26 Décembre 2020 : Premier Visionnage du film de Capra.
J'ai suivi le conseil de bien des cinéphiles professionnel ou amateurs et je confirme, oui ce film est parfais pour cette date ! Il est parfait à toute les dates d'ailleurs ! Il s'agit assurément d'un long-métrage qui bouleverse, qui retourne, qui se grave en nous indélébilement. J'avais quelques craintes à première vue, une peur de bon sentiments distillés à tort et à travers, très vite ses questions sont balayés par son climat en rien angélique. Oui, vraiment ( rire ) ! Capra ne pond d'ailleurs en rien un éloge du bon samaritain parfait en tout point de vue, il capte autre chose de bien plus essentiel. Dans le ressentiment et la colère d'un homme qui s'effondre sous l'effort se niche une quête hautement estimable. Le sillon creusé dans cette direction officie tel un message, se qui se brise n'ai pas forcement détruit ... C'est lorsque Georges ( magnifique James Stewart ) touchera le fond, ou qu'il l'évitera plutôt, qu'il renouera avec sa passion et sa dévotion pour les autres. La Famille et la communauté n'ont jamais été aussi subversif qu'ici ( rires ). Je ne plaisante qu'a moitié, il y'a de la rébellion dans le giron de cette création, Potter ( tout aussi excellent Lionel Barrymore ) prend des traits d'homme avide et sans scrupules, à l'image de bien des tyrans, restons-en là.
Beaucoup de film m'ont chamboulé je l'avoue, pourtant les larmes ne me viennent que très rarement. Ce fut le cas avec La Vie est Belle. Plusieurs fois même. Pour cette histoire forcement, pour sa beauté, pour ses personnages. Georges, Mary, les enfants, Oncle Billy, Clarence, Emil Gower, Pa et Ma ainsi que touts les autres m'ont amenés a essuyés mes joues plutôt dans cette journée. C'est avec un sourire certain que j'écris ces quelques lignes, le cinéma encore une fois me pousse à baisser mon masque et m'amène ce réconfort dont tout un chacun à au fond besoin.
26 Décembre 2020 : Premier visionnage de La Vie est Belle, assurément pas le dernier.