Avis : Speed Racer - Page 4

scénario en berne ; réalisation au sommet. Quel film, quel film ! On débranche le cerveau, et vlan un 4 étoiles. qui l'eut cru.

Retour à la mise en scène pour les frères Wachowski, cinq ans après la fin de la fameuse trilogie Matrix. Dans un registre très différent on sent qu'ils se sont fait plaisir et montrent qu'ils n'ont rien perdu de leurs rêves d'enfant. Soit mais bon , pour le coup on se retrouve un peu sur le bas côté de la route (de course évidemment) nous autres pauvres spectateurs. A moins d'être fana de jeux vidéos et/ou de mangas ou d'avoir moins de 12 ans, on s'ennuie tout de même beaucoup. Le scénario est d'une minceur infinie. Les Matrix étaient un peu ardus à comprendre mais là pas de problème, le niveau maternelle suffit. Et deux heures pour une course automobile c'est un peu long à force. Certes les effets spéciaux sont très réussis. Le déluge de couleurs et de prouesses techniques nous empêche de nous endormir ou de quitter la salle (j'ai failli au bout de 30 mns...). Malheureusement ce n'est même pas beau au final, trop de couleurs tue la couleur. Et puis ca va vite, très vite, trop vite, à tel point qu'on ne voit plus vraiment grand chose à l'écran par moment. Un beau casting : Emile Hirsch, Christina Ricci, John Goodman, Susan Sarandon, Matthew Fox ou Moritz Bleibtreu mais qui n'a rien à défendre, c'est bien triste. Une grosse déception pour les Wachowski dont attendait mieux après les Matrix ou V pour Vendetta. Bref, creux, vide, même pas agréable à voir, à éviter quoi...

Une fois le film fini, je me suis demandé :"Mais pourquoi ne suis-je pas allé le voir au cinéma?". En effet, Speed Racer est un film à voir sur un grand écran, avec une qualité d'image irréprochable. Le film est tellement inventif au niveau visuel qu'il faut le voir pour le croire.

C'est en effet une sorte de dessin animé sur lequel on aurait mis des acteurs réels et on aurait rendu matériel les décors, tout en gardant les couleurs criardes d'un dessin animé. Réjouissant. Pour se réjouir encore plus (très dur), les acteurs sont excellents, John Goodman en tête, Benno Fürhmann ensuite. Aucune faute de goût n'est à déplorer (si ce ne sont des gros mots profanés en français par le personnage de Melvil Poupaud, le petit péché mignon des frangins Washovskis) et le tout est vraiment bon enfant, un vrai dessin animé pour enfants.

Au final, le véritable défaut du film est sa longueur. En effet, pour un dessin animé, 2h15 c'est énorme. La longueur ne rend pas le synopsis plus clair malheureusement, le film partant un peu dans tous les sens. 45 minutes de moins auraient été bienvenues. Cependant, le film reste sympathique et mérite d'être vu.

Andy et Larry Wachowski avaient jusque là suspendu le gros de l’œuvre, non pas tant avec «The Matrix Revolutions», qu’avec son prolongement vidéo-ludique : «The Matrix Online». MMORPG pour PC, le film rallongé la mythologie de Matrix sur le terrain profus du jeu vidéo en réseau. «Speed Racer» (USA, 2008) rejoue sur le même terrain, au cinéma. Entre les deux, il y a eu l’aparté «V for Vendetta», accomplissement d’un désir de film davantage qu’une complétion des Wachowski. De la poétique du jeu vidéo, «Speed Racer» en reproduit l’abondance des possibles -le film, ne dessinant qu’une ligne narrative labile, pourrait recommencer à chaque scène, embrayant à chaque fois une nouvelle option dans le récit- et le mêle à ce que le cinéma, dit, du «numérique» a de plus archaïque et de plus esthétique à offrir : ces formes mobiles et sibyllines que les frères Whitney manipulèrent avec la plus grande beauté. Fondée sur un scénario d’assez médiocre teneur, l’intrigue ne déplie pas tant le récit d’une famille irréductible que les jonctions à plusieurs niveaux du manga, du japanime et du jeu vidéo. Le montage, dans lequel les visages des personnages viennent parfois accompagner un volet naturel, se trouve, de manière singulièrement vertigineuse, tant entre les plans qu’à l’intérieur même de ceux-ci. «Speed Racer», fusée automobile lancée au quatre coins du film, explose même la notion fondatrice de plan. Les outils du cinéma numérique permettent aux Wachowski de pénétrer le processus de l’association visuelle. En grand eisensteinien du numérique, ils soumettent, dans la course finale, leur protagoniste et leurs spectateurs à l’expérience audio-visuelle de l’extase. Et si les critiques, à sa sortie en salle, l’ont accusé de kitsch et l’ont considéré comme l’incarnation d’un cinéma-pub, c’est qu’ils n’ont pas saisi la restriction du scénario au profit d’une expérimentation post-moderniste en profondeur des facultés d’un nouveau cinéma qui s’invente dans le mouvement tonal des images.

On ne les voit pas énormément au cinéma, et pourtant les frères Wachowski ont un talent indéniable, ainsi qu'une grande communauté de fans, qui les suivraient, à coup sûr, partout. Et pour cause, ce sont les créateurs de la saga Matrix, qui entamait en 1999, une nouvelle ère du cinéma d'action et de science-fiction, révolutionnant aussi bien la réflexion que l'esthétique du 7ème art. Et s'ils se font rares, tout ce que ces cinéastes touchent de près ou de loin se transforment en or et même lorsqu'ils ne sont que scénaristes (souvenons-nous du brillant V pour Vendetta). Bien évidemment, leur retour derrière la caméra, après Matrix 3, était très attendu par beaucoup, mais également au tournant par les plus pessimistes. Une fois de plus, les Wachowski font preuve d'une inventivité et d'une ingéniosité rares au cinéma et signent avec Speed Racer, une oeuvre unique. Enormément critiqué pour son aspect coloré, pourvu d'un effet trop factice ou pour son hystérie visuelle, on retrouve pourtant le digne savoir-faire des réalisateurs qui maîtrisent leur oeuvre de bout en bout proposant une mise en scène dynamique, inspirée mais surtout réalisée en hommage au manga originel dont le film est adapté, permettant d’en mettre plein la vue au spectateur et l'immergeant très rapidement dans cet univers surréaliste à mi-chemin entre le jeux vidéo et les Fous du volant. Car il faut bien le rappeler, ce Speed Racer est adapté d'un manga relativement ancien et c'est à ce titre que les réalisateurs octroient à leur oeuvre un côté très factice, tout ceci dans l'optique d'une fidélité à l'oeuvre dont ils s'inspirent. Il y a un donc une véritable virtuosité visuelle dans ce film. Malheureusement cet artifice ne peut pas combler un scénario un peu convenu et bien plus mince que celui des Matrix avouons-le. Speed Racer s'avère donc bel et bien une claque cinématographique, même s'il n'apporte pas la révolution que la saga qui a rendu célèbres les cinéastes à la fin des années 90.

Ouaaah!!!!!!! C'est encore mieux que je ne pensais...il est GENIAL ce film, c'est une véritable bombe visuelle !! Après avoir réalisé les 3 MATRIX, une exellente trilogie de SF (sans doute la meilleure pour moi!), les frères Wachowski nous font un tout autre film, d'un genre très différent (rien à voir avec "Matrix"), mais tout aussi (ou presque!) surprenant et spectaculaire !!! Les effets spéciaux sont géniaux (les gadgets des voitures de courses sont vraiment trop cools!!) et les couleurs sont absolument MAGNIFIQUES...pour certains il y en a peut-être trop et ça peut parfois paraître un peu trop fantaisiste (si c'est à cause de ça que ces personnes n'aiment pas ce film c'est dommage pour eux!) mais moi (malgré qlqs longueurs en début de film et des scènes parfois trop enfantin), au contraire, j'adore, et j'en redemande !! Pour un scénario tiré d'un jeu vidéo, je le trouve très original, car c'est bien la première fois (en tout cas pour moi) qu'on voit ce genre de film (je dis bien "film", je ne compte pas "Cars" car c'est un dessin animé) au cinéma, avec des voitures de course possédant une grande technologie. Il y a eu "Michel Vaillant" (j'ai bien aimé mais pas autant que "Speed Racer"), mais à part les courses (qui est le seul point commum avec ce film) c'est pas vraiment du même genre, c'est sans gadget et le scénario n'est pas le même. "Speed Racer", avec ses courses de voitures très passionnantes et pas mal d'humour, est une pure merveille cinématographique à voir à tout prix sur grand écran, que je conseille en particulier à tous ceux qui aiment les courses de voitures !

Je sais pas quoi dire pour résumer ce film tellement il est excellent ! C'est un pur délire visuel complètement jouissif et de trèèèès grande intensité. J'ai passé un moment en Or, j'en ai pris plein les yeux et que dire des bruitages des bagnoles qui m'ont donnés des frissons ! Bourré d'humour mais aussi d'émotions, Speed Racer est fait pour un large public, grand et petit. Par contre faut savoir rêver le temps du film pour vraiment l'apprécier, ce qui n'est pas donner à tout le monde c'est sûr. Le scénario est simple mais bien construit, c'est prenant du début à la fin. Les personnages ont tous une place importante et sont attachants (meilleur acteur : le singe). En tout cas je peux vous garantir que ça en vaut le coup dès le moment où l'on se laisse prendre par la joie et la bonne humeur qui se dégage de cette réalisation incroyable signée par les frères Wachowski qui ne sont plus à présenter. Pour être franc j'ai hésité à le voir étant donné les mauvaises critiques. Quelle erreur d'avoir douté aussi longtemps avant de me laisser tenter ! Pour finir, je tiens à dire que les transitions sont très bonnes et témoignent d'une envie de la part des réalisateurs de donner au film le même rythme et le même style que les bandes dessinés/mangas/animes, ce qui se ressent et ce qui permet de savourer chaque plans du film avec toujours la même sensation de fraîcheur. En somme, une pure réussite. PS : les bruits des vérins hydrauliques de la Mach 5 me font frémir... !

Je m'attendais a un nanard sans nom, j'ai plutôt été agréablement surpris. Il faut resituer ce film dans son contexte : c'est un film pour enfants, on le ressent et les Wachowsky ne s'en sont pas caché. Et même si le scénario est bateau, sans surprise, le film est réellement prenant. Des courses de bolides extraordinaires, de très belles couleurs, un côté Tim Burton sur certaines scènes apportent de réelles qualités au film. Reste cette grosse erreur de casting du gamin et son singe qui sont les 2 points noirs du film, car ils sont insupportables. Merci de faire une version Blu Ray ou DVD où on peut virer les scènes où ils apparaissent (qui n'apportent rien au film et sont réellement lourdes) et le film sera parfait! :)

Des couleurs criardes, une réalisation qui donne le tournis, un scénario peu étoffé, pour un film plutôt enfantin... Mais passée la surprise de départ, on se laisse prendre au jeu de l'action à tout bout ce champ et des effets visuels ahurissants. Sous ses airs enfantins, le film est un bon gros divertissement, souvent drôle, un rien parodique, avec des acteurs qui en font des tonnes (mais c'est plutôt plaisant...).

Maintenant le parti-pris de ne fixer à leur cinéma aucune limite, les Frères Wachowski nous propulsent avec SPEED RACER dans un tourbillon de vitesse ! Véritable délire visuel en 256 couleurs, leur SPEED RACER constituait assurément un défi tant sa forme est étourdissante : kitch à souhait dans sa réalisation survolté et son look ultra-flashy, les Wachowski jonglent en plus entre le rétro et le futuriste, les époques et les styles, en donnant à leur œuvre un aspect jeu vidéo qu’ils semblent totalement assumer, associé à des décors pop des plus fantasques ! Totalement assumer, oui, car tels des sales gosses, Larry & Andy ne respectent ni règle ni limite et n’en font qu’à leur tête, nous prouvant ainsi que même à quarante ans passés, on conserve toujours son âme d’enfant ! Si on ne peut nier une pointe d’admiration pour les Frères d’assumer aussi fièrement leurs choix artistiques, le résultat peut tout aussi bien provoquer l’effet inverse et vite paraître superficiel, particulièrement lorsque l’on voit l’épaisseur d’un scénario qui comporte malgré tout des longueurs… De ce fait, c’est plutôt une chance pour les Wachowski que malgré les rumeurs persistantes, leur film n’ait pas été sélectionné pour la sélection officielle du 61ème Festival de Cannes ; car après l’accueil mitigé en 2003 de "Matrix Reloaded" où le duo ne s’était même pas présenté, il valait mieux que ceux-ci fassent profil bas plutôt que de courir le risque de présenter un film sur lequel la critique cannoise se serait inévitablement et véritablement déchaîné. La discrète sortie en salles dont il a bénéficié a donc été préférable, au moins pour laisser au Wachowski une chance de rebondir une prochaine fois. Quant aux acteurs, eux ne perdent rien, au contraire, ils sont partagés entre le plaisir [communicatif] de tenir des rôles cool et pas prise-de-tête, tout en tournant sous la houlette de réalisateurs encensés ! Mention spéciale au français Melvil Poupaud, qui s’éclate bel et bien comme un petit fou.

Il me semble bien que - à part les Inrocks - tout le monde a détesté "Speed Racer", la dernière folie des Frères Wachowski, décidément de plus en plus déviants. Sans doute faut-il pour l'apprécier autant que je l'ai apprécié (deux heures de bonheur enfantin, d'émerveillement continu : depuis combien de temps n'ai-je pas ressenti une telle excitation de la "découverte"?) être prêt à avaler les couleuvres d'un scénario de film pour enfants (enfin, plus Robert Rodriguez que Disney, quand même !), émaillé de passages moralisateurs malheureusement caractéristiques du cinéma US grand public (Joel Silver à la production, quand même !). Mais tout ceci n'est rien face à la beauté "pop" de chaque image, à l'inventivité de chaque plan, au déluge d'idées nouvelles que constituent ces deux heures d'expérience... "extrême". Si les Wachowski ont échoué - cette fois - à convaincre le monde de leur génie, c'est que le monde n'est pas encore assez "barré", et c'est la faute du monde, sans aucun doute !

Okay c'est un film pour enfants, okay c'est une histoire pourrie de voiture, okay la fin est déjà toute vue dès les 10 premières minutes (que dis-je les 2 premières ^^'), mais vous avez vu les acteurs et les effets spéciaux ?? C'est joli, rafraichissant quoi ! Christina Ricci est fantastique, Emile Hirsh interprète à merveille, Susan Sarrandon a toujours l'air aussi désespérée... C'est à voir surtout avec l'ending à la fin !!!

Après leur désormais historique trilogie "Matrix", revoilà les frêres Wachowski derrière la caméra pour de nouvelles sensations visuelles. Ce à quoi se prête aisément cette histoire de course automobile qui enivre gaiement le spectateur. Même si celui-ci est un peu dérouté sur la grille de départ quand il se rend compte qu'il est tombé dans un film pour enfants. Qu'importe ! C'est gentillet, chamarré et ça va à toute berzingue. D'ailleurs, la célèbre course de modules d'une certaine prélogie n'a plus qu'à aller au placard, comparée à la compétition décoiffante qui a lieu dans "Speed racer". Ici, Jar Jar Binks a pris la forme d'un chimpanzé dont les facéties deviennent lourdes à force d'accumulation. Enfin, autre petit reproche, le public visé semblant être plus que jeune, il est étonnant que l'histoire soit , par certains aspects assez secondaires, plutôt incompréhensible. Roulez, petits bolides !

Par les créateurs de la trilogie Matrix. Je trouve marrant le fait de préciser ça sur l'affiche alors que ce film est complètement différent de la trilogie Matrix. Le point qui rapproche les deux film : l'audace.
Visuellement, speed racer m'a donné une claque si puissante que l'histoire (pas forcément extraordinaire) est passée comme une lettre à la poste.
J'ai l'impression d'avoir attendu longtemps un film de ce genre. L'univers visuel est incroyable, que ce soit dans la façon dont les images se superposent pour effectuer des transitions, la façon dont les différents plans se mélangent pour devenir une sorte de bande dessinée au cinéma ou encore la façon dont les couleurs sont choisies, tout ce qui vient du visuel est envoutant. Tellement envoutant que les 2h de courses/bastons/morales sur la corruption m'ont paru courtes... Et en plus, j'ai eu la chance de le voir en Imax !

Plutôt sympa !
On vie dans un atmosphère complètement loufoque mais ce n'est pas pour nous déplaire .
Les courses automobiles sont globalement réussite et le casting est convaincant .
Cependant ça reste un film du dimanche bien à voir une seul fois .