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weihnachtsmann
932 abonnés
4 847 critiques
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3,0
Publiée le 4 décembre 2019
L'histoire est bien filmée et le sentiment du malheur est totalement existant. Mais ce qui est un peu décevant c'est le thème de la fraternité qui ne ressort pas assez, qui n'est pas en exergue et un peu englué dans les longues séquences de discussions.
Il est difficile en visionnant ce film de ne pas se laisser aller à l'émotion devant ces scènes de fraternisation au son des cornemuses et chants de Noël entre des soldats allemands, écossais et français qui se font face et se tirent dessus depuis des semaines à partir de tranchées éloignées seulement de quelques dizaines de mètres. Difficile aussi de ne pas adhérer au message concernant l'absurdité de la guerre et le décalage entre ce que vivent et ressentent les soldats du front et la vision stratégique des officiers supérieurs et des états-majors. Mais quand on a dit cela, il faut bien également avouer que le film cède à la facilité en ne présentant que des héros sympathiques et des anti-héros méchants et ne s'embarrasse guère de subtilité sur le pourquoi de cette guerre et des guerres en général
même si le film est peu lent et pas très dynamique, l'histoire de fond est très touchante, on peut se mettre à la place des soldats et ce qu'il pouvait ressentir, le film est très touchant une réussite.
Véritable réquisitoire contre la guerre, « Joyeux Noël » touche par sa sincérité et son humanité. Sur la base d'un scénario simple mais particulièrement efficace, le réalisateur Christian Carion, nous fait découvrir une facette méconnue de la première guerre mondiale. Ce film montre clairement l’ambivalence des sentiments humains, capables du meilleur comme du pire ; L'interprétation des différents acteurs est superbe et certaines scènes du film sont excellente. Voilà une oeuvre qui sort un peu de l'original, puisqu'elle ne suit pas les films de guerre traditionnels.L'idée est excellente, mettre en avant l'humanité des soldats est vraiment génial. Certes les faits historiques ne sont pas tous vrais et les anecdotes ont été un peu "rassemblées" car elles ne se passaient pas au même moment, mais la démarche est intéressante et le travail de recherche est conséquent; d'autant que le casting du film est génial. Le scénario est travaillé et recherché, la mise en scène du réalisateur est irréprochable et les acteurs comme Diane Kruger, Benno Fürmann ou encore Guillaume Canet sont convaincants dans leurs rôles. Je pense que c’est un film utile à voir au moins une fois dans sa vie.
Un bon film choral , sur un thème difficile et austère. La guerre de 14/18, et tous ces hommes d'horizons très différents quis retrouvérent sur le front. C'est leur premier Noel dans les tranchées,et les ennemis arriveront à faire une trêve pour fêter l'occasion ensemble. Un film profondément humaniste et chaleureux, Une mise en scène sobre mais efficace , et une très belle brochette d'acteurs, tous impeccables.
Ce film, réalisé par Christian Carion et sorti en 2005, présenté à Cannes, nominé aux Césars et tout le bazar (avec un sujet pareil, on ne s'en étonne pas), n'est pas mal mais sans plus. Le film se penche ici sur la trêve ayant eu lieu entre l'Allemagne, l'Angleterre et la France à partir du 24 décembre 1914 à l'occasion de Noël donc. J'étais assez curieux de voir ce film car c'est un évènement qui m'intriguait et je me demandais surtout comment ces soldats pouvaient repartir se battre entre eux après ce moment de fraternité. N'ayant que très peu de connaissances historiques, le film a donc été une expérience très intéressante (après, je ne me suis pas penché sur le fait de savoir s'il était vraiment fidèle aux faits historiques ou s'il présentait des incohérences) sur le plan historique. En revanche, concernant l'expérience purement cinématographique, j'avoue en avoir été un peu déçu. Le film se présente en effet avant tout comme un cours d'histoire et, comme les cours dont on a tous fait l'expérience, ils manquent de rythme et on décroche très rapidement. Il m'a fallu en effet me concentrer afin de ne pas décrocher trop souvent car je trouve finalement l'histoire, ou plutôt la façon dont elle est filmée et montée, trop lisse ! Et c'est dommage car nous avons un scénario très intéressant et profond, concernant notamment le ressenti des soldats envoyés sur le front qui n'ont rien demandés pendant que ceux qui tirent les ficèles restent bien au chaud. Mais j'ai malheureusement trouvé le tout assez gentillet, propret (je ne parle pas de la violence qui est ici plus psychologique que visuelle mais bien de la manière dont tout cela est montré). Ainsi, le film n'a jamais vraiment réussi à me prendre aux tripes ni à m'émouvoir, j'ai simplement été témoin de ces faits sans en prendre part émotionnellement, ce qui est très dommage pour un film avec tant de potentiel. Après, je reconnais que c'est un avis tout à fait personnel et que je n'ai peut-être tout simplement pas été sensible à ce qui m'a été proposé. "Joyeux Noël" est donc un film qui n'est pas mal mais qui manque, de mon point de vue, de relief pour en être vraiment marquant.
Joyeux Noël prend au cœur ! Il dessine avec beaucoup de délicatesse et de réalisme l'histoire incroyable qui s'est passé en décembre 1914. On est porté par ce film qui nous donne quelques merveilleux moments.
Dans la guerre, il y a les hommes qui décident de la faire et ceux qui la font. Et ces derniers se ressemblent au delà de leurs nationalités. C'est pourquoi, la trêve de Noël ne leur a pas semblé vraiment anachronique. Par contre, évidemment, les divers commandements n'ont pas apprécié et n'ont pas réussi à comprendre la fraternisation entre soldats. Ce film montre l'humanité qui peut exister dans des circonstances où on pourrait penser qu'elle est absente. Les acteurs des trois pays sont bien choisis et tout se déroule sans que rien ne choque si ce n'est, bien sûr, les conséquences pour les soldats.
C’est tout à l’honneur de Christian Carion de relater ces faits méconnus de la Guerre 14-18 sauf que l’ensemble est beaucoup trop lisse et fade pour véritablement séduire. Je me suis senti que le spectateur d’un bel exemple de fraternité entre ennemis dont rares sont les moments d’émotion. Dommage.
Joyeux noël est plus un documentaire joué qu'un véritable film. L'histoire est belle, c'est indéniable, parler de ces poilus oubliés qui, le temps d'une soirée, ont déposé leurs armes pour fraterniser avec l'ennemi semble hautement improbable. Et pourtant, tout cela est inspiré d'histoires vraies contées par les protagonistes eux même dans leurs courriers d'époque. Malheureusement, au delà ce récit formidable, on regrette que le jeu d'acteurs soit si sobre et la guerre soit autant édulcorée avec des causes et conséquences de cet acte de rébellion passées à l'as. Le film vous marquera néanmoins, il s'agit avant tout d'une belle histoire plutôt que d'un film de guerre réaliste, problème, cela rend le tout peu crédible et c'est la preuve que le réalisateur à loupé son coup...
Oui ce film est plutôt sympathique, mais je retrouve pas l'ambiance 14/18 comme certains films on su le faire . Par contre les acteurs sont irréprochables , surtout un Dany Boon excellent. Mais à la fin du compte on ne sait pas tout, c'est dommage. Reste un bon film plaisant .
Un très bon film français sur la trêve de Noel de la guerre de 1914-1918 avec Guillaume Canet, Diane Kruger, Dany Boon, Daniel Bruhl , Gary Lewis , Benno Furman.
« Joyeux Noël » de Christian Carion (2005) se base sur les « fraternisations » qui ont eu lieu lors de la Grande Guerre à Noël 1914, fraternisations en fait très ponctuelles et essentiellement liées à l’initiative des Allemands pour lesquels la fête de Noël a une grande importance. Mais dans ce film qui dure près de 2 h, Christian Carion en fait trop avec des sapins illuminés tous les 10 mètres dans la tranchée allemande, un air de cornemuse de la tranchée écossaise auquel répondra carrément un ténor allemand, engagé comme simple soldat, qui sortira de la tranchée… puis après l’échange de victuailles, de tabac et d’alcool, carrément une messe assortie d’un Ave Maria chantée par la compagne danoise du ténor dans ce no man’s land où par hasard se situe un calvaire, une partie de foot… et comble du comble, le lendemain les belligérants changeront de tranchée pour éviter les tirs d’artillerie de leur propre armée. Je ne parlerai pas du rôle ridicule de Dany Boon – aide de camp du lieutenant Audebert (Guillaume Canet un peu « hésitant » dans ce rôle) - avec son réveil sonnant à 10 h et son accent ch’timi mais là c’est une réalité historique puisque ce terme dérive de la Grande Guerre. C’est un film certes charismatique d’où les excellentes notes reçues, mais complétement utopique sur le plan historique.
Joyeux Noel arrive à mélanger deux genres antinomiques, celui du film de guerre qui montre le pire de ce que l'homme peut produire et le film de Noël porteur d'un humanisme optimiste. Inspiré de faits réels,même si très romancé, il raconte une anecdote méconnue de la première guerre mondiale, les fraternisations entre ennemis lors du premier Noël dans les tranchées. Le côté manichéen ou la morale élémentaire à laquelle tout le monde ne peut qu'adhérer permet de faire passer un message forcément universel mais peut être d'une manière trop naive pour marquer les esprits. Bref un excès de bons sentiments qui en fait un film sympathique, grand public et qui se laisse regarder. Pas plus, mais c'est déjà bien.