Derniers Avis : Jarhead - la fin de l'innocence - Page 6

En bon touche à tout qu'il est Mendes s'essaye à une critique des rudesses mécaniques de la vie de soldat et des marques qu'elle laisse à jamais. S'appuyant sur certains classiques, auxquels il fait clairement référence (Apocalypse Now, Full Metal Jacket), son Jarhead peine à trouver sa véritable personnalité, et demeure en fait, malgré la précision technique du réalisateur, un coquille à-demi vide. Bien huilé, mais pas pour autant transcendant.

Sam Mendes nous expose le lavage de cerveau qu'on opère sur les jeunes recrues dans les Marines. C'est à la fois effrayant et pas du tout surprenant. C'est certainement le film le plus réaliste de Mendes, et, avec "Revolutionary Road", son meilleur.

très bien réalisée,de bonne performance de la pars des acteurs,un scénario béton et efficace,que dire a pars que que ce film est intéressant et que les émotions interprétés par c'est fabuleux acteurs semble réelle et sincère,un très belle hommage.

Je pense que Jarhead n'a pas à rougir devant les grands films de guerre abordant la psychologie du soldat tels que Apocalypse Now et Voyage au bout de l'Enfer. En effet, le film apporte sa pierre à l'édifice et raconte l'histoire de ses soldats qui attendent une guerre, mais qui ne vient pas et Sam Mendes s'est très bien servi de l'environnement, le désert pour raconter cette attente car ces soldats sont perdus, pas seulement au sens propre mais aussi en sens figuré. Perdus dans leurs croyances et leurs pensées récurrentes, le soldat Swofford va peu à peu tomber dans la démence, c'est donc là que le film est intéressant car il aborde un sujet peu abordé dans ce genre de film : la frustration du soldat . Jarhead n'est peut être pas aussi réussi que ces œuvres auxquelles il fait souvent références mais il est la marque d'un grand réalisateur qui sait raconter une histoire à travers sa mise en scène. C'est métaphorique, parfois fantastique et c'est ce qui caractérise les films de Sam Mendes. Une œuvre solide donc mais on peut néanmoins émettre une réserve sur le rythme du film, un peu en dent de scie.

film trés interressent , drole , dramatique , action , qui nous montre une nouvelle facette des militaires , l'attente de l'attaque , l'éloignement des siens , l'enfermement psychologique , un vrai "bon" film

Pour son troisième long-métrage, Sam Mendes s'attaque au film de guerre. Ne vous attendez pas à voir des scènes de tir ou des scènes d'action, Mendes a préféré déployer son talent pour raconter une histoire de militaires, comment des amitiés se forment, ainsi que les tensions quand une riposte éclate. Dans le rôle principal d'Anthony Swofford, nous retrouvons Jake Gyllenhaal, qui commence à devenir de plus en plus important pour le cinéma. J'ai trouvé cette histoire sur les militaires très intéressante. On a souvent droit aux films de guerre classiques, mais pour une fois qu'un réalisateur nous offre quelque chose de plus original, en l'occurrence l'approche subjective d'Anthony Swofford. D'ailleurs, ce long-métrage est l'adaptation de son livre. Ils 'agit d'une histoire vraie. Dommage cependant que la fin soit en dents de scie. Il y a des hauts comme des bas, mais ce sont surtout les longueurs que nous retenons, ce qui est dommage, car Mendes avait réussi à éveiller notre curiosité pendant tout le reste du film. Ça n'en reste pas moins un bon film de guerre qui nous en montre plus sur les marines dans leurs bases et leur état psychologique.

La fin de l'innocence... Quand le réalisateur de "American Beauty" et du dernier James Bond s'attaque au film de guerre, on est loin d'assister à la vision classique du genre, avec marines en uniformes et liquidation d'ennemis à coup de sulfateuse. "Jarhead" est bien plus subtil que ça, et fouette le paysage des films de guerre de par son intelligence à porter le récit ainsi que par son côté technique maîtrisé.
"Jarhead" nous propulse en pleine guerre du Golfe ou une jeune recrue, Anthony Swofford (Jake Gyllenhall) se retrouve confronté au monde militaire. Aucune grande escarmouche ou autres séquences "explosives", "Jarhead" a un rythme lent, tout en finesse de manière à ne laisser en plan aucun des personnages, en particulier celui de Swoff. Film à message antimilitariste qui décrit les points noirs du système militaire entre caprices des suppérieurs et bourrage de crâne, entre soif de violence et pêtages de plomb, tous les thèmes chers à des films comme "Apocalypse Now", "Voyage au bout de l'enfer" (qui d'ailleurs possèdent leur clins d'oeils dans le long-métrage) ou "Full Metal Jacket" sont représentés. Pas tellement original et déjà vu pourrait-on penser, mais Mendes se débrouille bien dans sa réalisation et évite que le spectateur soit lassé par un énième traitement moraliste du sujet. Toutefois, on regrette une baisse de rythme, une fois passé l'heure de film, qui plombe un peu l'élan dans lequel le film s'était aventuré. Mais en général, "Jarhead" est un très bon film qui prend aux tripes et qui passionne. Sam Mendes livre une fois de plus une oeuvre de qualité avec une excellente direction d'acteurs.

Excellent film. Très bien filmé, très bien joué, filme la réalité de la guerre. Pas de Rambos, pas de héros, pas de grandes grandes batailles, pas de Marines qui sauvent le monde à 4. Plutôt une bande de Marines qui s'ennuient.
Filmer l'ennui était un pari risqué, mais tenu selon moi. On ne s'ennuie pas, la BO est excellente, et le film nous fait réfléchir malgré tout par son cynisme ambiant.

j'attendais plus de ce film,il manque un truc,mais sans vraiment savoir quoi,il reste un film a beaux paysages,les acteurs sont très très bon,les musique très bien choisies.on s'attend vraiment a ce que l'ennemi vienne,mais non,une dose d'humour avec tout ça,bon film,a voir.

Avec Sam Mendes à la manoeuvre, "Jarhead - la fin de l'innocence" se dote d'une mise en scène très bien formée en accord avec le côté réaliste de l'histoire et un scénario très bien écrit. En effet, le long-métrage raconte les sentiments profonds du personnage principal et toutes les émotions qu'il subit. D'autre part, les acteurs jouent leur rôle parfaitement que ce soit Jamie Foxx ou Jake Gyllenhaal. Au final, le film est donc divertissant, réussi et plaisant par la réalité qu'il démontre d'une guerre inutile.

j'ai eté surpris je n'aime pas vraiment les film de guerre mais celui la est une critique du système militaire est une plongée dans leur univers. le film est tres drole et les acteurs sont tous trés bon.

Davantage un drame sur fond de guerre du Golfe, plutôt qu'un véritable film de guerre, et cette originalité mérite d'être soulignée. On a quand même le droit aux entrainements classiques des Marines, aux insultes habituelles des sergents instructeurs (à la manière de Full Metal Jacket) et finalement pas trop de réelles scènes de combat. On assiste donc davantage à l'ennui de ces soldats pouvant conduire doucement à la folie et peut-être à la déchéance ( spoiler: à l'image du vétéran du Vietnam que l'on voit à la fin dans le bus
)... Faut juste espérer que le réalisateur a sur-caricaturé le comportement des Marines... Enfin, un peu bizarre au début de voir Gyllenhaal là-dedans mais il s'en sort très bien.

Jarhead, que l’on peut traduire par «tête de fiole», c’est le surnom que se donne entre eux les Marines. En 1990, Anthony Swofford, fils d’un vétéran du Vietnam, s’engage dans l’U.S. Marines Corp. Il est confronté aux brimades des fameux sergents instructeurs, déjà vus dans «Le maître de guerre» ou dans «Full Metal Jacket», et au bizutage de ses camarades. D’un niveau intellectuel un peu supérieur (il lit «L’Etranger», de Camus !) à celui de ses camarades –ce n’est pas dur…-, il est retenu pour devenir tireur d’élite. Convoyés en Arabie Saoudite à bord des 747 de la TWA comme de vulgaires V.R.P., les marines vont planter leurs tentes au milieu de nulle part, en plein désert. Là, l’entraînement continue, les tenues NBC en plus.

Avec l’éloignement et l’attente, l’ennui s’installe, ainsi que le doute ; le doute sur la fidélité des conjointes, le doute sur le sens de leur présence, le doute sur l’image renvoyée au pays.
Et quand la guerre commence enfin, le seul feu qu’ils ont à essuyer, c’est celui de leur propre aviation. Sinon, tel Fabrice à la bataille de Waterloo, ils vont errer entre les images de la mémoire de cette guerre : les carcasses calcinées des voitures de civils –et de leurs passagers carbonisés-, les puits de pétroles en feu noircissant le ciel en plein jour, la garde républicaine irakienne noyée sous un tapis de bombes…

L’histoire d’un pays aussi jeune se confond avec l’histoire de son cinéma. Plus que le Vietnam lui-même, c’est son traitement par Hollywood qui sert de référence constante : une salle entière de Marines hurle comme au Superbowl en voyant les hélicos attaquer le village dans «Apocalypse Now», la vision de «Voyage au bout de l’Enfer» s’avère pleine de surprises…
Et quand des hélicoptères passent au-dessus d’eux avec la musique des Doors, un soldat se plaint : «Encore la musique du Vietnam ! Ils pourraient trouver quelque chose pour nous !»

«Jarhead» est le film miroir de «Full Metal Jacket». Il est découpé comme lui en trois parties : l’instruction, l’attente et le combat. Mais là où ces trois parties étaient équilibrées chez Kubrick, elles sont d’inégale longueur chez Mendes, l’attente occupant l’essentiel du film. Ce film est à l’image de cette guerre décousue, et se présente plus comme une suite de tableaux que sous la forme d’une narration fluide.

On retrouve le sens de la dérision de Mendes dans de nombreuses scènes : Swoff sonnant le clairon avec sa bouche, le réveillon de Noël interrompu par un feu d’artifice involontaire, les marines en petite tenue et bonnet rouge et blanc (mesdemoiselles, les fesses de Jake Gyllenhaal !) se précipitant avec leurs M-16 pour en découdre….

Mais les ruptures de tons sont fréquentes, et la poésie et la gravité ne sont jamais loin : un cheval couvert de pétrole surgit de l’obscurité, les marines laissant des traces de pas blondes dans le sable noirci, jusqu’à l’irruption d’un vétéran du Vietnam qui monte dans le bus lors de la parade du retour de ces héros qui n’ont pas tiré un coup de feu, et qui leur renvoie l’image ravagé de ce qu’ils deviendront peut-être… Malgré quelques longueurs (filmer l’ennui sans être ennuyant n’est pas simple !), «Jarhead» est un film intelligent qui porte indéniablement la patte d’un grand réalisateur, et dont certaines scènes s’inscrivent dans la continuité des Coppola, Cimino et Kubrick.
http://www.critiquesclunysiennes.com/

Film de guerre original où l'ennemi ne viendra jamais.C'est un trs bon film bien réalisé par Sam Mendes un super réalisateur de la nouvelle génération avec un style original et un talent fou . Le cinéaste le sait très bien il est talentueux.L'originalité de ce film est très surprenant,Mendes se joue de la guerre,on ressent que c'est un nanti-Bush bourré de talents.Ce film est drôle,touchant,dramatique, et assez dérangeant celui ci contient un véritable sens de l'humour noir genre que le cinéaste affectionne particulièrement.Le scenario est jouissif tiré de l'histoire vrai d'un Marine ,les acteurs sont tous excellents.La beauté de la photo de Roger Deakins le remplaçant de l'ancien directeur de la photo de Mendes décédé C.Hall est à tombé par terre.Ce type a de l'or dans ses mains.Un film de guerre de grande qualité.

Film hyperréaliste a l'opposé des jeux vidéo et télé réalité..... Prenant, implacable, psychologique, avec une réalisation très efficace (super image et bande son dynamique)... La vrai vie d'un marines dans le désert en pleine guerre avec toute ses attentes et frustrations...