Avis : La Maison de Nina - Page 2

Une page d'histoire mal connue, celle des enfants juifs cachés pendant la guerre et celles aussi hélas de ces autres enfants qui sont revenus des camps. L'histoire de ceux qui les ont accompagnés sur le dur chemin de l'acceptation et du retour à la vie, à la paix, qu'elle soit des états ou intérieure. Ces jeunes adultes idéalistes et communistes qui croyaient à la victoire de la faucille et du marteau sur le Talmud et la Thora. Une confrontation difficile et prévisible entre ceux qui ont finalement été des privilégiés (si l'on peut dire!) et ceux qui ont vécu l'innommable. Ceux qui ont eu la chance de retrouver l'un des leurs et les autres... C'est de tout ceci dont parle ce film sincère et documenté, à qui il manque juste une pointe d'émotion, sans doute par souci d'authenticité. C'est un peu trop académique et c'est dommage. L'ensemble de la distribution est malgré tout très convaincante, Agnès Jaoui en tête, très concernée à l'évidence.

Aller voir un mauvais film n'est jamais une expérience agréable. Mais la frustration est encore plus grande, lorsqu'il traite d'un sujet qui nous tient particulièrement à coeur.
C'est le cas ici avec cette histoire d'enfants juifs rescapés des camps nazis, qu'il fallait
traiter avec infiniment de subtilité et de délicatesse, et surtout pas comme un éléphant dans
un magasin de porcelaine.

Il ne suffit pas de choisir un bon sujet pour faire un bon film. Nous avons ici un film militant, manichéen, caricatural, moralisateur, donneur de leçons, pathétique.

On y démontre que les juifs laïcs de gauche sont gentils et tolérants, tandis que les juifs
religieux ashkénazes sont de méchants fanatiques pas sympas du tout. (Je pense en particulier à une scène où l'un de ces jeunes religieux se comporte d'une façon vraiment immonde avec une jeune fille qui lui adresse quelques mots gentils. Il l'envoie paître en lui disant qu'elle est habillée comme une pute. vraiment charmant...)

Mais bien entendu, les pires de tous ce sont les non-juifs qui sont vraiment monstrueux dans ce
film : ils sont grossiers, vulgaires, méchants, voleurs (les deux non-juifs présents dans la
maison se liguent ensemble pour voler les provisions destinées aux enfants)

La scène de la remise de médaille est totalement ridicule, et le type à la gueule cassée est vraiment horriblement laid.

On se demande ce que le chanteur Michel Jonasz vient faire là. Il arrive comme un cheveu sur la soupe. Il aurait peut-être mieux fait de rester dans sa boîte de jazz...

Bref, pour un coup d'essai, ce n'est pas un coup de maître.
Gageons qu'un autre réalisateur plus inspiré reprendra un jour ce thème et en fera un très beau film, tandis que celui-ci sombrera très vite dans l'oubli.

Une scène m'a choqué dans ce film, c'est lorsqu'un des jeunes talmudistes plante un couteau
dans un livre. Je trouve très
agressif et irrespectueux de poignarder ainsi un livre sacré. la laïcité a des limites.

L’histoire du traitement des orphelins juifs au lendemain de la seconde guerre mondiale. Intéressant et bien joué, mais il manque le petit supplément d’âme qui en ferait un très bon film.

Très bon début mais qui devient un peu dessévage vers la fin. Touchant et émouvant. Un bon scénario captivant mais qui devient trop brouillon. Agnès Jaoui joue très bien. Une très belle histoire originale sur les enfant après la guerre mais une mauvaise mise en scène.

Film indispensable qui traite d'un sujet difficile. Agnès Jaoui est immense dans ce rôle et malgré l'émotion intense des spectateurs, la conclusion qui s'impose est qu'il y aura toujours des Nina pour faire oublier des nazis. Les enfants sont remarquables bien qu'il ne soit pas possible de représenter en 2005 les rescapés des camps de 1944.
Merci au réalisateur pour son travail.
PS je suis catholique mais j'ai trouvé bouleversantes les scènes spirituelles.

Si le thème traité par ce film est très fort, j'avoue ne pas avoir été emballé par l'ensemble. On a l'impression d'une compilation de scénettes sans réel fil conducteur. Un bon point à la performance d'actrie d'Agnès JAOUI, parfaite dans son rôle.

Un film qui parle avec pudeur de l'après guerre. De l'émotion, sans attermoiment. Cette maison où les enfants juifs rescapés de la traque des Allemands, ou des camps d'extermination, ont trouvé refuge, est une parenthèse par rapport au reste du monde. Des questions, un témoignage naissant. Les acteurs sont justes et les personnages attachants. Le film met aussi en lumière les évolutions de la communauté juive (Israël, retour ou détournement de la religion, etc.).

Un très beau film, touchant et émouvant. A voir absolument, pour mieux comprendre cette période sombre de notre histoire.

C'est vraiment joli film!! On garde les larmes aux yeux tout le long du film...

Film gentil sur la redécouverte de la vie normal après avoir vécu les atrocités de la guerre, mais cela reste assez tranquille, agréable mais pas transcendant!

ce film est profond et humain
c est un tres beau temoignage de generosité et de souffrance
a voir

ce film montre bien les reactions de l'aprés guerre en France, il est bien plus original que les films habituels sur le sujet car il parle non pas de la dure vie dans les camps mais de la dureté de la reintegration pour les deportés et leur familles, et particulieremnt ppour les enfants juifs maintenant orphelins. à voir absolument!

Joli film. Le sort de ces enfants "perdus" qui reprennent lentement goût à la vie nous émeut mais les longueurs nous empêchent d'aller plus avant dans l'émotion. Dommage, il s'en fallait de peu pour que ce soit vraiment prenant. Bonne interprétation d'Agnès Jaoui avec un personnage qui se veut malgré tout optimiste. Joli clin d'oeil de Michel Jonasz qui relance un peu le rythme du film. L'interrogation sur la foi et la religion est intéressante mais les longueurs sur les prières et chants juifs rendent le spectateur non pratiquant un peu dérouté.

Au delà de la découverte, avec beaucoup d'émotion, de la réalité des maisons d'accueil des enfants juifs orphelins après la guerre, ce film montre la diversité de l'identité juive. La guerre a créé une rupture dans la transmission intergénérationnelle, et chaque enfant tente de se réinscrire dans la vie en se raccrochant à ce dont il se souvient de sa vie d'avant. Pour les uns, c'est la tradition, religieuse ou pas, pour d'autres, c'est le communisme, pour d'autres enfin, ce sont des gestes auxquels il faut redonner sens. Ce thème est traité avec beaucoup de pudeur. Il constitue le fil rouge qui traverse la totalité du film et donne à penser sur la condition humaine bien au-delà du judaïsme.

Ce film m'a déçu, en effet je pensais avoir beaucoup plus d'émotions, malheureusement j'ai trouvé agnès jaoui un peu terne. La musique a surement beaucoup joué sur le fait que les émotions étaient réduites.
On apprend tout de même plusieurs choses et on découvre l'univers d'enfants pendant la guerre.