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NarnoNarno
25 abonnés
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3,0
Publiée le 25 octobre 2016
De prime abord, une histoire d’amour passionnel sous fond d’infidélité. En second plan, un scandale accablant de tests pharmaceutiques à des cobayes africains dans un contexte soi-disant humanitaire. On ne s’attendait pas, au début du film au parti pris romantique, à voir dans “The Constant Gardener“ un thriller haletant, dénonçant une réalité peu reluisante avec une certaine liberté de ton et un suspens qui tient la route. F.Meirelles emprunte plusieurs routes (histoire d’amour, thriller d’action, film à scandale, faux-semblants, enjeux mondiaux) pour mettre en scène un scénario malin, et arrive miraculeusement à tirer un film cohérent qui ne nous laisse à aucun moment sur le bas côté de ses multiples chemins. D’un autre côté, il est difficile de mettre une identité à “The Constant Gardener“ tant ses nombreux sujets brouillent les pistes s’il fallait définir ce film en un mot. Très belles images, caméra immersive, le réalisateur filme avec du rythme, sort des sentiers battus en nous promenant dans une Afrique colorée réaliste comme dans une Europe grise et corrompue, découpe (parfois trop) ses images avec des effets style qui peuvent paraître parfois superflus. R.Fiennes, au jeu retenu dans un premier temps, affine son jeu pugnace au fur et à mesure que son personnage avance dans son enquête. Pugnacité est clairement dans l’interprétation de R.Weisz très à l’aise dans le personnage d'une militante passionnée et investie. “The Constant Gardener“ n’est pas le film coup de poing attendu malgré son ambition, ni le film d’une histoire d’amour tragique qui aurait pu basculer dans la niaiserie, il est tout simplement un thriller politico-romantique cohérent et bien maîtrisé.
The Constant Gardener est un bon thriller porté par un excellent Ralph Fiennes, le scénario n'a rien d'exceptionnel en revanche, il est assez classique et déjà vu, de plus il n'est pas captivant à 100% mais il reste intéressant et correctement construit, la réalisation n'est pas miraculeuse mais fait le boulot et le casting est assez juste.
Voilà, en bref un bon complot pharmaceutique qui reste intéressant, j'ai pas grand chose à dire de plus.
Très bon et beau film, un scénario qui fait pensé à des grands films des années 50 et 60 qui mêle à une machination, une belle histoire d'amour (d'ailleurs très bien traité les scènes intimistes entre Fiennes et Weisz qui sont magnifiques tout les deux durant les flash-backs). Dans la seconde moitié du film le côté thriller prend le dessus (avec parfois des baisses de rythmes). Beaucoup de thème sensibles, les firmes pharmaceutique, l'aide humanitaire, la corruption des gouvernements africains, ... . Un film ou on reconnait la patte de Meirelles.
Je suis vraiment allé voir le film sans savoir a quoi m'attendre, juste parce que j'avais adoré LA CITE de Dieu et j'ai été estomaqué par la réalisation qui est précise et belle comme rarement. On est en Afrique, on ressent la chaleur, les odeur, le vacarme... l'histoire qui oscille entre thriller et love story est superbement servie par les deux acteurs, dommage que le sel du scénario (le traffic de médicament) ne soit qu'un prétexte à tout ça. Mais je ne vais pas bouder mon plaisir pour autant et le conseille vraiment !
scénario interressant, mais mise en scene trop brouillon. L'on est confronté a trop de personneages qui ne sont pas présentés, on est perdu dans cette histoire et l'on n'en sort pas convaincu du tout.
Énormément déçu par ce film que je ne juge pas à la hauteur de mes espérences. Le scénario m'avait l' air pas mal, les acteurs aussi. Et je suis très déçu !
John Le Carré en a écrit un livre, Fernando Meirelles nous en livre le film. La mise en scène est splendide, alors que le montage peut éventuellement perturbé la limpidité du déroulement de l’intrigue, par l'utilisation de multiples flash-backs. Thriller engagé, «The Constant Gardener» aborde un sujet délicat de manière originale, dénonçant certaines pratiques douteuses d’entreprises pharmaceutiques en terre africaine. Un film déroutant et marquant, porté par de belles images, une musique inspirée ainsi que par la qualité d’interprétations des acteurs.
Ce film est un peu mou dans sa réalisation, et un sujet aussi important que celui ci aurait pu être discuté avec plus d'intérêt et de force... Failles dans le scénario, on sais pas toujours ou l'on va... Tout de même bien joué, même si les trente premières minutes sont totalements inutiles
Un film émouvant et prenant qui ne laissera personne indifférent. Le scénario est bien ficelé et a le mérite d’être assez original. En effet, l’histoire est passionnante et on suit avec intensité les péripéties vécues par le personnage principal. La réalisation est irréprochable et nous présente un florilège de paysages magnifiques. Ceci dit, il faut avouer qu’il y a certaines lenteurs hasardeuses qui sont gênantes. Soulignons les belles prestations des acteurs qui nous livrent une copie quasi-parfaite. Bref, on assiste à un très bon moment de cinéma.
Un bon thriller qui a su capter assez fidèlement l'esprit du livre de John le Carré, c'est-à-dire un savant mélange entre thriller et histoire d'amour. Pour ceux qui ont lus le roman, le film n'apporte donc pas grand chose de plus. Je dirai même qu'il enlève une grande partie du suspens. Heureusement qu'il reste le plaisir de voir une bonne réalisation (c'est-à-dire au service d'un scénario) et de bons acteurs.
Arriver à faire un film terriblement ennuyeux sur un tel sujet relève de l'exploit (les crimes commis par les grands groupes pharmaceutiques pour diminuer leurs frais de recherche). Cet exploit, Fernando Meirelles l'a réalisé. A quoi est-ce dû ? A mon avis, principalement à un montage très prétentieux qui complique inutilement l'intrigue et fait tomber régulièrement la tension qu'il aurait fallu soulever chez le spectateur ainsi que son attention. A part ça, l'histoire d'amour est belle.
Diplomate gentillet et détaché, Justin vit avec son épouse au Kenya. Il préfère se préoccuper de son jardin propret, plutôt que de l’activisme de son épouse. Jusqu’au jour où celle-ci est retrouvée brutalement assassinée… Les tourments africains étaient visiblement à la mode à l’écran au milieu des années 2000 ! La pauvreté, la guerre civile, le trafic d’armes et les enfants soldats étaient régulièrement évoqués, dans des films tels que « Lord of War », « Blood Diamond », ou même le méga-flop « Sahara ». « The Constant Gardener » parle quant à lui du poids des compagnies pharmaceutiques, qui exploitent la misère pour avoir accès à un réservoir de cobayes gratuits. L’intrigue en mode « gentils activistes contre diplomates et industriels tous pourris » parait quelque peu excessive. Mais le scénario du film est relativement bien ficelé. D’une part, il évoque en flashbacks la relation entre les deux époux (Rachel Weisz aussi charmante que déterminée, Ralph Fiennes en mari tout doux se prenant la violence du monde en pleine figure). D’autre part, le mélange entre aide humanitaire, industrie pharmaceutique, corps diplomatique, donne du corps à un récit qui tend limite vers l’espionnage. Normal, c’est adapté d’un roman de John le Carré ! Côté mise en scène, Fernando Meirelles fait le choix d’un style caméra à l’épaule et d’une image relativement sobre. La plupart du temps, cet aspect documentaire fonctionne très bien, rendant plus percutant et réaliste la dureté des conditions de vie, et la pression que subit le protagoniste. D’autant qu’il n’empêche pas de profiter de quelques jolis paysages. Mais il faut avouer qu’il y a quelques passages où les gros plans sont forcés et la caméra tournoie trop, le film devenant moins fluide. Heureusement, ils sont limités. A l’arrivée, « The Constant Gardner » est un drame/thriller prenant et réussi, posant des questions pertinentes sur l’aide « humanitaire » et les relations entre l’Afrique et l’Occident.
Un sujet fort qui dénonce un scandale pharmaceutique dont l'Afrique semble être une victime facile. La tension monte crescendo dans un environnement de danger, de trahison où l'impunité financière est reine. Face à la déterminée R. Weisz, R. Fiennes donne corps à son personnage, d'abord passif, en combattant faisant éclater la vérité.
Voilà encore un film à qui il ne manquait pas grand chose pour constituer un chef d’œuvre. Peut être un soupçon supplémentaire d’objectivité dans le portrait de l’« Éternel Jardinier » lui-même, et de celui de son épouse. Le jardinier est présenté non seulement comme un mari éperdument amoureux, mais surtout comme un homme pur et courageux. L’épouse est présentée de manière similaire. Ces portraits mettent surtout en exergue les qualités des protagonistes, mais occultent leurs défauts. L’excessive naïveté du mari, et l’excessive témérité de l’épouse qui en arrive à même négliger ses responsabilité de future maman. Ce parti pris psychologique concernant les protagonistes vient de Fernando Meirelles, lui-même, car les travers de ces personnages apparaissaient plus clairement dans le roman de John Le Carré. Mais ce parti pris ne justifiait aucunement les critiques acerbes reçue par de nombreux critiques de presse. En fait le film leur a de toute évidence déplu par l’aspect politiquement incorrect de son message. En effet, cette intrigue accuse clairement les gouvernements occidentaux d’opérer, par le biais de multinationales, et d’ONG, d’exploiter l’Afrique d’une nouvelle manière. Ultra moderne, hyper sournoise, super sordide. Même s’il était gênant pour certains de voir et d’entendre un raisonnement qui heurte, ces derniers auraient au moins pu avoir l’honnêteté de reconnaître le talent d’un cinéaste qui parvient à fusionner une histoire d’amour forte et belle, à un polar palpitant où, à mesure que le « héros » se rapproche de la vérité, et de l’horreur, son amour se renforce. Malgré son talent, l’iconoclasme de Meirelles semble loin de faire l’unanimité auprès des critiques de profession. Si l’on en juge par l’accueil mitigé de son excellent « Blindness ».