Derniers Avis : The Constant Gardener - Page 28

Ce film commence mal. Le début de ce film, plus exactement, est une torture. Pourquoi ? Parce qu'il nous faut supporter les minauderies exaspérantes d'une actrice, le dénommée Rachel Weisz. Le début, donc, présente la rencontre archi-irréaliste, carricaturale, grotesque entre un diplomate incarné par l'excellentissime Ralph Fiennes (dont on peine à oublier, quand on le voit, tous les rôles maléfiques que rappellent les traits caractéristiques de son visage) et la nunuche en chef Rachel Weisz. Elle s'indigne contre la guerre en Irak, elle est un gros cliché à elle toute seule, jouant une humanitariste gauchiste altermondialiste non-violente révolutionnaire, avec ses sourcils immenses, ses yeux mièvres, ses grimaces affreuses, sa fausse sueur sur le front, ses regards lourdingues ; cette actrice ne sait pas jouer, elle rend le film insupportable, inregardable. Heureusement, son personnage meurt assez tôt. Il n'y a plus qu'à supporter quelques flash-backs où elle apparaît toujours aussi dégueulasse. Le reste est un thriller correct, mais qui ne porte après tout que sur la mort d'une personne, c'est assez limité. Intrigue ultraconventionnelle donc, entre labos pharmaceutiques diaboliques et humanitaristes au grand coeur, méchants capitalistes et une Afrique largement euphémisée qui apparaît comme un paradis terrestre. Il faut dire que l'image est léchée, numérisée, artificialisée, on se croirait dans une pub pour bagnole, avec des travelings sur Désert-carte postale en veux-tu en voilà. La musique en rajoute une couche, c'est "La terre vue du ciel" sur du Amadou et Mariam. Il n'y a donc rien qui se différencie des habituelles productions amerloques.

J'ai passé un agreable moment, Le sujet qui est traité par Fernando Meirelles dans ce film merite d'etre mit en scène. Le manque d'humanité de certains gros bonnets de l'industrie pharmaceutique) ... pour toujours plus de profit bien sur. A voir!

Après la Cité de Dieu, voici le nouveau film d'un réalisateur qui aime bousculer ses spectateurs, leur montrer des réalités difficiles à admettre parfois mais importantes à connaître. The constant gardener s'inscrit pleinement dans cette optique. Le réalisateur dresse un portrait peu flateur de l'industrie pharmaceutique, ce qu'il nous montre est révoltant, d'autant plus que ce sujet ne s'arrête pas aux portes de la fiction.
On peut regretter la faible personalistion du film qui ressemble, dans sa mise en scène, à de nombreux thriller du genre. Mais, pour l'instant, le but de Meirelles n'est pas de fabriquer du divertissement. On l'a déjà vu avec la Cité de Dieu (bien que ce film soit beaucoup plus personnalisé, travaillé dans sa mise en scène) ; The constant gardener pourait même précéder certaines contestations, amener la population à exiger que ces géants pharmaceutiques leur rende des comptes. Un film à scandale ? C'est sans doute le souhait d'un réalisateur-provocateur-prometteur.

Long et ennuyeux. Des belles images certes, mais un scénario trop prévisible, une Rachel Weisz énervante et un Ralph Fiennes fatigué.

Très beau film sur le Kenya. Poignant témoignage sur la situation critique de sa population, dénonciation acide sur les exploitations malsaines des sociétés occidentales. Maleuheuresement ceci ne constitue pas le coeur du film qui repose sur une intrigue légère de meurtre et sur une histoire d'amour plutôt barbante. De plus la mis en scène en constante recherche d'originalité agace à force de plans dérobés et ultra rapides. Ce qui pousse à plus aprécier les plans d'hélicoptère que les caméras à l'épaule parkinsoniens malgré la superbe présence de Ralph Fiennes.

J'ai trouvé ce film assez poignant, la condition de certains africains décrite dans ce long métrage, fait réfléchir... Les paysages filmés, sont de toute beauté, en particulier la séquence prise d'avion (vers la fin).La prestation de Ralph Fiennes est des plus convaincante et l'histoire tient debout.
Mais que c'est long! Que c'est lent!
Apres 1h30, on commence à s'ennuyer et à attendre le générique de fin avec impatience,c'est dommage...

Un bon film, tiré du roman homonyme de John Le Carré.
Ralph Fiennes est comme d'habitude impeccable, mais c'est le scénario qui vous tiendra scotché à votre fauteuil... Ce film révèle un tout autre Kenya que celui que j'ai visité l'an dernier ... Et on voudrait à tout prix que tout ceci ne soit que pure fiction.
Quelques scènes vraiment dures... de quoi réveiller les consciences les plus assoupies.

Après la Cité de Dieu, un formidable film coup de poing dans lequel Meirelles posait ses caméras au milieu des favelas de Rio et faisait jouer de jeunes acteurs amateurs, nous étions nombreux à attendre le second film de ce réalisateur brésilien pétri de talent.
La suite c'est donc ce Constant Gardener avec l'excellent Ralph Fiennes dans le rôle d'un diplomate meurtrit par l'assassinat de sa femme militante (Rachel Weisz) sur lequel il essaye de faire toute le lumière.
Personne n'avait jamais filmé l'Afrique de la sorte et le résultat est particulièrement glauque. Aucune lueur d'espoir dans cette adaptation du roman éponyme de John Le Carré qui dénonce l'attitude des grands laboratoires pharmaceutiques qui testent leur produit sur des africains avec le consentement des dirigeants locaux et des élus occidentaux qui semblent considérés que de toute façon ce continent et ses habitants sont déjà morts quoiqu'il arrive.
Le film est triste, la fin aussi mais il est édifiant et donc nécessaire.
Comme un écho à Lord of War, l'un des personnages du film dit "Les trafiquants d'armes et les grands laboratoires baisent l'Afrique".
Les cinéastes l'ont bien compris alors quand est ce que les dirigeants de cette planète se décideront enfin à bouger leur cul pour sauver ce continent oublié de tous et victimes de tout les malheurs du monde ?

très bon film dans des décors fantastiques.un film qui remet en cause pas mal de choses.les millions de dollars sont plus importants que les enfants?...
un thriller émouvant.
A voir absolument!

Epoustoufflant ! Les images sont magnifiques, la musique est poignante. Un film riche en émotion qui amène de nouveau le spectacteur à une mûre réflexion sur l'inégalité entre pays riches - pays en voie de développement. Un grand bravo à Fernando Meirelles (La Cité de Dieu)

Un film émouvant, engagé qui nous montre l'afrique faible devant des multinationales assoifées de dollars.
L'histoire a été simplifiée par rapport au livre et pllus centrée sur l'afrique. c'est une réussite!
Ralf Fiennes et très bon et juste dans le rôle de cet homme perdu.

Je m'attendais à mieux. Le film débute bien et on est vite séduit par l'idée du scénario. Malheureusement il y a beaucoup trop de longueurs, et au final on trouve ce film ennuyeux. Par contre, la beauté des paysages et le sujet du film qui nous rappelle les problemes qu'il y a en afrique...

1er film de l'année 2006 ! et quel film, d'une très grande intensité, superbement interprèté, remarquablement filmé. Couleur, bande son, caméra, scénario : je recommande fortement ce film. Quant au sujet, à faire frémir, on ne peut qu'y adhérer. A voir d'urgence, avant qu'il ne soit évacué des écrans, car vu ce qui arrive après en salle, le "turn over" fonctionne à plein, rendement oblige !