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    Le Rite
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    14 critiques spectateurs

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    benoitparis
    benoitparis

    94 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 septembre 2010
    Un film en forme de psychodrame et de mise en abîme théâtrale. Ça ne décolle jamais vraiment et, du coup son dispositif paraît aussi lourd qu’artificiel (sauf peut-être dans la scène entre Hans et sa femme saoule et maquillée en clown). Reste un intérêt historique : nous sommes en 1968 et la fin met en scène le procès du principe même du surmoi répressif, inquisitorial, figuré par un juge. La performance des comédiens, dont les visages sont littéralement fouillés par la caméra, est aussi très impressionnante. Pas le meilleur film pour commencer la découverte de l’œuvre de Bergman…
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 janvier 2009
    film tres interessant sur l' analyse des acteurs,car on sait jamais ou est le vrai du faux,c'est la vie des acteurs mise a nu,ici on ne fait pas dans la dentelle,film tres cru,on est pris dans
    les mailles du filet de cette farce bergmalienne.
    on sent l'influence theatrale comme dans beaucoup de ces films,la les acteurs sont jugés ,ce qui est tres original.a voir
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 14 juillet 2014
    Un film fermé qui avance un peu trop masqué à mon goût.
    Starwealther
    Starwealther

    48 abonnés 1 161 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 avril 2007
    Ce Bergman je ne l’ai pas adoré. Chacun des personnages a une psychologie bien particulière dérangé. Bergman montre ce que peuvent être les humains. Certains sont plsu forts que d’autre psychologiquement. Le femme incarnée par Ingrid Thullin est complètement dérangé, dépressive, elle est très névrosé. Tout l’effraie, elle angoisse de parler seule avec le juge d’instruction, la solitude est sa plus grande peur. Le mari représente par contre l’homme beaucoup plus stable qui sait malgré tout pas tellement ce qu’il veut. Le 3eme acteur est quelqu’un qui se fait payer par les autres, il n’est pas du tout correct, il est l’amant de sa femme. Chacun des personnages a une psychologie bien différente mais ils ont tous leurs propres soucis. Bergman montre la femme par son corps mais aussi par ce qu’elle pense, ce qu’elle ressent. Il s’intéresse beaucoup plus à comment peut se comporter une femme que comment peut se comporter un homme d’ailleurs. D’ailleurs beaucoup de dialogues du film seront entre la femme et un des 2 hommes. Bergman veut aussi montrer que le comportement de quelqu’un change en fonction de la personne à laquelle on parle. Par exemple, la femme n’a pas la même attitude avec son mari (elle se lamente) qu’avec son amant (elle essaie de séduire). Bergman sort encore quelque chose de très noir dont tout n’est pas compréhensible, on ne sait pas toujours où il veut en venir. Mais faut-il chercher plus loin que les images ? Je ne sais pas tellement. Mais je vois en Bergman une de parler des choses dures que peuvent vivre un humain et les différents façons de voir les choses dans une situation, les réactions que chacun peut avoir. Un film dur et difficile d’accès, à voir quand on est en forme.
    Roub E.
    Roub E.

    731 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 janvier 2021
    Je n’en avais jamais vu jusqu’à présent le rite est le quatrième film d’Ingmar Bergman que je découvre en peu de temps. Même si une nouvelle fois son austérité fait que cela ne me transporte pas. Surtout qu’ici elle est poussé au maximum, je dirais même dépouillement. Dans ce film Bergman veut se payer la censure en montrant les interrogatoires de trois comédiens soupçonnés d’avoir joué une pièce contraire aux bonnes mœurs. La censure symbolisée par le juge qui mène les interrogatoires est montrée comme une étroitesse d’esprit, on veut interdire ce qu’on ne peut comprendre, ce qui est différents et qui bouscule les repères et les certitudes. On sent le malin plaisir que prend Bergman à malmener ce personnage de juge, presque à le ridiculiser, même si dans le même temps il n’est pas tendre avec les personnages des trois acteurs. Comme je le disais c’est du cinéma trop austère pour moi et je ne pense pas que je reverrai à l’avenir, mais je l’ai découvert sans déplaisir et j’ai trouvé beaucoup de choses intéressantes.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    80 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 octobre 2020
    Le rite réalisé en 1969 par Ingmar Bergman était à l’origine un projet destiné à la télévision. Le cinéaste suédois, également homme de théâtre, y fait dialoguer sixième et septième art dans une économie de moyens extrême. L’œuvre austère qui en découle se décline en une très surprenante et radicale réflexion sur l’art du théâtre et ses jeux de personnalités. Et, au-delà du regard critique porté sur la bien-pensance, Le rite se montre, même derrière quelques masques, éminemment bergmanien. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2020/10/05/le-rite/
    hubertselby
    hubertselby

    55 abonnés 436 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 février 2009
    Film déroutant car il puise dans ce que nous croyons réels mais qui ne l'est pas. Il interroge les sentiments, les rapports humains, les passations de force, leur versatilité, l'instabilité humaine. Il déconstruit les gens en quelques minutes pour en reconstruire d'autres l'instant d'après. Il décortique les clichés dans lesquels nous essayons de nous glisser. C'est le cinéaste de l'intranquillité.
    didbail
    didbail

    21 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 septembre 2007
    Cette oeuvre austère, tournée en 16 mm pour la télévision, mérite d'être vue et revue. Bergman y développe plusieurs thèmes qui lui sont chers : la sexualité, les rapports de domination, l'ambiguïté des personnages (3 comédiens et un juge) qui changent de masque à volonté, l'art et son jugement.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    94 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juillet 2012
    Après Le Visage, après L'Heure du loup, Ingmar Bergman présente un nouveau type d'artistes, particulièrement fourbes et adeptes de pratiques occultes. Ils sont trois, et ils sont jugés pour avoir présenté un spectacle scandaleux. Sorte de pièce de théâtre, le film se découpe en neuf scènes, des interrogatoires successifs à une chambre d'hôtel en passant par un bar. Au fur et à mesure de ces scènes, dans des décors inexistants qui ne rendent que l'atmosphère plus étouffante, les personnages dévoilent peu à peu ce qu'ils sont, jusqu'à ébranler la personne même du juge, qui finit lui aussi par révéler ses secrets intimes.
    La dernière scène, particulièrement malsaine, est une torture psychologique d'une grande violence, et qui sera cause de la mort du juge. Cruels et impitoyables, les personnages se sont déchaînés sur cet homme pour se venger, et le plus extraordinaire est certainement que Ingmar Bergman, à l'aide de trois masques de carnaval, d'un pénis postiche, de déguisements simplistes et de formules magiques soit parvenu à effrayer son spectateur comme jamais. L'un des plus mystérieux, déroutants et angoissants de toute la carrière du maître.
    max6m
    max6m

    61 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juillet 2009
    Premier film pour la télévision suédoise réalisé par Bergman en 1968, "Le rite" est un film un peu en-dessous, dans la filmographie des années 60 de Bergman (si l’on excepte "Toutes ses femmes" seul film vraiment faible du cinéaste). Arrivé après des chefs d’œuvre absolus tels que "Persona", "L’heure du loup", "La honte", ou encore "A travers le miroir", "Le rite" semble faire un peu "redite", et marque un certain essoufflement de la créativité du cinéaste. Est-ce le fait de travailler pour la télévision qui lui permet de s’accorder la possibilité de faire en partie du déjà-vu et du déjà-dit ? Peut-être, mais en partie seulement, car il y a, dans "Le rite", une radicalité de la mise en scène encore inédite chez Bergman : 4 personnages seulement, filmés en gros plans sur fonds unis (pas ou très peu de décors), une trame narrative composée de scènes introduites par des cartons. Il y a là comme un minimalisme de la mise en scène qui donne au film un aspect froid et une noirceur terrible. Les personnages apparaissent comme désabusés ou fous, certains étant complètement ravagés par l’humiliation (Hans, le juge). Le travail que Bergman réalise sur ses personnages est fascinant : nous avons un mal fou à les cerner (en même temps, ce sont des acteurs...), à distinguer ce qui relève de la représentation ou pas, nous ne pouvons que percevoir leurs douleurs et leurs souffrances. En cela, "Le rite" est un film dur et opaque, mais malgré tout d’une grande richesse thématique, avec notamment des dialogues remarquablement écrits. La dernière scène, celle de la mise en scène du rite, est particulièrement étrange et inquiétante, et on suppose qu’un cinéaste comme Greenaway s’en est fortement imprégné… Avec ce film, Bergman semble clore une période, finir un travail d’expérimentation formelle. Son chef d’œuvre suivant, "Une passion", sera un véritable accomplissement esthétique, avec, pour la 1ère fois (exception faite encore de "Toutes ses femmes"), la couleur...
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    138 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2009
    "Le Rite" qu'Ingmar Bergman mit en scène lors de l'année 1969 est un film bien plus intéressant que d'aucuns le laissent entendre. Supprimant toute forme d'intrigue traditionnelle, organisant un faux polar mais véritable drame psychologique névrosé, le cinéaste propose une vision personnelle et cruelle de la société du spectacle, ici littéralement détraquée aux furieux excès de violence parfois incompréhensibles, toujours pasionnants. Il propose un traitement anti-conventionnel d'une sorte de ménage à trois, aux relations ambigues et nauséabondes, mêlant amour fou, pulsions sexuelles incontrônables ou encore thématiques de soumission et humiliation. Rien de bien joyeux en somme mais des liaisons cohérentes et maîtrisées pour une oeuvre ayptique, complexe, percutante. La narration est découpée à l'extrême, séparant explicitement différentes séquences subissant quant à elles une utilisation du temps quasi-réelle favorisant par la suite nombre de ruptures de ton dans un récit évitant les longueurs, allant constamment droit au but. Ce système permet de découvrir les protagonistes petit à petit en creusant leur sentiments, et ce sans perdre l'épaisseur se dégageant d'une part de mystère intéressante. La caméra est proche, retransmet parfaitement l'angoisse comme la tension du huis-clos, enchaîne les gros plans afin de briser toute notion d'espace-temps, le tout dans un langage visuel tout à fait reconnaissable et admirable. Bergman a évité la froideur austère qui lui a parfois joué des tours, opté pour un style personnel et marqué. On pourra à l'inverse pointer du doigt le côté trop "exercice de style" semblant parfois démontrer un manque de créativité et s'assurant à travers du déjà-dit ou également critiquer le rythme hâché devenant parfois pénible mais il n'empêche que "Le Rite" vaut plus que le simple détour et souffre d'une réputation sous-faite méritant réhabilitation.
    Plume231
    Plume231

    3 472 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 septembre 2014
    Quatre personnages (si on excepte l'apparition silencieuse d'un pasteur joué par Bergman lui-même !!!), quatre belles interprétations par des habitués du cinéaste, dont celle du très charismatique Gunnar Bjornstrand, une partition à quatre que ce téléfilm du réalisateur des "Fraises sauvages" où les limites de la télévision de l'époque l'a plus servi que desservi. Elles lui ont permis de se débarrasser du superflu technique et décoratif et de se concentrer uniquement sur les personnages et les acteurs.
    Pendant un peu plus de soixante-dix minutes, on a le droit aux névroses donc de quatre personnages, trois acteurs et d'un juge, qui n'hésitent pas à les aborder par de nombreux dialogues et de temps en temps à les laisser exploser.
    Bref pas de doute on est bien chez Bergman, qui fait ici un beau cadeau à ses quatre comédiens en leur donnant un bon prétexte pour exprimer leur talent.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 6 septembre 2011
    Un Bergman difficile et peu accessible. L'habilité de la mise en scène contraste avec la subjectivité du scénario : dommage.
    Pascal
    Pascal

    117 abonnés 1 395 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 octobre 2021
    C'est un des films les moins connus de Bergman. Réalisé pour la télévision, ce court long métrage, n'a pas fait une longue carrière dans les salles, sans doute à cause de sa durée qui ne facilite pas l'exploitation. En noir et blanc, il est presque exclusivement composé de gros plans de visages. Un dialogue continuel renforce cette structure théâtrale, dont le principal mérite consiste en un dépouillement qui met en valeur l'originalité, l'étrangeté du sujet, à la fois profond , complexe et difficile. L'importance que Bergman lui attache est attestée par son apparition fugitive en.prêtre, ce qu'il ne fait jamais. De plus, il a déclaré que les quatre personnages étaient quatre avatars de lui-même et qu'il avait traité les rapports entre les comédiens et le public. Trois artistes de musiciens hall sont interrogés par un juge dans un pays inconnu. On apprend peu à peu qu'on leur reproche une scène scandaleuse de leur spectacle, baptisé "le rite" et qui est un spectacle de mime.Dans leur vie privée, ce sont le mari, la femme et l'amant. Nous sommes loin du réalisme. Une enquête judiciaire ne peut se dérouler de la sorte dans aucun pays. Le magistrat ne peut exister que sous forme de symbole. Symbole de Dieu ? De la société ? Du public ? Bergman n'a pas tranché. Les artistes finissent par jouer cette fameuse scène devant le juge. Ils sont revêtus d'un costume archaïque, qui fait penser à une tenue de cérémonie sadomasochiste et porte un masque d'oiseau. Ils eventrent une outre pleine de sang, qui peut signifier la rémission des péchés, dans la symbolique du rêve. Bergman a expliqué que les images finales sont empruntées au culte de Dyonisos : la coupe pleine de sang élevée au-dessus de la tête. On retrouve cette manière de procéder dans le rite vaudou. Certains critiques ont vu dans "le rite" une anthologie des thèmes Bergmaniens. En tout cas, il est permis d'y voir un condensé de sa misanthropie et de son pessimisme. Si tous les humains sont condamnés à la solitude et à l'incompréhension, si tous leurs rapports sont empoisonnés, il en est ainsi tout spécialement pour les artistes : telle est la leçon qui se lit en filigrane dans "le rite". Ingrid Thulin est ici d'une beauté à tomber, malgré son personnage de grande névrosée. "Le rite" est toutefois un film que je ne recommanderais qu'à un spectateur ayant déjà vu les films les plus célèbres de son auteur en raison de son opacité. "Le rite" s'adresse aux spectateurs qui aiment l'introspection.
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