Avis sur The Constant Gardener

The Constant Gardener : Un thriller dramatique, avec une pointe de romance mais surtout, un thème assez engagé politiquement et socialement. Non vraiment, on a le droit a un scénario intéressant, un peu décousu au début mais qui prend vite un bon rythme et qui malgré tout nous captive jusqu’au bout. L’environnement est du déjà vu au cinéma, l’histoire a peu être déjà était effleurée mais la, il est bien traité, avec justesse et un petit coté poétique et arienne grâce a l’histoire d’amour qui y a entre les deux personnages qui sont loin des clichés qu’on peut voir d’habitude. Et pour la petite histoire, c’est un homme qui apprend que sa femme est mort alors qu’elle était parti en mission d’engagement en Afrique, il va aller enquête car il y a quelque chose de louche derrière tout ça tout en se souvenant allant et repensant a sa femme, la rencontre… sous forme de flash back et au début, c’est ça qui ma moins convaincu, le montage décousu et assez mal foutu, il y a trop de coupure, on a du mal a ressentir l’émotion du moment a cause de se montage. D’ailleurs, la fond est très bien dans ce film, ce que je critique plus, c’est la forme, une mise en scène assez hasardeuse qui multiplie le floutage, les zooms, les plans rapprochés… c’est pas très beau a voir et des fois, tout ça est accéléré quand le personnage va d’un endroit a un autre, quel dommage de pas avoir préféré une réalisation peut être plus classique et efficace, bien cadré… Sinon, on à le droit a un très bon casting avec des acteurs convaincants et un duo d’acteurs qui rend bien a l’écran : Ralph Fiennes et Rachel Weisz. Donc voila, bon film, bon sujet, manque un poil d’émotion mais ça va encore, sinon la forme, un peu en deçà mais c’est dans l’ensemble, le film est bon.

Il y a des films que l'on voit sans en attendre grand chose et qui marquent durablement.
"The Constant Gardener" fait parti de cette catégorie de films, à mes yeux en tout cas.
Ici rien de mélodramatique ni d'appuyé dans le jeu des interprêtes, tout est délicat et dosé avec minutie.
Fernando Meirelles conserve le suspens présent dans le Best-Seller de John le Carré et le distille avec savoir-faire tout en prenant son temps.
Ralph Fiennes est excellent comme toujours.
Un film captivant et aérien.

Voici un thriller engagé qui nous montre les pratiques peu glorieuses des pays riches envers le continent africain. Les laboratoires pharmaceutiques soucieux de développer leurs nouveaux médicaments rapidement et à moindre frais n’hésitent pas à recourir à l’expérimentation humaine sur des populations frappées par la misère. Le paradoxe est très douloureux car ces mêmes médicaments sont destinés à sauver à terme la vie d’autres gens. D’un point de vue très général un tel cynisme peu se défendre mais humainement il est insoutenable. Les gouvernements et tous leurs dignitaires ferment les yeux sur ce lucratif business allant même jusqu’à faciliter les opérations si besoin. Heureusement quelques individus courageux s’insurgent au travers d’associations humanitaires. Le grand mérite d’Alfonso Meirelles est d’avoir porté le dilemme au sein d’un couple où Ralph Fiennes fera son examen de conscience de la façon la plus douloureuse qui soit après que son épouse a été assassinée pour avoir trop fouiné dans les affaires d’un riche magnat local. Le tout est parfaitement maîtrisé avec des acteurs très convaincants. Je ne saurais malgré tout pas dire ce qui manque pour en faire un réel chef d’œuvre.

The Constant Gardener est un très beau film de Fernando Meirelles. Scotchant du début à la fin, je n’en ai pas perdu une miette. L’histoire est travaillée et le film est profond. Le sujet est intéressant et l’intrigue nous tient en haleine du début à la fin. La mise en scène du réalisateur est irréprochable. Il réussit à nous plonger dans l’ambiance dès la début. L’immersion est réussie. A noter, la photographie est superbe. Du côté du casting, les acteurs de talents comme Ralph Fiennes, Rachel Weisz, Danny Huston ou encore Bill Nighy sont juste dans leurs rôles. Bref, je conseille fortement ce film.

L'ensemble du film a une image assez spéciale et il y a cette façon complètement bizarre de manier la caméra, avec cet effet qui colle aux sentiments perturbés du héros. Il y a ce début quasi documentaire qu'on retrouvera à plusieurs reprises et au fil du récit une tension palpable pour le spectateur qui se retrouve au coeur du complot face à la victime manipulée. La seconde partie où l'homme est seul est vraiment passionnante mais son traitement réaliste en fait un film difficile

Un puissant plaidoyer contre l'industrie pharmaceutique sur fond d'amour inconditionnel pour le couple Weisz/Fiennes, tous deux à gratifier d'une excellente interprétation. Si le sujet est passionnant, il n'en est pas toujours autant pour le métrage en lui-même qui souffre souvent d'un manque de rythme flagrant. Pour autant, le montage étonnant, les superbes paysages ainsi qu'un scénario très fourni arrivent aisément à maintenir l'intérêt du spectateur, d'autant plus que le sens du combat que mènent à tour de rôle le couple star est universel. Certes c'est un peu long mais il n'en fallait pas moins pour mettre en abîme tout ce que le réalisateur brésilien Fernando Meirelles avait à nous dire, un film beau et cruel au final mais surtout intelligent et utile, à voir au moins une fois.

Adaptation du livre de John Le Carré qui ne tournait pas rond; ce Constant Guardener est un excellent long métrage sur le sempiternel thème de "comment les occidentaux participent à la fermentation du continent africain". Alors c'est un thème mainte fois vu mais lorsque c'est aussi bien traité qu'ici c'est toujours intéressant. Fernando Meirelles a le soucis de livrer une histoire avant tout humaine et qui reste au plus près de ses personnages qui sont magnifiquement interprétés. Rachel Weisz est plus que convaincante et Ralph Fiennes impeccable dans le rôle de cet homme ordinaire souhaitant comprendre les circonstances de la mort de sa bien aimée. L'intrigue prenant vite une tournure de film à complot passionne et l'idée de réaliser avant tout une romance post mortem (n'imaginez pas des trucs dégueulasses...) confère au film un certains charme. La réalisation est solide et le montage judicieux, ce dernier donnant une force certaine à l'orientation choisie par le réalisateur. Enfin bref on passe un bon moment devant ce film à l'intrigue certes classique mais au traitement séduisant et émouvant.

En dehors de quelques beaux paysages, le film reste classique : Un groupe pharmaceutique engendre des bénéfices avec ses médicaments qu'il teste sur les africains. Pour le reste, j'ai trouvé que l'utilisation des flash back rendait l'intrigue très confuse. De plus, le cadrage n'est pas toujours assuré et rend le tout assez brouillon. Dommage car avec de tels paysage, on aurait aimé avoir moins mal aux yeux. Une belle déception !

Une histoire à la fois très belle et très dure! Un sujet difficile mais très bien adapté! Les trois acteurs principaux sont justes parfaits

Souvent le film-plaidoyer tombe avec facilité dans le consensuel, se contentant juste de reposer sur la force de la cause qu'il défend. Si ce "Constant Gardener" n'échappe pas forcément à cet écueil, il a néanmoins le mérite de proposer une mise en scène de grande qualité. On retrouve ici la réalisation à la fois sobre et sophistiquée de Mereilles qui procure à ce film une force d'attraction indéniable. En somme, ce "Constant Gardener" parvient à se faire plaisant, voire plus si vous êtes sensible à ce genre de plaidoyers humanitaires.

Ce film est un poil long et la conspiration racontée manque particulièrement d'envergure dans sa mise en oeuvre scénaristique et filmographique. De plus, d'un sujet éminemment grave et touchant, le réalisateur nous pond une espèce de safari humanitaire pour bobos oisifs en quête de rédemption. L'Afrique méritait autre chose que de figurer en toile de fond d'une banale histoire d'amour post-mortem.

De courage, Fernando Meirelles n'en manque pas dans cette histoire d'amour fou! Après les favelas de "La citè de Dieu", le rèalisateur brèsilien s'intèresse à l'industrie pharmaceutique qui teste ses mèdicaments sur les populations africaines! Avec "The Constant Gardener", adaptè admirablement d'un best-seller de John Le Carrè, il s'appuie sur l'assassinat d'une militaire au Kenya pour dènoncer l'exploitation de la misère africaine pour les Occidentaux, emprunte les voies du thriller pour dresser un rèquisitoire contre la toute-puissance des lobbies pharmaceutiques et recourt à l'histoire d'amour, belle à mourir, pour rendre un hommage particulièrement èmouvant à Yvette Pierpaoli, pasionaria de l'organisation humanitaire "Refugees International", tuèe en 1999! Le tout forme un brûlot politique illuminè par deux acteurs en ètat de grâce: A commencer par Ralph Fiennes, diplomate effacè, qui ne s'intèresse qu'à son jardin jusqu'à ce que la fougueuse Tessa vienne tout chambouler sa vie! Tessa, c'est la magnifique Rachel Weisz, passionnèe, qui a des idèes arrêtèes alors que le personnage de Fiennes est plus rèservè! Mais les contraires s'attirent dans "The Constant Gardener". Ses deux personnages sont fous amoureux: elle, respecte son sèrieux et son discernement, lui, respecte sa passion, son engagement et son idèalisme! Courageuse et intègre, Rachel Weisz remporte l'Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle! Et ce n'est que justice tant elle y est formidable, tout comme Fiennes, immense, qui aurait mèritè ègalement une statuette! Un thriller choc qui est aussi un grand film politique, une tragèdie palpitante sur les magouilles des multinationales! Bref, on a un thriller, une magnifique histoire d'amour à la dècouverte de soi et du monde, une polèmique, une critique de l'industrie pharmaceutique mais surtout on a un film extrêmement captivant ou Meirelles filme en toute libertè en laissant les choses arriver! Du coup c'est vivant, les gens surgissent dans le champ nets puis flous dans un mouvement permanent! De plus, la mise en scène et le montage sont d'une virtuositè exceptionnelle et libèrent l'histoire des habituelles limites du genre! Quant au final, poignant, d'une sensibilitè secouante, il ne peut laisser indiffèrent! Un grand film...

Avec "The Constant Gardener", adapté du livre de John Le Carré, Fernando Meirelles nous livre un très bon thriller avec comme fond la situation sociale, culturelle et économique Africaine ainsi que la politique et les méthodes d'entreprises pharmaceutique sur ce sol. La mise en scène est dense, intelligente et finalement efficace, c'est dans l'ensemble très bien écrit, que ce soit le scénario, proposant deux parties très intéréssante et des rebondissements bien pensés ou encore les personnages qui sont intéréssant et dont l'évolution, notamment le principal est vraiment bien faite. Le film arrive à faire passer diverses émotions, il contient ses moments de tensions et arrive à être émouvant lorsqu'il le faut, sans jamais tomber dans la facilité ou la niaiserie. Les interprétations sont excellentes, Ralph Fiennes s'avère particulièrement convaincant et brillant. La maitrise technique du réalisateur est de qualité et la photo superbe. Un très bon film, intelligent, captivant, bien réalisé et interprété.

Encore une critique qui n'est pas passée... Je recommence, donc.

A la vue du flot de critiques positives à l'égard de ce film je l'ai regardé avec un bon à priori... J'ai très vite déchanté ! Déçu par le conformisme des gens aux morales bien-pensantes. Ce film est mauvais ! Appelons un chat, un chat et un navet, un navet !

Les acteurs sont risibles, le film insipide à cause d'un scénario aussi pauvre que les enfants Kenyans dont il se sert pour faire recette, c'est absolument révoltant. De plus le film est haché (pas décousu, non, carrément haché !), hachage accentué par des flash-backs à répétition qui entrainent très rapidement une overdose...

Les paysages sont magnifiques ça mérite un demi point pour ça... et c'est tout. A oublier !

Dans son domaine ''The Constant Gardener'' peut se résumer à un puissant dénonciateur sur fond d'une BO sublime venant attristé encore plus notre regard sur cette industrie pharmaceutique. Son rythme à la fois lent et embarquant est surtout porté par Rachel Weisz et Hubert Koumbé; après leurs départs le film devient vite sans grand intérêt et n'arrive plus à captiver comme il le faisait malgré son casting alléchant qui est au final, très mal exploité. Mais l'intrigue est intéressante bien qu'elle aussi, tout comme les personnage n'arrive pas (ou peu) à susciter d'émotions. La faute à une réalisation trop légère de la part de Meirelles, à qui l'on doit l'impression de regarder un téléfilm du dimanche aussi banal soit-il. Plutôt emportant au début mais finalement des plus simplistes, voilà en résumé mon ressenti sur ce long-métrage s'étant payé un très beau casting mais n'ayant pas pu me séduire faute à des personnages inexpressifs et une histoire d'amour à l'eau de rose peinant à s'intégrer dans l'univers pourtant accrocheur de ce film ; seule Rachel Weisz arrive à convaincre.