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    The Constant Gardener
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    418 critiques spectateurs

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    Cluny
    Cluny

    65 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2012
    « La constance du jardinier », tel est le titre français du roman de John Le Carré dont est tiré le scénario. Le jardinier, c’est Justin Quayle. Jardiner n’est que son hobby : il est diplomate au Haut Commissariat Britannique à Nairobi. Le film débute par une scène où Justin accompagne sa femme Tessa et le Dr Bluhm à l’aéroport. L’image se surexpose progressivement, effaçant Tessa et laissant Justin face à sa solitude.
    Puis quelques plans furtifs d’une voiture les roues en l’air au bord d’un lac, un 4x4 qui s’approche, des hommes armés qui en descendent. Justin apprend que Tessa a été violée et assassinée, et que l’homme dont le corps a été retrouvé au côté du sien avait partagé la même chambre d’hôtel.

    Commence alors un flash-back qui va se dérouler en même temps que l’enquête mené par le diplomate. Tessa et Justin, c’est l’union des contraires. Elle est battante, anti-conformiste, jusqu’au-boutiste. Lui est diplomate et britannique, dans le moindre de ses actes. Pourtant, ils s’aiment, et se sont jurés de se protéger mutuellement. En menant ses activités humanitaires, elle commence à découvrir les dégâts causés par l’expérimentation clandestine d’un médicament par une compagnie pharmaceutique. Progressivement, Justin va refaire le même chemin que Tessa, découvrant l’ampleur du complot et la puissance des forces auxquels il va devoir s’opposer…

    La première partie du film est virtuose. La caméra de Meirelles virevolte autour des acteurs, leur laissant une liberté qui donne une force particulière à leur jeu. Même si les images sont superbes, l’Afrique qu’il nous montre est loin des cartes postales. Tournées en décors naturels, les scènes africaines montrent avec une force documentaire l’état de ce continent plus de quarante ans après la décolonisation.
    Ici, on n’est pas loin du «Cauchemar de Darwin». La construction narrative est brillamment maîtrisée, entremêlant enquête policière, histoire d’amour et description des effets de la mondialisation sauvage.

    La deuxième partie est plus conventionnelle ; elle nous montre l’enquête de Justin à Londres, Berlin et Nairobi. Elle s’étire un peu, et même si le rythme reste très nerveux, certaines péripéties peuvent paraître redondantes, et quelques scènes sont inutilement démonstratives. Il n’en reste pas moins que « The Constant Gardener » est une œuvre passionnante et efficace, une greffe réussie d’un talent venu de ce cinéma sud-américain en pleine ébullition sur la production hollywoodienne.
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    7eme critique
    7eme critique

    461 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 août 2012
    Un sujet intéressant accompagné de très bons acteurs, mais pas mal de scènes inapprofondies sont présentes, et c'est bien dommage. Aucune surprise dans ce film, malgré cette réalisation assez propre, on connaîtra bien à l'avance les aléas de ce combat qui leur tient à cœur. Les émotions ne sont pas assez ressenties par le spectateur. On y trouvera néanmoins quelques belles images et une bande sonore agréable. Du cinéma honnête sans plus...peut mieux faire.
    DeSaintJean
    DeSaintJean

    3 abonnés 431 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 août 2012
    Un peu compliqué à suivre. J'ai eu du mal à accrocher les différents personnages. Ennuyant au premier abord. Puis le rythme s'emballe aux 2/3 et le final est somptueux par ses images d'Afrique et le dénouement dramatique.
    Santu2b
    Santu2b

    215 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 novembre 2015
    Le succès artistique de "La Cité de Dieu" sonna inéluctablement pour Fernando Meirelles l'appel du grand nord américain, à savoir Hollywood. En 2005, adieu donc les favélas de Rio et place à l'Afrique et les déboires de l'industrie pharmaceutique. Adapté d'un roman de John Le Carré, "The Constant Gardener" est tout ce que l'on peut qualifier de conventionnel, oscillant entre le mélodrame et le thriller sans jamais vraiment trancher. Le point fort de l'œuvre demeure son intrigue captivante, résumant à elle seule l'intérêt du film. Pour le reste, ce qui faisait la force du propos de Meirelles se trouve réduit à une désolante timidité, dépersonnalisant le style du cinéaste. Les griffes de la machine hollywoodienne sont venues écorner l'aspect documentaire central au sein de "La Cité de Dieu", à peine ébauché ici. Un résultat morne et sans réel engagement, à l'image de l'interprétation, plutôt fade, de Ralph Fiennes et Rachel Weisz. Sans briller de mille feux, on peut dire que le cinéaste a plutôt réussi sa passerelle hollywoodienne.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 juillet 2012
    Très bon film, remarquablement réalisé, et superbement joué. C'est une des rares fois où je sors d'une salle de ciné et que je sens que l'ensemble des spectateurs était touché, ému. Pas un bruit, pas une parole juste un silence qui renvoie à un malaise d'occidentaux : que faire de la détresse d'un continent exploité et sur-exploité? Sans faire de misérabilisme, c'est un fait que l'Afrique est spoliée de ses biens depuis longtemps déjà. Là où le film est malin, c'est qu'il se passe dans le regard d'un homme qui peu à peu va changer son regard sur le monde qui l'entoure à travers son drame personnel. Du regard d'occidental lambda qui s'implique mais pas trop à celui qui spoiler:
    se sacrifie pour une cause et finalement par amour.
    La narration alambiquée n'enlève en rien l'émotion qui se dégage de la plupart des scènes et lui donne des faux airs de documentaire monté dans l'urgence, comme pour montrer la nécessité d'agir. Le jeu des acteurs est subtil et très intense. Bref du cinéma mainstream comme on voudrait en voir plus souvent.
    Hunter Arrow
    Hunter Arrow

    107 abonnés 409 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 juin 2012
    Adaptation du livre de John Le Carré qui ne tournait pas rond; ce Constant Guardener est un excellent long métrage sur le sempiternel thème de "comment les occidentaux participent à la fermentation du continent africain". Alors c'est un thème mainte fois vu mais lorsque c'est aussi bien traité qu'ici c'est toujours intéressant. Fernando Meirelles a le soucis de livrer une histoire avant tout humaine et qui reste au plus près de ses personnages qui sont magnifiquement interprétés. Rachel Weisz est plus que convaincante et Ralph Fiennes impeccable dans le rôle de cet homme ordinaire souhaitant comprendre les circonstances de la mort de sa bien aimée. L'intrigue prenant vite une tournure de film à complot passionne et l'idée de réaliser avant tout une romance post mortem (n'imaginez pas des trucs dégueulasses...) confère au film un certains charme. La réalisation est solide et le montage judicieux, ce dernier donnant une force certaine à l'orientation choisie par le réalisateur. Enfin bref on passe un bon moment devant ce film à l'intrigue certes classique mais au traitement séduisant et émouvant.
    shmifmuf
    shmifmuf

    156 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 juin 2012
    Il y a des films que l'on voit sans en attendre grand chose et qui marquent durablement.
    "The Constant Gardener" fait parti de cette catégorie de films, à mes yeux en tout cas.
    Ici rien de mélodramatique ni d'appuyé dans le jeu des interprêtes, tout est délicat et dosé avec minutie.
    Fernando Meirelles conserve le suspens présent dans le Best-Seller de John le Carré et le distille avec savoir-faire tout en prenant son temps.
    Ralph Fiennes est excellent comme toujours.
    Un film captivant et aérien.
    Julien Vasquez
    Julien Vasquez

    27 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 avril 2012
    Une superbe histoire avec Fernando Meirelles qui nous tient en haleine jusqu'à la fin du film. Rachel Weisz est formidable dans le rôle de la militante passionnée.
    Nicolas G
    Nicolas G

    55 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 mars 2012
    on s endort par moments car pas beaucoup de rythme . bon scénario mais je trouve les acteurs pas supers
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 février 2012
    Tel un diesel le film met quelques temps à démarrer. Le début est assez raté le réalisateur se complique la tâche avec une construction en flash-back qui, personnellement, m'insupporte durant un film.
    Une fois les longueurs passé, la complexité des personnages et la mise en place de l'intrigue le film est vraiment absorbant, autant par le sujet traité et l'engagement pris par Fernando Meireilles => (La cité de Dieu), que par les décors époustouflant.
    Palpitant et réaliste ce film est à voir, sans les défauts cité ci-dessus il aurait méritait au moins 4 étoiles.
    Jipis
    Jipis

    33 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 février 2012
    « Le monde est notre clinique «

    L’Afrique n’est plus un métier c’est un profit à long terme foulé par le logo pharmaceutique Helvétique et Canadien imposé par le notable corrompu protégé par son arrogance devant la dénonciation spontanée.

    « The constent Gardener » intègre admirablement le constat, la dénonciation, l’enquête, le romanesque, le doute, la manipulation et la trahison dans un contexte saisissant dénonçant à l’aide de clichés frisant le documentaire un trust sans pitié, déterminé dominant un laboratoire humain testant le pesticide et le médicament douteux ou périmé.

    Ce pamphlet percutant composé bien souvent de cadrages et d’images volontairement tremblotantes ne montre pas un territoire considéré comme paresseux mais plutôt à la botte de « bienfaiteurs » véreux se servant d’une rhétorique simpliste afin d’arroser le marché de traitements à risques en se servant du fantôme de la tuberculose comme détonateur.

    Rien ne semble stopper un processus faisant de millions d’individus asservis par une vérité plus que précaire les composants d’un continent maudit fauchés délibérément par un système indifférent n’ayant aucune perception de ce qu’il entraine.

    Un sujet tabou que le cinéma devant un journalisme frigorifié par l’ampleur du drame et la manière de le dénoncer s’est emparé dans un traitement certes scénarisé mais crédible et courageux.

    Le septième art commence enfin à dévoiler les contorsions d'un monde inconnu, lointain accablé par une malchance éternelle que l'on ne peut plus ignorer.
    Guillaume182
    Guillaume182

    121 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2011
    Un jolie film qui montre bien jusqu’où quelqu'un peux aller par amour.
    dahbou
    dahbou

    175 abonnés 2 186 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 novembre 2011
    Adapté d'un des meilleurs Le Carré, The Constant Gardener marque la rencontre du maitre de l'espionnage et du réalisateur de La Cité de Dieu. Il en découle un grand film humaniste, romantique et tragique. Des Bidonvilles du Congo au repaire du foreign office à Londre Mereilles film caméra sur l'épaule la tragique enquête d'un grand Ralph Fiennes sur la mort de sa femme (incandescente Rachel Weisz) sur fond de complot pharmaceutique. A la fois beau et touchant, le film est un poignant portrait d'homme dans une Afrique magnifiée sans pour autant idéalisé sur un monde tout en nuance comme c'est si bien les imaginer Le Carré. Avec une telle somme de talent, il ne pouvait être qu'un petit chef d'œuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 novembre 2011
    Que dire à part, sublime, grave et fort bien joué. La BO est impeccable et les paysages magnifiques.
    Chapeau bas à Ralph Fiennes pour sa prestation de Justin cherchant par tous les moyens à finir le travail de sa femme et retrouver les meurtriers de celle-ci. Et RACHEL WEISZ, en militante: rien à redire, parfaite. (A voir The Whistleblower, dans une tout autre histoire qui est esclavage sexuel en Bosnie, par des membres de l'ONU (histoire vraie): Weisz y est encore époustouflante.)
    Bref, dans The Constant Gardener, on ressent bien la patte de Fernando Meireilles, qui aime réaliser des films où on dénonce (les essais pharmaceutiques ici)! Et merci à John Le Carré pour son livre.
    Gonnard
    Gonnard

    215 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 octobre 2011
    Huit ans après "Le patient anglais", Ralph Fiennes foule de nouveau le sol africain pour jouer cette fois le rôle d'un britannocrate, passionné par les roses et autres saletés végétales du même genre, qui se laisse mené par le bout du nez par sa femme qui brandit toutes les cinq minutes une pancarte "CGT". Comme toujours, le jeu d'acteur de Ralph Fiennes est admirable, et ce seul élément vaut le déplacement. La mise en scène est elle-aussi irréprochable, en particulier les allers-retours entre les trois époques décrites. L'intrigue médicalo-sentimentale est correcte mais manque sérieusement de punch. Elle avance trop lentement pour tenir en haleine le spectateur. Idem pour la BOF, oubliable. Enfin, la vision misérabiliste de l'Afrique peut agacer. On se croirait revenir au temps où les médias diffusaient les images de Kouchner portant sur son dos un énorme sac de riz destiné aux pauvres Africains mourant. Heureusement il ne s'agit que d'une petite partie de la réalité, dommage que les autres facettes de la vie africaine soient restées dans l'obscurité. Au final, "The Constant Gardener" s'avère être un film de qualité, mais largement pas du même calibre que le génialissime "Dernier roi d'Ecosse" sorti deux ans plus tard.
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