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Eric43
19 abonnés
31 critiques
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5,0
Publiée le 28 octobre 2011
Un grand film, avec une vraie histoire, une vraie ambiance. Oublié lors des Césars 2005, au profit d'un film sans histoire et sans ambiance. Le meilleur polar français depuis 30 ans, l'affirmation que le Melville du "Doulos" et du "Cercle Rouge", et le Boisset du "Juge Fayard", ont enfin un successeur! Melville, pour le côté sombre, Boisset pour le côté réaliste.
Un excellent polar, très sombre et parfaitement interprété par un duo d'acteur parmi les plus grand nom du cinéma français, ce duo fonctionne a merveille et on se prend d'affection pour le personnage de Daniel Auteuil, autant que l'on déteste celui campé par Depardieu. Le scénario est sérieux est bien ficelé avec différent rebondissement, qui permette au spectateur de resté captivé durant le 2h de film sans jamais tombé dans l'ennuie. Olivier Marchal traite remarquablement bien son sujet, et nous offre un réalisation vraiment soigné et du plus belle effet. Certainement le meilleur polar français que j'ai eu l'occasion de découvrir.
On ne peut pas dire qu'il est nul, mais ennuyeux. Vous avez le temps de prendre une tisane, fumer une cigarette, revenir, rien n'a bougé. Atmosphère glauque, pesante, mais qui ne parvient pas à donner un ton au film. Vraiment, si vous êtes accro aux somnifères, achetez plutôt 36 quai des orfèvres.
A mon gout pas aussi bon que "mr 73" mais tout de meme une grosse claque , un vrai bon film sur ce milieu et toute la merde qu'il combat et qu'il contient aussi . Gerard Depardieu est detestable , meconnnaissable
Bourré de mauvaise testostérone, scénar ridicule, "on" s'est dit qu'en faisant jouer trois immenses acteurs ça passerait : ben non, c'est dans la ligne du médiocre cinéma pour flic parisien des années 80 (la balance, bleu comme la nuit, l'indic). Ce néo-réalisme américanophile est franchement pénible.
Que dire de méchant et bien rien a mon goût un des meilleurs policiers qui même après autant d'année n'a pas prie une ride, Auteuil et Dieupardieu jouent magnifiquement et l'histoire est noir comme je les aimes. L'histoire est bien tourné, les acteurs sont très bon,
Qui, au départ, a cru au potentiel artistique du film ? Ce n'est pas très important, tout le monde participe au carnage. On ne cherchera pas à comprendre les motivations des personnages ; ça ne semble intéresser personne, priorité à l'atmosphère "dure mais vraie". Vulgaire, agressif et débordant d'invraisemblances, le projet sue une arrogance assez insupportable. Mais à ce niveau-là, cela n'a pas beaucoup d'importance non plus.
Ce film est très touchant, la musique vous entraîne et ne vous laisse plus échapper à la mélancolie qui s'échappe de celui-ci. L'interprétation de Depardieu, Auteuil et de nombreux seconds rôles est remarquable.
Un plongeon tête la première dans les sombres couloirs du 36 quai des Orfèvres. Daniel Auteuil y est magistral et Gérard Depardieu y est plus attachant que jamais.
« 36 Quai des Orfèvres » est la deuxième réalisation d’Olivier Marchal qui après « Gangsters » en 2002, indique clairement qu’elle est la voie qu’il entend suivre. Faire sortir de l’oubli le film policier français qui avait connu son heure de gloire dans les années 1970 et 1980 avant d’être complétement phagocyté par la production télévisuelle qui à grand coup d’inspecteur «Navarro » ou de commissaire « Julie Lescaut » avait fini par faire disparaître du grand écran un genre autrefois si prisé de réalisateurs renommés comme Jean-Pierre Melville, Claude Chabrol, Alain Corneau ou encore Jacques Deray. Avec le bien nommé « 36 quai des Orfèvres », Olivier Marchal qui écrit lui-même ses scénarios, s’empare de l’affaire du « gang des ripoux » qui avait défrayé la chronique en 1985 pour plonger le spectateur en pleine guerre des polices sur fond de corruption. Ce sont Daniel Auteuil et Gérard Depardieu qui incarnent les deux hauts gradés autrefois amis, engageant une lutte à mort où tous les coups sont permis pour accéder au poste de directeur du Quai des Orfèvres tenu jusqu’alors par Robert Mancini (André Dussolier), appelé à d’autres fonctions. Résolument pessimiste, le cinéma d’Olivier Marchal est empreint d’un réalisme qui fait souvent froid dans le dos mais que le réalisateur parvient à transcender grâce à la peinture assez fine qu’il brosse de personnages évoluant en marge de la société qu’ils soient flics ou gangsters. Auteuil et Dépardieu sont excellents et visiblement heureux de se retrouver pour la troisième fois après « Jean de Florette » (Claude Berri en 1985) et « Le placard » (Francis Veber en 2001). A leur côté le casting est de haute volée avec Daniel Duval, André Dussollier, Roschdy Zem, Mylène Demongeot, Francis Renaud et Catherine Marchal qui donnent vie à cette tragédie remarquablement filmée qui ne laisse aucune échappatoire aux personnages tous engagés sur des voies sans issue. Certains ne seront sans doute pas sensibles à ce qu’ils jugeront comme une vision un peu stéréotypée des rapports au sein de l’institution policière et une utilisation outrancière de la violence. Mais il sera toutefois difficile de ne pas reconnaître à Olivier Marchal un sens du rythme et une capacité à immerger le spectateur au sein d’un univers qu’il connaît bien. En résumé, de l'excellent travail destiné à un public averti.