtante, le climat d'angoisse plus oppressant que jamais. En Candyman inquiétant, terrifiant à la fois, Tony Todd est formidable. La partition du grand Philip Glass, mélodie dramatique, malsaine et magnifiquement bien jouée au piano, donne le ton insolite du film. Les scènes chocs, d'un gore morbide, s'enchaînent aux risques et périls des âmes sensibles. Un chef-d'oeuvre horrifique, tout simplement...

Candyman est un de ses film d'horreur typique des années 1990 qui propose un vrai film d'horreur et non gore. L'histoire est simple mais prenante avec de bonnes scènes de tension, un (gentil) tueur au look assez spécial avec le phraser de Laurence Fishburne, le regard d'Oxmo Puccino et le visage de Dany Dan et surtout un côté kitch qui donne tout son charme au film. En effet il est vraiment ancré dans le temps ce qui implique les survêtement fluorescent, les coupes de cheveux farfelus et des dialogues parfois drôles involontairement mais évidement il faut replacer le film à son époque. Seul petit bémol c'est qu'il manque légèrement d'action même si le rythme est bon passant de l'enquête à un meurtre et ainsi de suite. La réalisation est très correcte, les acteurs sont plus ou moins bon à part la belle Virginia Madsen qui s'en sort bien et la b.o. est très bonne arrivant toujours au bon moment pour amplifier les différentes scènes percutante. Candyman est donc un bon film pour le genre et agréable à suivre, attention tout de même à ne pas être tenté de citer cinq fois son nom devant un miroir....

Moyen c est exactement ça. Parfois trop long et un peu laborieux dans l exposition du scénario on ne frémit presque jamais tellement on a dû mal à croire en cette légende réinventée.

Je pense que Candyman est le film d'horreur le mieux écrit que j'ai vu et l'un des mieux construits.
Ici, aucun jumpscare faciles, uniquement des constructions de personnages poussées, un rythme lent qui nous laisse le temps de découvrir les enjeux et l'univers du film qui est tout a fait original et loin d'être éculé puisque que sur bien des points, le boogeyman décrit dans ce film est l'anti Freddy Krueger (peu d'apparitions, de victime, physique réaliste,...)
Beaucoup d'éléments de ce film reste vague si bien que l'on se pose beaucoup de questions sans trop de réponse ce qui laisse du mystère même après le visionnage du film.
L'ambiance est lourde et pesante grâce à une installation rapide d'un back ground mais qui s'étoffe sur la durée que la sublime musique de Phillip Glass accentue.
De quoi nous faire patienter avant la première apparition de Candyman (soit dit en passant très tardive) qui est totalement incarné par le grand Tony Todd qui joue à la perfection tout comme Virginia Madsen, véritable héroïne du film.
De plus que le reste du casting s'en sort vraiment bien.
Candyman est un film d'horreur à enquête profond,onirique et mélancolique qui ne devrait pas vous laisser indifférent.

Tout le monde redoute les films d'horreurs, souvent synonymes de navets mettant en scène un groupe stupide de post-adolescents en proie à des forces démoniaques ou à des tueurs psychopathes déformés. Et bien Candyman ne partage pas ces valeurs la, nageant dans les eaux du film d'épouvante personnel, travaillé et bien plus prenant qu'un énième "Direct to Dvd" lambda. Déjà le fait que le film soit sorti en 1992 permet de lui éviter bon nombre de clichés qui ont complétement ravagés le cinéma frisson du XXIème siècle. Pas d'impression de déjà vu ou presque et un aspect intimiste du film assez poussé. Cette œuvre étrange et assez originale explore l'univers des légendes urbaines, modelant avec brio l'univers insalubre et malsain des ghettos et cités urbaines défavorisées, baignant dans la violence ... et la peur de Candyman spoiler: (ce fantôme au crochet éventrant de part en part ses victimes afin de venger sa atroce mort)
L'histoire est très bien menée et assez consistante. Le film s’attarde sur la personnalité et la psychologie de ses personnages, plus particulièrement celle de Helen Lyle, héroïne "malgré elle" de cette terrifiant récit. Candyman est un hybride de film d'horreur et de drame psychologique assez audacieux dans le fond tout en restant très sage au niveau de la mise en scène. L'ambiance et les plans sont très classiques mais contribuent à créer cette atmosphère oppressive. La musique de Philip Glass fait des merveilles et permet de pimenter les passages tendues et fantastiques. Aussi plaisant sur la forme que sur le fond, Candyman se dote d'une actrice de talent,Virginia Madsen , que j'ai trouvé très juste dans un rôle vraiment pas facile à rendre crédible. Tony Todd, qui campe le terrifiant tueur-fantôme, nous glace de sa voix fantasmagorique. Certains passages un peu maladroits peuvent refroidir notre entrain un court instant; de même le traitement assez vieillot du film en général pourra en faire sourire plus d'un, mais ces quelques remarques ne viennent nullement entacher la qualité générale de cet honnête divertissement. Sans nier le souci du détail et le plaisir du spectateur, Candyman fait office d'un très bon film d'horreur, cohérent et bien ficelé, possédant sa propre ambiance et dimension psychologique très bien intégrée au reste de l'histoire. A regarder un soir de pleine lune, blotti dans une couverture. 14/20

Ce film tient plus du thriller que du film d'horreur. Le tueur n'effraie pas mais fascine plus. On ne comprend pas trop ce qui arrive à l'héroïne et ce qu'il se passe parfois. Au delà de ces incohérences, le tueur Candyman est plutôt intéressant et possède une histoire qui lui donne de la consistance. Le mythe du démon qui apparaît quand on prononce son nom plusieurs fois devant son mirroir est un peu kitch mais réussit à bien être exploité ici.
Le réalisation fait un peu vieillotte par contre pour un film de 1992.
La fin est toutefois bien sympathique.

Candyman (1992) de Bernard Rose. Film d'horreur sur une légende urbaine. Si l'on prononce 5 fois le mot "candyman" devant son miroir on peut s'attendre à des morts violentes perpétré par un mysterieux Candyman. L'originalité du film se trouve dans le lieu où se déroule la légende; les zones dangereuses de Boston. Cette originalité n'est malheuresement pas soutenue par l'ensemble du film bien que le début s'annoncait trés prometteur avec des images etonnantes de virtuosités. Soigné, esthétique, le film l'est surement, mais l'ennuie nous gagne arrivé à la moitié du film car peu de renouvellement et des giclé de sang trop rares pour un film d'horreur. Certe on pourra sursauté deux trois fois car le suspense et le choc sont bien ammenés mais rien de bien méchant. On reste pourtant jusqu'au dénouement final assez sombre sans être glauque (aurait du y aller franchement je pense) grâce à une musique envoutante qui donne un aspect peu commun à ces cités vides, une performance solide de l'actrice principale et des images soignés comme je l'ai dit. Le candyman manque de charisme donc l'effet de manipulation ressentit par la protagoniste n'est pas ressentit par nous et le fait qu'elle soit pris dans un engrenages de mensonges n'est passez appuyé pour que l'on s'inquiète de son sort. Trop légé pour le genre.

Inspiré de la nouvelle "Lieux interdits" du génie de l'horreur Clive Barker, Candyman reste à ce jour l'une des meilleures adaptations de l'écrivain anglais. Bien épaulé par Barker, qui suit de près le projet en tant que producteur, le réalisateur du drame fantastique Paperhouse Bernard Rose réussit à retranscrire toute la puissance et l'horreur de la courte histoire, étayant cette dernière à travers un film tout simplement effrayant, chose au final rare dans le genre. Car en ne dévoilant que très rarement et à chaque fois avec efficacité son croquemitaine moderne, le film gagne considérablement en terreur, plongeant le spectateur - au même titre que son héroïne - dans un cauchemar bien réel. Il faut dire que cette légende urbaine a de quoi donner de sacrés frissons : un ancien esclave noire est devenu, après un lynchage sanglant, un véritable monstre qui n'intervient que lorsque son (sur)nom est prononcé cinq fois devant un miroir. De quoi ne jamais tenter l'expérience ! Ce spectre meurtrier des temps nouveaux est incarné par le géant Tony Tood (à peine vu dans le remake de La nuit des morts-vivants de Tom Savini). Face à lui, une étudiante de plus en plus intriguée par le mythe qui va s'enfoncer à chaque fois un peu plus profondément dans l'horreur, traversant pour cela les endroits les plus glauques des ghettos de Chicago. Interprétée par l'excellente Virginia Madsen, nous faisons face ici à une véritable héroïne aussi fragile que déterminée à percer le secret de ce sanguinaire fantôme... Autour d'une musique angoissante signée Phillip Glass et de décors terriblement glauques. Bernard Rose arrive à instaurer à chaque image un certain malaise, nous renvoyant à nos peurs les plus obscures tout en ne négligeant pas son spectacle à grands coups de meurtres gorgés d'hémoglobine ainsi que de quelques scènes choc (dont le réveil de notre héroïne ensanglantée à côté d'un bébé à peine assassiné). Candyman est donc l'une de ces perles horrifiques rares et réussies, un vrai film de peur comme on en fait plus et comme on aimerait en voir plus souvent.