Avis : Hell Ride - Page 2

Avec ce film on est en plein Grindhouse, violence outrancière, nymphomane et vulgarité mais cette histoire à un peu de mal a décollé car il n'y a ni l'inventivité ni les dialogues de Tarantino ou Rodriguez. Le scénario n'est pas très bien construit mais ce film atteint son but.

L'homme à la nonchalance hypnotique Michael Madsen, la légende de Kung Fu David Carradine, la tronche Vinnie Jones et le papie vintage Denis Hopper. Quentin Tarantino à la production. Un inconnu dans le rôle principal et à la réalisation de ce biker-killer-sucker show. Bref, on attendait du bon de ce Hell Ride collé au bitume dans la chaleur torride d'un désert poisseux. Déception. De bons moments trop rares et la mise en scène far-ouest bercée d'une musique qui sent bon le Robert Rodriguez viennent difficilement relancer le récit sans fond. A voir, comme ça, entre mecs à la fin d'une soirée arrosée.

Hell Ride est un film dans le style grindhouse franchement pas génial car il ressemble juste à une caricature du genre, et cela même si la dernière partie est meilleure.
Au casting il y a pas mal d’acteurs connus qui sont venus faire un tour. Pour certains c’est juste pour dire « salut », tant on a le sentiment qu’ils sont paresseux ou ultra-décontractés. Madsen on dirait qu’il est venu sur le plateau pour faire plaisir à un pote, et il se contente de se trimballer sans faire aucun effort de tout le film pour avoir la moindre crédibilité. Hopper est meilleur mais il apparait finalement peu, Vinnie Jones fait de la figuration, Eric Balfour n’est pas mal du tout, et finalement avec Larry Bishop, plus caricatural, c’est celui qui tire le mieux son épingle du jeu. Quant au casting féminin, je suis déçu. Pas tant par les actrices, qui font leur possible, surtout Léonor Varela, mais par les personnages qui leur sont offert, assez misérables quand même.
Le scénario est très inégal. Dès le début on sent que la narration est chaotique, et que le film se présente pendant une grosse partie de sa durée comme une sorte d’anthologie de scènes grindhouse. L’exécution, la scène de drague hot, les échanges burnés dans des bars miteux, bref, il y a tous les lieux communs, comme si le réalisateur avait voulu réunir tout ce qui fait le genre. Le souci c’est que pendant ce temps l’histoire est aux oubliettes, et ne réapparait finalement que dans le dernier quart d’heure, qui rattrape un peu le coup. De fait, j’ai trouvé le film pas au niveau en la matière, avec un manque d’intrigue certain, et un côté « caméléon qui imite » très marqué, alors que le film est inférieur à ses modèles.
La réalisation est assez clichée elle aussi, mais le film n’est pas sans mérite. Mise en scène fluide, cadrages réussis, nervosité, je dirai que le réalisateur connait le registre, et offre un spectacle sans originalité, très référencé, mais pas mauvais du tout. De même, les décors, la photographie, l’ambiance, ne sort jamais des sentiers battus, mais le film a une esthétique certaine, et on sent un travail soigné pour rester dans l’ambiance voulue. C’est propre, mais globalement trop attendue pour surprendre, et c’est dommage. Sinon, bonnes séquences d’action, effets violents nombreux et réussis, de ce point de vue Hell Ride remplit le contrat, jouant d’ailleurs clairement la carte sérieux, l’humour noir n’étant que d’une mince présence. Niveau musique et bien je dirai la même chose que pour le reste : c’est bien choisi mais très conventionnel. Il n’y a pas d’audace, c’est du beau pastiche, mais c’est juste du pastiche.
En clair Hell Ride n’a rien de très mémorable. C’est un produit grindhouse qui se veut tellement grindhouse qu’il ressemble à une caricature du genre, et qui à force de vouloir faire tout comme untel et untel, finit par manquer de personnalité, un comble dans ce genre. Je n’ai pas passé un mauvais moment, mais c’est là un métrage qui ne retiendra pas outre mesure l’attention. 2.

Un film plutôt humoristique avec des répliques déjantés. On est content que le film ne dure pas trop longtemps non plus...

N'est pas Quentin Tarantino qui veut, même si celui-ci est à la production de cette série B.Pas de réel scénario,une histoire floue de vengeance entre motard,même le génial Dennis Hopper ne peut sauver ce film d'un ennui total.

C'est pas trop mal, mais pas aussi bon que du Tarantino.

Influencé par Tarantino mais sans son talent, Larry Bishop nous livre un film déjanté mais plutôt creux. On prend certes beaucoup de plaisir à voir une belle brochette d'acteurs avec de vraies gueules jouer les gros durs devant de la jolie minette dénudée, le tout accompagné par une bande son adéquate, mais malheureusement le scénario est bien trop mince et décousu pour qu'on puisse être passionné. De plus, la réalisation est parfois très bancale... "Hell Ride" n'en reste pas moins un bon divertissement pour une petite soirée pénard...

Ouais bof rien d'exceptionnel dans cette épopée sauvage d'une bande de motards qui flingue et égorge pour venger la mort de la meuf du boss.Ca se laisse regarder sans déplaisir.Allez,3 étoiles ca me parait correct.Kénavo et bon film.

Pénible et presque indigeste, Hell Ride revisite sans vergogne tous les films du genre sur fond de sauce tex-mex. Grosses motos, poitrines siliconées, déserts brulants, tequila paf et pistolets, aucun poncif n'y échappe, pas même la B.O. Les personnages sont constamment dans la caricature et au final, déservent une production qui s'enlise dans un bourbier créé de toutes pièces par la clique Rodriguez/Tarantino. Il ne
manque que Danny Trejo et la boucle est bouclée.

Un film de série B peut être autant agréable à regarder si elle est bien faite que désagréable si elle est ratée et Hell Ride est dans la 2nde catégorie. Production Tarantino on sent que Larry Bishop veut jouer dans la même cours mais son histoire de bikers mélange très maladroitement passé et présent de plus le rythme nonchalant et l'absence de nervosité nuisent à l'ensemble, il y a aussi les personnages qui n'ont rien d'attachant. Dans de meilleures mains Hell Ride aurait sans doute été un bon petit film bien foutu.

Larry Bishop se paye un trip personnel. Belle mise en scène,les cutteurs sont biens,surtout Michael Madsen. Le scénario est pas mal. La BO n'est pas assez recherché. Trop de moments mous toutefois. Une fin pas mal mais un peu bâclée. Violent et drôle. À voir,à l'occasion.

de beaux culs, de belles paires de nichons... à part ça un excellent david caradine (humour inside^^)
et autour de tout ça, un film, à fuir...

Un film relativement honnête, même si la morale à neuneu, fil conducteur du film, est branlante dès le départ (la loyauté à ses femmes quand on se paye des putes à tour de bras... faut le dire très vite alors et s'enfiler une ligne...). L'acteur/réalisateur a le charisme d'un manche à balai, de même que Balfour, choisi vraisemblablement pour sa ressemblance avec Bishop dans les scènes à moto. Le reste est relativement classique, et destiné surtout à un public américain (sans avoir connu les grands espaces américains amha on passe à des milliers de km des sensations auxquelles se réfèrent ce genre de films).

Sur ce, le problème principal est le nom de Tarantino en gros dessus, sans quoi ce serait un petit film assez sympa grâce notamment aux bons acteurs. Je ne sais pas quels sombres échanges de services se sont déroulés en coulisses, mais franchement la mise en avant, à la limite de l'arnaque, de ce nom, dessert aussi bien le film que Tarantino.

Cela aurait pu être un film de Tarantino mais les longs dialogues epics n'y étaient pas. Hell Ride est produit par Tarantino, son histoire est une tranche de vie de deux gangs de motards qui s’affrontent entre loyauté et trahison des uns et des autres. Tirées par les cheveux, le trait est forcé sur la vie de ces bikers dangereux bandits sans foi ni loi. Leur quotidien se résume aux belles filles nues qui se déhanchent, aux drogues, aux flingues, aux dialogues "à celui qui pissera le plus loin" et à la poussière.... C'est grossier, caricatural et le film n'apporte pas grand chose à vrai dire, ses 1h23 affichés sont suffisant. Mais l’excentricité de leur mode de vie a un coté fascinant tout de même, violence gratuite et affrontement verbale, il y a comme un Tarantino caché là dessous...

On comprend très vite pourquoi "Hell Ride" est arrivé chez nous directement en DVD, son réalisateur Larry Bishop met ici en scène son deuxième long-métrage avec l’aide de son pote Tarantino, à grand coup de scènes de baise, de dialogues navrants et d’intrigues se confondant dans le ridicule, il nous assomme de tous les clichés les plus faciles du genre. Mais le pire c’est que l’histoire autour des gangs de bikers est bien loin du compte comme peut en témoigner Kurt Sutter grâce à sa série brutale et réaliste "Sons of Anarchy". Pourtant au vu du casting on pouvait s’attendre à une série B distrayante mais ni Michael Madsen ni Dennis Hopper n’arrivent à relever le niveau, on se demande même ce qui les a amené dans cette galère dirigée aussi bien derrière que devant la caméra par Larry Bishop qui livre une prestation caricaturale. A mille lieux du divertissement proposé par les autres films Grindhouse, "Hell Ride" est un affligeant essai du genre qui fait peine à voir tant le style n’est jamais maîtrisé.