Infernal affairs II appartient à ces rares films qui parviennent à garder le niveau d'un premier opus mythique. Dans la même catégorie, on peut citer la trilogie Le Parrain et ce n'est sans doute pas un hasard, tant Infernal Affairs II s'inspire de ces grands classiques des films de mafieux. Infernal affairs 2 a peu de points commun avec le premier Infernal Affairs. Si le premier épisode était avant tout un thriller politique à l'intrigue diabolique, le second est davantage une grande fresque sur la vie et la mort des grands parrains de la Triade. Infernal Affairs n'est pas vraiment un thriller, les infiltrés passent au second plan. Ce film se rapproche du Parrain, auquel il fait même quelques clins d'oeil sans pour autant sombrer dans la paraphrase. Il y a par ailleurs de nombreux moments très forts, qui nous permettent d'en apprendre beaucoup sur la psychologie des personnages principaux, certains que nous croyions connaître déjà, d'autres entièrement nouveaux. Infernal Affairs II avait pour principal handicap le fait de venir après un chef d'oeuvre, et malgré tout il restera toujours dans son ombre. Cependant, ce handicap est très largement surmonté et Infernal Affairs II possède sa propre identité, d'immenses qualités et une profondeur réelle. Infernal Affairs I mérite d'être au firmament des thrillers, Infernal Affairs II n'en mérite pas moins une place dans le cénacle des films de mafioso.
Un prequel brillant et passionnant d un des grand film policier Hong Kongais. Avec en toile de fond la rétrocession à la Chine, Infernal Affairs est un polar ultra sombre où aucun des personnages n a de rédemption et où l appât du gain et la seule boussole. Rythmé, ambitieux il arrive même à créer le suspens autour de personnages dont on sait ce qui va leur arriver si on a vu le premier. Du très grand polar.
Infernal affairs II (2003) est le prologue (ou prequel) du précédent opus (2002), toujours réalisé par le tandem Alan Mak & Wai Keung Lau. C'est à travers ce volet que l'on découvre comment la police et la mafia de Hong Kong ont finis par se retrouver avec chacune une taupe infiltrée dans leur propre camp. Ce qui est intéressant ici (surtout pour les occidentaux), c'est que l'intrigue s'intègre habillement à l'Histoire d’Hong-Kong puisque l'intrigue se déroule du début jusqu'au milieu des années 90, en plein moment où a lieu la rétrocession d’Hong-Kong par l’Angleterre à la Chine. L'idée de s'attarder sur la jeunesse des personnages marquants d'"Infernal affairs" est plutôt bonne. Si il vient en renforcer l'impact émotionnel, ce second épisode a du mal à trouver le sien. un prequel qui manque de force afin d'égaler le premier volet. On sent clairement l'influence du parrain archi revendiquée.
Un préquel qui raconte l’ascension des personnages. Beaucoup moins rythmé que le premier opus mais restant assez passionnant, développant la psychologie des personnages de la trilogie, malgré quelques lourdeurs et des incohérences. 3,25
Toujours filmé avec un grand sens de la maestria, ce second opus est un préquel au premier film. On retrouve donc la jeunesse de nos deux flics infiltrés et l'ascension du parrain de la mafia local. Les scènes, les personnages, l'ambiance, la musique, les codes: tout est haut sommet de l'art du cinéma made in Hong Kong. Cependant, j'ai, moi, ressenti pendant tout le film un sentiment de racolage, de film de trop, exploitant le succès d'un chef-d'oeuvre. On essaie pendant tout le film de faire le lien avec ce qu'il se passera plus tard et cela en devient parfois pénible. Mais bon, en dehors de ce sentiment, le film reste magistral et à voir absolument.
Pour moi nettement en dessous du 1er volet de la trilogie.On sent clairement l'influence du parrain archi revendiquée. Le soucis c'est que la trame du film précédent n'a pas son équivalent ici et que, pour moi, il s'agit plus d'un préquel destiné aux archi fans. Scénario un peu brouillon. Moyen
Infernal Affairs II est une suite peu convaincante au génialissime film d'Alan Mak et Andrew Lau. La faute vient du fait que les réalisateurs souhaitent ici faire un préquel dont on connaît inévitablement la fin et qui ne rajoute finalement pas grand chose à l'intrigue. La projet initial ne pouvait pas offrir beaucoup de perspective. Le film est un peu sauvé grâce aux prestations d'Eric Tsang et d'Anthony Wong sont excellentes et leurs personnages gagnent en dimensions dans ce film. A noter également quelques scènes qui marquent par leur brutalité. C'est dommage, car le premier film de cette trilogie mettait la barre très haut et celui-ci n'a pas réussi à suivre.
J'ai été un rien déçu par cette suite. J'ai tellement aimer le premier opus que celui ci m'est apparu un peu inutile. Même si il ce laisse regarder avec plaisir Infernal Affairs 2 n'arrive jamais au niveau du premier opus. En plus il n'y a aucune tension parce qu'on sais déjà ce qui va arriver aux personnages. Mais bon on retrouve quand même la superbe mise en scène, la musique magnifique et toujours un scénario passionnant. Je préfère très nettement le 3éme opus, vrai réelle suite au premier opus. A voir quand même pour les amateurs du premier.
A la base du projet, seulement 2 opus devaient être réalisés mais devant le succès du 1er, les brillants scénaristes ont eu l'idée de ce préquelle pour faire le tour complet de cette histoire. Encore une fois, le travail d'écriture est au diapason de la toujours aussi belle réalisation d'Andrew Law et même si ce scénario est parfois inutilement complexe et confus pour bien cadrer chaque personnage, c'est encore un bel essai réussi pour rentrer un peu plus dans les triades chinoises où l'avidité de pouvoir et la trahison sont des thèmes merveilleusement exploités...
Voila sur les écrans, revenue en version remasterisee, la trilogie hongkongaise culte "infernal affairs" dont le troisième épisode n'était jamais sorti dans l'hexagone autrement qu'en DVD. La seconde partie fût présentée a sa sortie, comme le prequel ( prélude) à la première partie réalisée un an plus tôt ( 2002 ) et je dois dire que c'est à mes yeux, une très bonne surprise. Le scénario est beaucoup plus alambiqué, tordu et la réalisation est aussi plus mature, plus posée, que le premier "episode" pourtant déjà réussi. Les acteurs sont tous remarquables dans leur interprétation mais pas seulement. La distribution complète est toujours tirée à quatre épingles et c'est un ravissement esthétique que de voir un film noir aussi...brillant. Il faut toutefois souligner à l'intention des spectateurs éventuels, soucieux des détails scénaristiques, que cette seconde partie ne colle exactement avec la première dans tous ses détails, mais finalement peu importe. Nous sommes toujours en compagnie de nos deux "infiltrés" l'un policier chez les gangsters, l'autre truand chez les policiers. Toutefois et c'est la surprise du scénario, ils ne sont pas, contrairement à leur place dans la première partie, les personnages les plus importants du deuxième volet. L'action se déroule quelques années avant la rétrocession de Hongkong par les Britanniques à la Chine populaire en 1998. Sur fond de règlement de compte entre bandes rivales, c'est en conclusion un polar hongkongais de très bonne tenue. Il peut et c'est tant mieux, tout à fait être vu, sans avoir visionné la première partie. A l'intention du spectateur éventuel, ce volet demande une attention beaucoup plus grande que la première partie pour suivre tous les méandres, les rebondissements scénaristiques et profiter pleinement du spectacle ( de qualité) qui nous est donné à voir.
Infernal Affairs II nous plonge dans le passé des 2 protagonistes principaux de la trilogie, de leurs débuts respectif au sein des forces de police, à leurs ascensions parallèles en tant qu'infiltrés, pour l'un au coeur de la mafia, pour l'autre comme taupe dans la police. Un préquel à la hauteur de son prédécesseur qui bénéficie d'un scénario encore plus complexe et d'acteurs talentueux.