Avis : Le Secret des poignards volants - Page 9

Un très bon film d'art martiaux à tendance à la fois romantique et héroïque.

Le chef d'oeuvre ambitieux sur les arts martiaux de Zhang Yimou avec la sublime Zhang Ziyi de " Tigre et Dragon" et "Mémoire d'une geisha" , le talentueux Takeshi Kaneshiro des films " Les Seigneurs de la guerre" et " Les Trois Royaumes " , le ténébreux Andy Lau des films " Les Seigneurs de la guerre " et " Détective Dee : Le Mystère de la flamme fantôme" !!!

Le mélange de l'amour, de la poésie et des arts martiaux. Tout cela très bien mis en scène et surtout magnifiquement chorégraphié. Cependant, il manque un petit quelque chose pour garder l'attention du spectateur tout du long. En fait, le côté hypnotique du film est tellement mis en avant par la beauté de ses images, que par moments, on a des "absences"...
Très beau film tout de même!

En dehors de quelques images et scénes absolumant magnifiques qui parsément le film, je suis resté sur ma faim, le scénario n'étant mlaheureusement pas à la hauteur.

L’intrigue est riche en rebondissements, les acteurs et actrices sont très convainquant. Même si c’est parfois prévisible et le début peu convainquant, le reste est de très bonne facture. Les magnifiques décors naturels, les combats acrobatico-aériens incroyables, le code de couleurs respecté, le conflit passionnel, tout est là pour assurer un spectacle dans la lignée des films du réalisateur.

Des images magnifiques, des musiques frissonantes, de la nature et encore de la nature et pour finir un film d'art martiaux cachant une histoire d'amour, les ingrédients sont là pour faire un bon film.
Visuellement c'est très beau rien à redire nos rétines sont comblées, j'ai beaucoup aimé la caméra qui insistait sur ce qu'il était important d'entendre et non important de voir, choix casse gueule mais brillamment remporté !
Mention spéciale pour la scène de fin dans la neige, réalisée divinement bien. On aurait quand même aimé en savoir plus sur les poignards volants, qui ils sont vraiment, ce qui leur arrivent etc...
Très bon film qui aurait pu être excellentissime s'il avait été plus long !

Décidément, le Wu Xia Pian (film de sabre et de chevalerie) réussit à merveille à Zang Yimou. Certes il s'agit ici d'une simple histoire d'amour, simple et belle, romantique au premier degré, n'en déplaise aux sinistres ricaneurs qui hantent les salles et gâchent les projections avec leurs stupides gloussements. Quant aux combats, ils sont plus brutaux que dans " Hero " tout en restant sophistiqués et esthétisés à l'extrême, On retiendra surtout un magnifique affrontement dans une forêt de bambou et la danse des tambours au tout début, Yuen Woo Ping s'en est donné à coeur joie.

absolument magnifique, le genre de film qu'on aimerait rêver, des scènes de toute beauté, une histoire enivrante qui laisse planer un parfum de délicatesse, hum...
un pur style vestimentaire, notament les membres du clan des poignards, waaaaah la scène dans la forêt avec leurs chapeaus de tueurs!!!
du bonheur en bobine^^

Un film magnifiquement filmé avec de très belles images, beaux paysages. Trop de lenteur, de combats mous pêchent cependant dans le film.

House of Flying Daggers est ce qui se rapproche le plus du film "parfait" : avec une intrigue romantique digne des plus grands auteurs, Zhang Yimou se déchaîne dans l'esthétisme. Les couleurs, le cadre, les chorégraphies, les ralentis, le montage et même décors, maquillages et costumes sont irréprochables, traces d'un grand travail visuel. Les combats exécutés ici se permettent de reléguer les chorégraphies de "Matrix" au rang de nanars phillipins de troisième zone : avec un surréalisme assumé, Zhang Yimou met en scène beaucoup d'improbabilités, évidemment réalisables uniquement au cinéma, mais remplissant ainsi son contrat avec l'art ; livrer un film comme on en a rarement vu. Même l'utilisation du numérique n'est pas de trop : en effet, même si les effets spéciaux digitaux se remarquent facilement, le réalisateur n'en abuse pas, et tente d'ailleurs au maximum de jouer avec ce qu'il a réellement sous la main. Son utilisation de la caméra est exceptionnelle, travellings et zooms sont utilisés fréquemment pour une impression de rapidité et de confus. L'enchaînement des prises de vues serrées et larges, au montage, donne tout aussi bien cet effet : sans doute, donc, le genre de film à voir dans une école de cinéma. Les acteurs auraient aussi une grande leçon à tirer des prestations du trio racinien que forment Andy Lau, Zhang Ziyi et Takeshi Kaneshiro. Les deux acteurs sont tout à fait sincères dans leurs expressions, tandis que l'actrice, la remarquable Zhang Ziyi, excelle dans absolument tous les domaines : tant le jeu que la danse, le tout exécuté avec une grâce remarquable, dresse la comédienne au rang des plus grandes, à même pas trente ans. Une actrice qui a tout pour elle et qui apporte à House of Flying Daggers une qualité non-négligeable. Yimou la dirige avec talent, tout comme le reste de ses collaborateurs, avec au bout, un long-métrage qualifiable de chef-d'oeuvre tant pour l'esthétisme que pour le travail effectué avec les acteurs.

A mon grand regret, je n'ai vu de Zhang Yimou que Hero, qui fût une excellente surprise, en grande partie dû à son concept narratif, mais je compte bien rectifier le tir dans les semaines ou mois à venir. J'ai donc commencer l'exploration de la filmographie du cinéaste par le film suivant Hero, histoire de ne pas trop être trop dépaysé. Ce wu xia pian est-il réussi ?
Oui, avec beaucoup de réserves mais oui.

Ce qui saute en premier au yeux, c'est la qualité visuelle incontestable du film. La photographie est magnifique, les cadres travaillés et les décors somptueux. De ce côté là il n'y a rien à redire.

Ce qui pose, au contraire, problème c'est la mise en scène de Yimou, qui perd beaucoup de la justesse de Hero. Ce qui est assez paradoxale, car à contrario les chorégraphies sont moins dans l'extravagance. La démesure du cinéaste n'est vraiment pas maîtrisée, et certaine scènes tombent dans le ridicule consommé comme cette scène d'amour dans les champs qui multiplie les mouvements de caméra grandiloquents ou encore cette scène dramatique, où la neige se met à tomber sans aucune raison si ce n'est renforcé le drama de la scène. Yimou cherche la générosité et l'exubérance jusqu'à l'écoeurement, là où la justesse aurait été plus pertinente.

Pour continuer dans le côté paradoxal du film, ce que le cinéaste met en scène avec autant de d'extravagance est pourtant beaucoup plus simple que ce que proposait Hero. Je ne vais pas m'en plaindre car le fond politique de Hero était une des choses qui manquait de maîtrise dans le métrage, mais ça apportait énormément de densité. Yimou esquisse une ambition similaire dans les 20 première minutes du film mais l'abandonne dès lors que la romance est lancée pour ne revenir qu'en fin de film. Une histoire plus simple donc, mais qui manque de densité.

Mais, il est temps d'arrêter de descendre ainsi le long-métrage, et de dire ce que ce dernier réussi. Pour commencer les combats, Yimou arrive à les rendre tous impressionnants surtout qu'ils sont très bien chorégraphiés. La scène de danse en début de film est aussi à retenir (ou du moins sa première partie), et globalement lorsque la romance se pose elle arrive à être très juste et touchante. Tout comme la mise en scène, qui se permet quelques envolées lyrique, à l'image de cette chevauchée en fin de film.

Le secret des poignards volants surprend donc pour son approche assez paradoxale dans sa mise en scène et sa narration, toujours dans l'exubérance et sur le fil du ridicule. Le métrage parvient tout de même à impressionner quand cela est nécessaire et n'est pas vide de scènes touchées par la grâce. Néanmoins, Yimou semble céder au grand spectacle en toute circonstance, ce qui dénote dans manque de justesse et d'élégance dans de nombreuses scènes. Un film impressionnant, touchant et profondément beau qui souffre de son côté très paradoxal.

Deux heures qui vous emmènent dans un univers frais et original, avec des combats dantesques, des musiques magnifiques et des personnages accrochants. L’histoire possède de nombreux rebondissements qui nous mettent rapidement sur nos gardes, mais on trouve ici les valeurs qui nous font tant défaut dans notre civilisation, l’amour sincère, la vérité, le respect et la maitrise de soi. Le seul bémol se situerait dans le fait que l’histoire n’avance pas beaucoup et que certains personnages importants ne font peu ou pas apparition.

Dans la lignée de "Hero". Mais cette fois, pas d'histoires d'empires et de seigneurs, mais d'amour. Une belle histoire d'amour. Sur fond de Chine au 9e ou 8e siècle. Comme dans "Hero" donc, on a ici des scènes d'action, avec beaucoup de poésie, ce qui n'est pas forcément pour déplaire. Après, il est vrai, il faut aimer le genre. l'histoire d'amour elle, et un peu comme on dirait "cul-cul la praline". C'est très sympa, beau, machin, mais bon, ce n'est pas franchement original. Point de vue purement subjectif, mais il y a bien plus intéressant en matière d'histoire d'amour.

Ce film porte bien la marque du réalisateur. Il y a beaucoup de surprises dans le scénario. Plusieurs fois, le spectateur croit que deux personnes sont amis et c'est le contraire. Les décors sont beaux, les combats très précis.

Le film est magnifique !!!
Un petit bijou du cinema.
Super combats dans les arbres ( bambous).
"Le secret des poignards volants" est tellement beau
qu'on ne peut pas le décrire.
ce film échappe totalement au temps
qui passe car maintenants les gens ont l'impression
que des films on n'en fait pleins.
Mais jamais je n'ai vu de telles choses.