Derniers Avis sur Nomad

Qu'un film soit une œuvre de propagande n'est pas une critique en soi, il y en a eu de bons… mais pas celui-ci. L'action se déroule au XVIIIème siècle mais le film est bâti comme un péplum avec tous ses poncifs, à la limite les poncifs on peut faire avec, mais là faut pas charrier non plus, spoiler: on a droit au traitre qui a une sale gueule, aux épreuves impossibles (pire que les travaux d'Hercule).
Les acteurs ont autant de charisme que des anchois mais prononcent des phrases alambiquées et pompeuses se voulant d'une profondeur absolue) on a droit a une spoiler: lutte fratricide
qui arrive comme un cheveu sur la soupe, quand au final, merci la confusion. Il n'y a aucun souffle épique. Bref, c'est pas bon tout ça, juste quelques belles images.

« Nomad » est un film Kazakh (oui ça existe) qui tente de nous expliquer, avec des moyens quasi Hollywoodiens, comment les tribus Cosaques ont jadis réussi à se fédérer pour luter contre leur envahisseur commun. Sur ce postulat de départ plutôt alléchant, on se dit qu'on va voir déferler à l'écran des nuées de fiers cavaliers dans une avalanche de combats sanglants et sans pitié... et c'est bien là le malheur ! Les grandes batailles au cœur des steppes désertiques ne sont pas au rendez-vous et les quelques escarmouches censées nous réveiller dans notre canapé, sont trop mal filmées pour convaincre vraiment. On doit donc se contenter de suivre la naissance d'un descendant du grand Gengis Khan, pendant 01h40... du coup, tout y passe de son entraînement de soldat à sa vie sentimentale, jusqu'au succès de son entreprise guerrière et finalement son accession au pouvoir. Alors, certes, les images sont magnifiques et on apprend plein de choses intéressantes sur la vie des nomades au 18ème siècle... mais j'aurais tellement aimé un peu plus de souffle épique, d'autant qu'il y avait vraiment matière à tourner un grand et spectaculaire film de guerre. Du coup, je ne peux cacher mon amertume et ma déception.

"Nomad" est un (je cite) "film consacré à l’épopée du peuple kazakh en racontant sa lutte séculaire pour son indépendance. Il a été réalisé à l’initiative et grâce aux efforts du Président de la République du Kazakhstan Noursoultan Nazarbaïev". Telle est la présentation du film. D’entrée le spectateur est transporté par de sublimes plans sur les plaines et montagnes coincées entre la Chine et la Russie, sur les notes merveilleuses de la bande originale (signée Carlo Siliotto, nominé aux Golden Globes 2007) aux consonances de folklore kazakh. On sent que "Nomad" est empreint de beaucoup d’application, de profond respect envers la population locale et son histoire, tout en voulant faire du spectaculaire, et tout en théâtralisant cette immense aventure d’un peuple. Mais à trop vouloir en faire, on finit par tout gâcher : le théâtralisation est à mon sens trop accentuée pour le grand écran, mais le style de la mise en scène est davantage intéressant pour les estrades planchéiées. De plus, le jeu des acteurs rappelle celui que les comédiens d’antan employaient, ce qui pourrait passer aujourd’hui comme un moyen de cacher un manque de conviction. De grosses incohérences viennent compléter ces petits points négatifs de "Nomad" spoiler: : je ne comprends pas comment un sage comme Oraz peut tout savoir de l’art de la guerre, alors qu’à l’inverse un sultan en ignore tout, surtout dans le contexte de conquête des territoires ; on ne comprend pas trop comment le sage Oraz parvient à sauver l’enfant dans la cohue (mais ça encore…), et comment il obtient la garde de l’enfant loin des fortifications où réside le père biologique de l’enfant, bien que ce soit argumenté. N’oublions pas tout de même que nous sommes au XVIIIème siècle, avec une forte foi en matière de religion, de légendes, de prophéties et croyances diverses. Alors soit. Ce qui me choque le plus, c’est qu’on ne voit personne vieillir durant la croissance de l’enfant, et ce jusqu’à ses vingt ans. L’enfant aux yeux bridés devient adulte à travers les traits d’un homme latino-américain. A cela je dois rajouter la captivité des deux héros principaux : ils doivent être bien traités car ils sont toujours rasés de près. Pour compléter le tableau des incohérences, lors de leur duel (qu’on voit venir gros comme une yourte royale), il me parait illogique que l’un ait reconnu l’autre dès le premier coup de lame, et pas l’autre. Encore que je peux l’admettre car on n’est pas toujours attentifs à ce genre de détail. Quoique quand sa vie en dépend… Bon en fait je ne sais pas si c’est incohérent, mais tant pis : je décrète que ça l'est
. Malgré ces points négatifs, "Nomad" n’est pas mauvais pour autant, car il est doté d’un potentiel énorme, aux airs de fresque spectaculaire puisque la reconstitution de l’époque semble bonne, tant au niveau des décors que des costumes. Seulement les notes musicales sont trop omniprésentes, et il y a trop de ralentis sur les phases de combat. La narration en voix off est intéressante, donnant un aspect de conte musicalisé. Le potentiel était donc bel et bien là, mais mal maîtrisé malgré un budget conséquent de 40 millions de dollars par un manque de souffle épique qui donne tout l’attrait des grands films de guerre historiques.

Ce film est co-réalisé par Sergey Bodrov. J'ai commencé mon périple à travers la filmographie du réalisateur avec le septième fils. Ce-dernier m'avait agréablement surpris. En effet même si d'un point de vue scénaristique ce film était très mauvais, il se rattrapait par la forme qui était très réussie. J'avais été surpris par la réalisation, par la photographie très belle et réussie qui en plus donnait une espèce de teinte irréelle avec sa propreté, par l'univers riche et original et par les effets visuels extraordinaires. J'ai eu l'impression en regardant le film qu'il avait été surtout critiqué parce-qu'il ne respectait rien à la saga littéraire dont il est "adapté" (d'autant plus que c'était pour donner une très mauvaise histoire) et que du coup celui-ci avait été injustement détruit par les critiques qui n'ont pas remarqués les points positifs très important de l'oeuvre. Après peut-être que je l'ai aimé tout simplement parce-que j'aime les univers de fantasy mais quoi qu'il en soit j'avais été agréablement surpris.
Puis il y a eu Mongol qui était un très grand film. Paysages splendides, histoire remarquablement bien construite et réalisation très réussies. Franchement rien à redire sur celui-là.
Et pour continuer j'ai décidé de regarder Nomad. Les images comme pour Mongol sont sublimes, l'histoire est très bien construite et les acteurs sont convaincants et bien dirigés dans l'ensemble (à une exception qui peut s'avérer énervante selon votre degré de tolérance). Au final j'ai eu l'impression que cette fois le film a surtout été critiqué parce-que pendant un long moment il ne propose pas d'action. Comme si pour ce genre de film le public ne pouvait plus s'intéresser à une histoire. Personnellement le film a su me satisfaire et à avoir mon attention, le scénario est plutôt bon, que ce soient dans la prophétie et donc l'évocation quelque-part de la religion qui crée un côté mystique, puis dans les personnages et dans l'élaboration de leur parcours et dans la manière dont ils sont mise en scène. Les paysages sont très bien utilisés à l'avantage de l'oeuvre et les réalisateurs sont très inspirés, ça se voit. Par ailleurs j'aime beaucoup les fondus enchaînés, je trouve qu'ils sont très bien fais dans ce film, ça rends bien et ça convient parfaitement au déroulement des événements. La bataille finale est complètement épique et par ailleurs très belle visuellement.
Bref, Nomad est une oeuvre sous-estimée qui m'a surpris et qui vaut la peine d'être vue. Et cela me rends confiant pour "le prisonnier du Caucase" autour duquel je concentre beaucoup d'espoir, en attendant de pouvoir le voir.

Super film,acteurs bons,histoire trop basique,et période déjà visitée. Paysages magnifiques,une explosion sublime et géante. Le héros est très bien joué et est très digne des valeurs de ses ancêtres. Ce film est basé sur les valeurs donc pour les Khazaks,le peuple du héros,de ce que j'ai retenu du film ce serait :respect,justice,liberté,et dignité. Ce film fait pensé à Mongol,de la même période,mais en mieux. Dans l'ordre chronologique,c'est Mongol puis Nomad.

J'ai trouvé ce film pas mal, en tout cas je n'ai pas eu envie de le coupé, l'histoire est prenante bien que c'est un peut trop basique, les paysage eux sont magnifiques, tout comme les costumes, les scènes d'action ne manque pas, mais malgré tout ces efforts ce film reste assez "fade" il manque ce petit piquant, car depuis le départ bien entendu ont ce doute de la fin du scénario je penses que c'est ce qui doit le rendre fade, ont aime être surpris pas deviner ou même savoir ce qu'il va ce produire à l'avance.

J'allais partir sur un 3.5/5 mais je me suis rappeler d'un détail qui ma beaucoup déranger dans ce film ont parle d'un descendant de GengisKhan pourquoi ont ce retrouve avec un acteur typé européen? Alors que tout les autres ont bien une tête qui colle avec ce film tous sauf le héro principal... Ce sont les détails qui font la différence !

Ps : Je suis toujours d'avis qu'il manque de film de cette époque les combats sont tellement plus beau ^^

Une épopée ambitieuse, des moyens imposants, de superbes décors, une reconstitution honorable, mais un cruel manque de souffle. L'emballage fait envie pourtant, et les réalisateurs font leur possible pour donner de l'ampleur à leur mise en scène. Mais le souci se situe plutôt du côté du scénario. L'histoire avait tout pour être épique et pourtant le soufflé tombe rapidement. Le film n'est pas désagréable à regarder mais sans surprises. Rien ne vient perturber le gentil train-train du déroulement de l'histoire, et on frôle l'ennui. Dommage.

On peut s'émerveiller face aux sublimes paysages et au travail sur les costumes mais à côté de cela, "Nomad" n'a pas grand chose à d'intéressant à proposer. L'histoire reste des plus banale et le propos du film, soutenus par une affreuse voix off, tournent à la propagande pro-Kazakhs.

Au début de Nomad le président Kazakh est remercié pour son aide et je ne sais pas pourquoi mais du coup ce film je ne le sentais plus, je ne suis pas un grand connaisseur du Kazakhstan mais il me semble que ce ne soit pas une réelle démocratie. Et en effet on a droit à un film au ton très solennel avec une voix off trop présente du style " le grand peuple Kazakh était-ci...faisait-ça..." ; un film rapidement lassant bien que correctement réalisé (du même réalisateur il existe aussi Mongol dont j'ai arrêté la vision au bout de 20 minutes), l'histoire est très classique et niveau action on est pas énormément gâté à l'exemple de la bataille finale qui est trop courte. Nomad manque grandement de souffle épique.

Film d'action et de romantisme bien r?ussi pour un film de guerre ancienne. Les d?cors sont magnifiques et l'histoire nous accroche. Un film plut?t oublier qui m?rite de se faire conna?tre. C'est l'un des rare film que je connaisse parlant du kazakhstan donc ?a permet de voir d'autre culture que les films de guerre chinoise a cette m?me ?poque.

Il manque à "Nomad" ce grand souffle épique qui fait l'intérêt des films de guerre historiques. Manquant sans doute aussi d'épaisseur et d'intensité, il laisse un regret assez profond au vu du thème traité, à savoir l'unification du Kazakhstan. Au final, on reste assez bluffé par la beauté des paysages, et par certaines scènes magnifiques, mais l'impression est plus mitigée quant aux scènes de bataille et aux dialogues un peu éculés.

Hormis les paysages somptueux, le film est un désert. Rien n'accroche. Les acteurs sont ennuyeux. Malgré un scénario prévisible, le réalisateur n'arrive pas à nous faire entrer dans son univers.
Bref, grande déception !

Bien moins intéréssant que "Mongol" (du même réalisateur Sergeï Bodrov), "Nomad" souffre cruellement d'un manque de profondeur, tant au niveau du thème que des personnages. Un scénario assez convenu et aucun appronfondissement sur la vie et les coutumes des Kazaks au 18ème siécle. De plus, les paysages somptueux ne suffisent pas pour adhérer au film, ni les quelques scènes de bataille, confuses et sans le moinde souffle épique. Dommage car la réalisation est tout de même assez soigné et la musique est superbe.

Pas un chef-d'œuvre du genre mais Nomad reste néanmoins une belle aventure grâce à son casting reconnaissable et ses paysages envoûtants.

Tous les éléments d'une vraie et bonne épopée, prophétie, parcours initiatique, drames familiaux et boucliers rutilants. Ca manque de souffle, mais ça vaut bien Braveheart. On peut regretter que ce film à la gloire des Kazakhs ne mette pas plus en valeur cette civilisation et ce peuple, à commencer par le choix aberrant d'acteurs nord-américains pour les rôles principaux.