J'attends du cinéma qu'il m'apporte quelque chose, de la passion, du sentiment, de l'intérêt, du plaisir. Ce film ne m'a apporté que de l'ennui… Remarquez comment pouvait-il en être autrement puisqu'on nous filme des soldats qui s'ennuient, et encore s'ils ne faisaient que s'ennuyer mais ils font pire, ils agissent comme des loubards en uniforme (certaines scènes sont carrément débiles) et finissent par nous indifférer, d'autant que l'acteur principal Jake Gyllenhaal est aussi charismatique qu'un aspirateur balais.
Après ce film, on attend la fin de l'innocence surtout dans le point de vue de Mendes.. Peut-être son caractère superficiel n'est pas tiré de son innocence mais plus de sa malhonnêteté. Le film se réduit à reprendre les clichés des films précédents, en y calquant la morale mainstreem de manière grossière et survisible. Le sous texte en devient inexistant.
Le troisième long-métrage de Sam Mendes, sorti en 2005, aborde les horreurs de la guerre. Non pas celles directement issues des tueries et autres combats, mais surtout les effets dévastateurs sur le mental des soldats qui la mènent. A l’instar d’un « Full metal jacket », le récit évoque la formation puis le déploiement sur le terrain de jeunes Marines dans le contexte historique de la guerre du Golfe. Entre déracinement, angoisse, ennui, chaude camaraderie et dépression, le quotidien de ces militaires (Jake Gyllenhaal en tête) est parfaitement décrypté. Avec un dénouement qui porte un regard glaçant sur le retour à la maison de ces héros sacrifiés, ce film constitue une critique efficace contre l’absurdité de la guerre. Bref, peu d’action mais beaucoup de psychologie.
Je l'ai vu il y a plusieurs années mais je suis tomber dessus sur canal aujourd'hui et du coup je me mater la fin du film , l'histoire est connu et a déjà été usé jusqu'à la corde mais toujours aussi bon , et j'avais oublié à quel point la photographie était splendide .
Critique sur le conflit du Golfe parfaitement réussie pour Sam Mendes. Son « Jarhead » est efficace et arrive à nous montrer l’ennui sans être jamais ennuyeux. Un bon film de guerre.
Film de guerre original, tourné à hauteur de trouffions qui voudraient en découdre mais qui passent surtout leur temps à attendre. Un peu « Le déserrt des Tartares ». Pari diffcile de filmer l’ennui sans être ennuyeux… Sam Mendes y parvient (pas toujours) grâce à des bidasses attachants bien que souvent bas de plafond (mais nous ne sommes pas à la Sorbonne), soudés malgré eux par la pétoche, sinon la vraie peur, et une grande solitude dans la promiscuité permanente. On peut penser que l’absurdité de la mécaniquie miltaire est authentique – je n’en ai pas l’expérience – et la frustration devant un ennemi invisible est réaliste. Et encore ces jeunes pourront se consoler de n’être pas partis comme leurs cadets 10 ans plus tard pour des motifs inavouables et des mensonges éhontés ! Malgré des longueurs et des ratés, le film reste, pour son interprétation, sa mise en scène réussie, son montage tendu… et ses dialogues délicats, un honnête film de guerre, dans une tonalité originale.
Ce film de guerre sans guerre est une réussite aussi bien dans sa réalisation que la réflexion qui est celle de Mendes. C'est bien interprété, rien à redire.
Un film de guerre qui s'attache surtout à décrire le quotidien d'une division de soldats, dans une situation d'absurde attente prolongée. Une évocation rude et qui ne fait pas toujours dans la subtilité, le monde de l'armée n'en n'est pas l'exemple... aussi, avec un regard extérieur, la thématique ne passionne pas!
Une guerre contre un ennemi invisible, l'ennui, l'attente. La peur. L'entreprise est risquée. Mendes est doué et le film intrigant. Un tireur qui ne tire pas. Des soldats désabusés. Des images spectaculaires. Mais c'est trop long et l'ennui n'est parfois pas loin. Une belle entreprise peut-être pas tout à fait aboutie malgré ses mérites.
Avec Jarhead - La Fin De L'innocence, Sam Mendes réalise l'adaptation des mémoires d'un ancien marine, mais ne fait qu'effleurer son sujet dans ce film de guerre atypique. L'histoire débute en 1990 et nous fait suivre le parcours d'un militaire déployé avec son bataillon dans le désert, alors que la guerre du Golfe vient d'éclater. Ce scénario est prenant à vivre pendant ses près de deux heures, même s'il ne tient pas toutes ses promesses. Deux parties se distingues, la première heure nous fait suivre leur entrainement, puis la seconde, plus en mouvement, bascule dans le conflit. Ce qui retient immédiatement l'attention, c'est le ton du récit, plutôt décontracté, qui dénote avec l'ambiance du contexte. Cela a pour conséquence d'avoir du mal à faire prendre conscience de la gravité de la situation, vu que c'est plus drôle, qu'émouvant. On assiste à des scènes entre esprit de camaraderie et quelques accrochages, mais cette intrigue censée être dramatique manque cruellement d'émotion, de tension et même de folie psychologique. Car oui, le thème principal consiste à faire ressentir l'attente et les traumatismes liés à la guerre, mais ce n'est pas montrer de façon assez profonde. Cela est notamment du au fait qu'on voit très peu les horreurs et la violence des combats. C'est d'autant plus regrettable, car les personnages sont appréciables et interprétés par un casting de qualité. On retiendra surtout les visages de Jake Gyllenhaal et Peter Sasgaard en marines, ainsi que celui de Jamie Foxx incarnant un sergent-chef sadique. Les autres comédiens sont également à la hauteur mais leurs rôles sont moins mis en avant. Tous ces hommes entretiennent des échanges viriles, soutenus par des répliques drôlement vulgaires et inspirées. Sur la forme, la réalisation de Sam Mendes est assez classique et évolue dans un décor désertique n'ayant pas grand-chose à offrir. Cependant, on a tout de même droit à quelques jolis plans, même s'ils sont condensés sur une courte durée. Ce visuel est accompagné par une b.o. plutôt rock, mais dont les compositions n'aident pas à transmettre de l'émotion. Reste tout de même une belle fin, même si elle manque d'impact, à cause de cette narration trop légère et d'une résolution vite expédiée. En conclusion, Jarhead - La Fin De L'innocence est un bon film, mais pas forcément celui attendu.
C’est pas parce que c’est un film sur des mecs qui s’ennuient qu’on doit s’ennuyer devant.
Et c’est le gros point noir du film. La fin est bien trop longue.
Mais quelle mise en scène ! Y’a 1000 idées par plan, c’est écrit, filmé et monté avec cohérence. Il y a une dissonance entre ce qu’on voit et ce qu’on entend. C’est drôle. Ça dessert un propos. Ça se renouvelle sans cesse. C’est surprenant. C’est prenant. C’est marquant : tout a vocation à être culte.
Sam Mendes a tout compris à la mise en scène. Sauf s’arrêter à temps.
Franchement ce film est excellent ! On ne s’ennuie pas du début à la fin, et les personnages sont tellement attachants tous autant qu’ils sont ! On admire le courage des soldats américains pour les sacrifices qu’ils fonts! Ce film est vraiment poignant , après si vous vous attendez vraiment à un film de guerre vous n’allez pas être servi car ici on nous montre l’envers du décors de l’armée , les stages d’entraînement la difficulté à s’adapter et surtout les liens qu’ils se crée entre eux !
Beau, visuel, bande son au top. Il ne prend pas la tournure que je pouvais en attendre, et ce qui l’a rendu interessant et prenant. Je vous le conseille!