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rocky6
24 abonnés
1 610 critiques
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4,5
Publiée le 12 juin 2019
Un magnifique film qui ne peut laisser indifférent. Il dénonce les agissements des laboratoires pharmaceutiques mais aussi les silences coupables des états. Tiré du livre de John le Carré, le film mêle espionnage, géostratégie ,enquête mais aussi une très belle histoire d'amour. On suit le parcours d'un diplomate qui cherche à découvrir qui a assassiné sa femme. Seul contre tous il ira jusqu'au bout de sa quête. Ralph Fiennes et Rachel Weisz forment un couple touchant et on ne peut s'empêcher de partager la détresse de ce diplomate anglais rongé par le chagrin et la culpabilité. A voir sans hésiter !!
Un bon film, solide, magnifiquement réalisé, qui sait mélanger une intrigue au suspens prenant et la discrète défense d'une cause écologique , mais tout en finesse. Le film doit beaucoup à la superbe interprétation de Ralph Fiennes et Rachel Weisz, duo qui fonctionne très bien. Du beau cinéma classique.
La mise en scène rythmée de Mireilles est toujours présente dans ce brulot anti labo pharmaceutique, mais bien plus sage, ce qui sied mieux à l'Afrique. La photo est superbe pour dénoncer un scandale bien crado.
Le sujet de l'exploitation des ressources africaines est tres complexe, mais ce film se contente d'en faire un etallage avec une pseudo logique autour d'un scandale de test medicamenteux. Le resultat est plutot fouilli et le tournage trop scolaire avec les effet de style fatiguant
Mise en scène toujours ultra-nerveuse pour le réalisateur de "La cité de Dieu", cela peut donner le tournis parfois mais l'intérêt de ce thriller politico-romantique est intacte. Il permet également de porter un regard sans concession (certes inutile) sur l'exploitation de la misère africaine par les occidentaux. Porté par deux excellents acteurs, tout en sobriété.
Faire un film sensé denoncer les pratiques odieuses des multinationales pharmaceutiques ne suffisent pas à faire un grand film. Deux étoiles pour la seconde partie du film mais la première partie m'est apparue franchement poussive.. La construction du film et ses (trop) longs flash back nuisent à la linéarité du récit et rendent confus son sujet. Il est moins question dans le film de dénoncer tout les rouages du pillage de l'Afrique (lisez pour cela la presse, et pas seulement l'altermondialiste), que de nous conter l'histoire d'un homme qui poursuit par amour le combat que sa femme avait entamé. Ce n'est pas sa conscience qui lui dicte de se battre, c'est la mémoire de son épouse. C'est ce qui m'a gêné : Ce film semble tout le temps osciller entre la dénonciation des pratiques des multinationales en afrique et une histoire d'amour sur fond de grande cause humanitaire , sans véritablement trancher.A hésiter de la sorte , le film s'oblige parfois à la caricature et au manichéisme. C'est dommage car comme le dit un des protagonistes vers la fin du film : "c'est la culpabilité du monde occidental qui conduit l'afrique là où elle en est" Dommage que ça n'ait pas été le thème central du film. Contrairement à ce que j'ai lu par ailleurs dans les autres critiques, le fait que les scènes africaines soient le plus souvent filmées à l'épaule n'est pas génant et traduit assez bien le sentiment de trépidations et d'étouffement qui saisit tout européen qui débarque en afrique. L'acteur principal est parfait dans son jeu mais je serai plus réservé sur la prestation de Rachel Weisz : pas assez punchy ni passionnée et convaincante dans son combat mais peut-etre fallait il voir le film en VO. Conclusion : Un film à moitié réussi ou à moi raté selon ce à quoi on s'était préparé à aller voir mais en tout cas un film qui m'a laissé sur ma faim, comme frustré d'être passé à côté d'un sujet qui aurait pu mériter meilleur traitement.
The Constant Gardener : Un thriller dramatique, avec une pointe de romance mais surtout, un thème assez engagé politiquement et socialement. Non vraiment, on a le droit a un scénario intéressant, un peu décousu au début mais qui prend vite un bon rythme et qui malgré tout nous captive jusqu’au bout. Les personnages qui sont loin des clichés qu’on peut voir d’habitude c'est une excellente chose . L'ensemble du film a une image assez spéciale et il y a cette façon complètement bizarre de manier la caméra, avec cet effet qui colle aux sentiments perturbés du héros. Il y a ce début quasi documentaire qu'on retrouvera à plusieurs reprises et au fil du récit une tension palpable pour le spectateur traitement du film et le traitement des situation réaliste en fait un film difficile. Souvent le film-plaidoyer tombe avec facilité dans le consensuel, se contentant juste de reposer sur la force de la cause qu'il défend. Si ce "Constant Gardener" n'échappe pas forcément à cet écueil, il a néanmoins le mérite de proposer une mise en scène de grande qualité. Il est adapté du livre de John Le Carré, Fernando Meirelles nous livre un très bon thriller avec comme fond la situation sociale, culturelle et économique Africaine ainsi que la politique et les méthodes d'entreprises pharmaceutique sur ce sol.
Le succès artistique de "La Cité de Dieu" sonna inéluctablement pour Fernando Meirelles l'appel du grand nord américain, à savoir Hollywood. En 2005, adieu donc les favélas de Rio et place à l'Afrique et les déboires de l'industrie pharmaceutique. Adapté d'un roman de John Le Carré, "The Constant Gardener" est tout ce que l'on peut qualifier de conventionnel, oscillant entre le mélodrame et le thriller sans jamais vraiment trancher. Le point fort de l'œuvre demeure son intrigue captivante, résumant à elle seule l'intérêt du film. Pour le reste, ce qui faisait la force du propos de Meirelles se trouve réduit à une désolante timidité, dépersonnalisant le style du cinéaste. Les griffes de la machine hollywoodienne sont venues écorner l'aspect documentaire central au sein de "La Cité de Dieu", à peine ébauché ici. Un résultat morne et sans réel engagement, à l'image de l'interprétation, plutôt fade, de Ralph Fiennes et Rachel Weisz. Sans briller de mille feux, on peut dire que le cinéaste a plutôt réussi sa passerelle hollywoodienne.
Adapté d'un des meilleurs Le Carré, The Constant Gardener marque la rencontre du maitre de l'espionnage et du réalisateur de La Cité de Dieu. Il en découle un grand film humaniste, romantique et tragique. Des Bidonvilles du Congo au repaire du foreign office à Londre Mereilles film caméra sur l'épaule la tragique enquête d'un grand Ralph Fiennes sur la mort de sa femme (incandescente Rachel Weisz) sur fond de complot pharmaceutique. A la fois beau et touchant, le film est un poignant portrait d'homme dans une Afrique magnifiée sans pour autant idéalisé sur un monde tout en nuance comme c'est si bien les imaginer Le Carré. Avec une telle somme de talent, il ne pouvait être qu'un petit chef d'œuvre.
Un scénario original où tout n'est ni blanc, ni noir mais entre les deux : ainsi l'héroïne du film n'hésite pas à franchir la ligne blanche pour arriver à ses fins. Le film dénonce à tout va et, ce, avec une réalisation virtuose. La fin est superbe et le film ne fait pas de compromis avec le politiquement correct. Je suis sous le charme de cette histoire.
L’Afrique n’est plus un métier c’est un profit à long terme foulé par le logo pharmaceutique Helvétique et Canadien imposé par le notable corrompu protégé par son arrogance devant la dénonciation spontanée.
« The constent Gardener » intègre admirablement le constat, la dénonciation, l’enquête, le romanesque, le doute, la manipulation et la trahison dans un contexte saisissant dénonçant à l’aide de clichés frisant le documentaire un trust sans pitié, déterminé dominant un laboratoire humain testant le pesticide et le médicament douteux ou périmé.
Ce pamphlet percutant composé bien souvent de cadrages et d’images volontairement tremblotantes ne montre pas un territoire considéré comme paresseux mais plutôt à la botte de « bienfaiteurs » véreux se servant d’une rhétorique simpliste afin d’arroser le marché de traitements à risques en se servant du fantôme de la tuberculose comme détonateur.
Rien ne semble stopper un processus faisant de millions d’individus asservis par une vérité plus que précaire les composants d’un continent maudit fauchés délibérément par un système indifférent n’ayant aucune perception de ce qu’il entraine.
Un sujet tabou que le cinéma devant un journalisme frigorifié par l’ampleur du drame et la manière de le dénoncer s’est emparé dans un traitement certes scénarisé mais crédible et courageux.
Le septième art commence enfin à dévoiler les contorsions d'un monde inconnu, lointain accablé par une malchance éternelle que l'on ne peut plus ignorer.
Film agréable alliant une belle histoire d'amour a la dénonciation du lobby pharmaceutique en Afrique et de ses dérives.Les 2 acteurs principaux sont formidable et forme un couple fort convaincant (leur relation démarre quand même 1 peu vite) alliant l’énergie (a la Erin Brokovitch) et la troublante sensualité de Weisz au flegme de Fiennes qui va paradoxalement redécouvrir et tomber amoureux de sa femme apres sa tragique disparition ,d'ou une relation amoureuse original et passionné qui s’établit au travers de nombreux souvenirs parfaitement mis en valeurs par les flash back.Les scènes évoquant les malversations économiques et politiques liés au business des labos ,sans être ratées ,sont classique et penchent même vers le film d'espionnage.La réalisation de Meirelles bien qu'efficace n’évite pas certaines envolés esthétiques (ok les paysages sont sublimes) et use trop du coté reportage en secouant souvent sa camera (c'etait necessaire dans La Cite de Dieu son précédent film qu'ici)
Mélange assez réussi : thriller, amour, charge contre les société pharmaceutiques exploitant la misère africaine sur arrière plan d'une Afrique de l'Ouest à la fois magnifique et ravagée par la pauvreté, la maladie et la guerre.
Une belle histoire qui souffre de quelques longueurs, mais magistralement interprétée et avec un scénario suffisamment étoffé pour maintenir l'intérêt du spectateur tout le long.