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    Mysterious Skin
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    4,0
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    438 critiques spectateurs

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    matt240490
    matt240490

    71 abonnés 1 059 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 novembre 2011
    Mysterious Skin, avec une note de 4.5/5 de la presse et de 4/5 des spectateurs sur Allociné, fait parti des meilleurs films du top, se classant 146ème parmi les meilleurs. Niveau casting, l'on retrouve Brady Corbet (Funny Games US), Joseph Gordon-Levitt (Inception), Elisabeth Shue (Leaving Las Vegas) et la splendide Michelle Trachtenberg. Le film est réalisé par Gregg Araki, qui dirigera plus tard Kaboom, avec Thomas Dekker (Terminator : Les Chroniques de Sarah Connor). Le film parle de la pédophilie et de ses conséquences sur les enfants. Deux scènes assez dures sont visibles, c'est pourquoi le film a été interdit aux moins de 16 ans. Toutefois, l'on se demande pourquoi toute l'histoire extra-terrestre (utilisée par l'un des protagonistes pour oublier) prend autant de place pour si peu.
    SYNEPHIL
    SYNEPHIL

    39 abonnés 1 134 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 décembre 2016
    A lire le résumé et même après les 1eres minutes du film ,y a normalement pas de quoi être emballé par cette histoire de 2 gamins dont l'un croit avoir été enlevé par les martiens et l'autre qui découvre son homosexualité.Seulement les jeunes comediens sont hyper talentueux et la réalisation entretient habilement le mystère autour du secret qui unit les 2 ados ,la construction en parallèle des 2 existences ne laisse rien présagé du drame qui s'est produit et qui ne sera révélé par Neil a Brian que dans une scène finale aussi simple que bouleversante.Malgré un sujet sordide et troublant, le cinéaste ne tombe jamais dans le voyeurisme ni n'essaie de choquer inutilement ,il enveloppe son récit dans un cocon de lyrisme et de poésie voluptueuse renforcé par une bande son "planante".La complexité de la relation entre Neil et son coach ,décrite comme à la fois une attirance mutuelle et un traumatisme implacable procure tout de même un sentiment de malaise permanent.
    Kev T
    Kev T

    38 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 août 2018
    Visiblement le sujet traité compte pour Araki (exemple : « 13 reasons why ? »). Gordon-Levitt livre une très bonne prestation. Personnellement, j’ai trouvé ce film perturbant c’est le but au vu de ce qu’il dénonce. Néanmoins, le fait d’insister sur les scènes obscènes m’a dérangé. Dans « Irréversible » on est confronté a une scène de viole insupportable mais ici, elles se multiplient. Le film dramatique qui dénonce frôle le film « goor » qui sur-montre. Ce côté perturbant est peut-être le but recherché par le réalisateur. Il n’empêche que les conséquences du traumatisme sont bien retranscrites avec deux manières de gérer ce drame radicalement différente. Je trouve dommage que les séquences d’acte sexuel prévalent aux conséquences psycho-affectives. Après le visionnage, le spectateur est troublé par les atrocités qu’il a vu, plutôt que par les conséquences atroces de ce qu’il a vu.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 149 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juillet 2014
    Gregg Araki est pour un génie quand il s’agit d’explorer des milieux marginaux, qui peuvent déranger, et pour le faire avec une crudité de ton incroyable qui se mêle à une réalisation suave qui attenue l’ensemble. Loin d’être antinomique, cette association m’apparaît au contraire incroyablement pertinente pour capter toute l’ambiguité d’une situation, d’un vécu, d’un ressenti. Pour le coup le sujet du film est très fort, et malgré tout Araki parvient à en dégager une sensation complexe qui nécessite du temps pour la décanter. C’est assez fort…
    Christoblog
    Christoblog

    742 abonnés 1 615 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 octobre 2010
    Le récent Kaboom m'amène à plonger dans la filmo d'Araki en commençant par son film le plus connu.
    Mysterious skin est un film fascinant, tissé de cette étoffe dont on fait les films cultes. Il est brillant, troublant, alors qu'il s'attaque à une batterie de sujets tous plus casse-gueules les uns que les autres : l'homosexualité dans un bled perdu du Kansas, la prostitution, le viol, la pédophilie, la folie, les OVNIs.
    Ce qui permet au film de tenir debout et de figurer au panthéon des années 2000, c'est la tension qu'il instaure et qu'il arrive à tenir sur la durée, entre plusieurs éléments contradictoires entre eux.

    La tension explicite / implicite : certaines scènes de sexe sont insoutenables. Hors on ne voit à aucun moment un sexe masculin. Le film est donc terriblement implicite dans ce qu'il montre, et explicite dans ce qu'il suscite chez le spectateur : Araki a compris qu'un visage qui s'empourpre, une main sur un visage, un doigt sur la langue génère un plus grand malaise qu'un pénis filmé. Exactement l'inverse de films récents, à la fois totalement explicites et insignifiants (Happy few, Notre jour viendra sont deux exemples).

    La tension hypersexué / asexué : Neil réagit à ce qu'il a vécu en se précipitant dans une course en avant vers le sexe, autodestructrice et suicidaire. Il lui faut toujours plus : de risque, d'expérience, de sensations. Tout le monde est amoureux de lui : Eric, Wendy, ses amants. Il est une sorte de trou noir qui attire et engloutit les autres. Bryan est l'inverse, il refoule son expérience et sa libido est en panne sèche. On ne peut pas opposition plus extrême, et il intéressant de constater que les deux mères renforcent cette opposition puisqu'elles reproduisent les caractéristiques de leur fils.

    La tension réalisme / onirisme : le film oscille constamment entre un vérisme psychologique et social, et des fulgurances poétiques qui nous entraînent dans un autre monde (les visions de Bryan, la pluie de céréales évidemment, la soucoupe volante, le dernier plan qui isole les deux protagonistes dans le noir, la vache mutilée, le malade...)

    La tension cruauté (du propos) / suavité (de l'objet cinématographique) : celle ci n'est sûrement pas discernable au premier abord, et pourtant elle est particulièrement évidente si par exemple on ferme les yeux : alors que beaucoup de réalisateurs auraient raconté cette histoire avec une bande-son volontairement stressante, Araki l'accompagne d'une petite musique, constamment douce et inoffensive, terriblement entêtante et soporifique à la fois. De même il fait évoluer ses personnages dans des décors aux nuances pastels, particulièrement cruelles par contraste. Dans la scène hallucinante des feux d'artifice tirés de la bouche de son prisonnier, Neil a un sourire d'ange.
    La tension anticipation (ce qu'on devine) / réalisation (ce qui nous est révélé) : c'est sûrement là que réside l'aspect le plus étrange du talent d'Araki. Contrairement aux films qui manient le classique retournement de situation de dernière minute, Mysterious skin parvient à nous faire percevoir à tout moment ce qui va advenir ensuite. Mais cette perception est toujours incomplète, confuse, et l'on craint (avec raison) en permanence que la suite soit plus terrible que ce qu'on imagine. Cette anticipation inquiète et fiévreuse est le moteur principal du film.

    Il serait sacrilège de dire à propos de Mysterious skin "je l'aime" ou "je ne l'aime pas", il fait partie de ces oeuvres qui ne vous laissent guère de choix, qui vous prennent contre votre gré et vous emmènent loin, vous laissant au final pantelant, désarçonné et amoureux du cinéma comme jamais. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    593 abonnés 2 710 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 novembre 2016
    Étude psychologique du traumatisme enfantin, Mysterious Skin ne prend pas de gants pour parler de son histoire choquante et dérangeante. Mettant en avant la pédophilie, la prostitution, l'homophobie, le long métrage parle de sexualité sans tabou et parfois de manière ambiguë. Mais son final moral vient reconsidérer le traitement appliqué. Le long métrage se perd pourtant parfois dans des méandres sexuels longs, répétitif et omniprésent...

    https://m.facebook.com/La-7eme-critique-393816544123997/
    Alasky
    Alasky

    286 abonnés 3 083 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 janvier 2013
    FILM CHOC. Les jeunes acteurs sont époustouflants de justesse et de crédibilité. Un film troublant à ne pas mettre entre toutes les mains.
    ygor parizel
    ygor parizel

    200 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 septembre 2012
    Un film qui marque les esprits de par les thèmes abordés, la pédophilie et la prostitution adolescente mais aussi par le style sans concession de l'écriture et de la réalisation de Araki. Les jeunes interprètes sont aussi très convaincants, une oeuvre osée et brillante.
    Parkko
    Parkko

    135 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 août 2012
    J'ai beaucoup aimé. Après avoir vu (et adoré) Kaboom, j'ai voulu découvrir d'autres films du réalisateur. Mysterious skin est vraiment très bon également. C'est un film poignant, bouleversant, et transcendé par des scènes excellentes.
    Il faut dire que c'est très bien interprété (notamment par Joseph Gordon Lewitt), et que la mise en scène de Gregg Araki parvient à vraiment transcender le tout, en filmant ces jeunes complètement paumés.
    Bref, un très bon film, réussi, poignant, triste et émouvant.
    benoitparis
    benoitparis

    94 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 décembre 2011
    Assez étrange de voir un film indépendant, sinon underground, avoir les mêmes défauts qu’un mélo grand public. Le canevas psychanalytique est schématique, certaines situations invraisemblables (l’amitié entre Neil et Eric, avec la complicité de la mère), du pathos enfin… « Mysterious skin » a tout de même pour lui son art de l’ellipse dans les situations les plus scabreuses et son témoignage su l’impact de l’apparition du sida dans la communauté gay américaine. C’est d’ailleurs là qu’on a les scènes les plus authentiquement émouvantes.
    Drawer
    Drawer

    70 abonnés 321 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2008
    Un Araki qui tient bien la route avec une histoire bien difficile comme toujours mais traitée de façon un peu moins hardcore que d'habitude. Avec le temps Araki se serait il assagit ? Le film aurait eu 4 étoiles si il avait été un peu plus dur visuellement, je m'attendais a un choc visuel connaissant le cinéma du réal et là pour le coup je suis en manque... Il n'en demeure pas moins un film sympatique.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    74 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2018
    Dans une petite ville du Kansas, Neil et Brian sont deux adolescents du même âge que tout oppose : l'un, ouvertement homosexuel, mène une vie débridée et gagne sa vie en se prostituant auprès d'hommes plus âgés, quand l'autre vit aux côtés de sa mère sur-protectrice une vie morne de petit enfant qui n'aurait jamais grandi, obsédé par les OVNI car persuadé d'avoir été enlevé par des extraterrestres quelques années auparavant. Les deux jeunes hommes partagent en fait un terrible secret d'enfance. spoiler: Gregg Araki aborde certainement l'un des thèmes les plus sensibles et les plus complexes qu'il est possible de traiter au cinéma : la pédophilie.
    Et il le fait de la manière la moins facile, la moins schématique, la plus intelligente possible, ne cédant à aucun moment aux chemins logiques qu'un tel sujet pourrait imposer - celui de la vengeance par exemple. Bien au contraire, il se plonge sans concession et avec une violence inouïe dans la complexité, les errances, les tentatives de construction personnelle de deux êtres spoiler: détruits à jamais par les actes d'un homme malade.
    Une mise en scène superbe et un jeu d'acteur impressionnant. Bouleversant, parfois insoutenable, mais brillant et nécessaire.
    Noémie Laurent
    Noémie Laurent

    42 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 août 2015
    Bouleversant ! Le scénario est d'une qualité exceptionnelle, les sentiments exposés sont humains, torturés et réalistes. Ce film est troublant par sa beauté et sa glaçante narration. Les acteurs sont parfaits dans leurs rôles, la musique n'est pas larmoyante : le film est pur, sans excès, sans dramatisation, sans cliché mais est d'une complexité surprenante. Un film difficile mais d'une intelligence redoutable!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 septembre 2013
    Un film dont la beauté n'a d'égale que celle de J.G Lewitt dans un rôle loin d'être évident. Que cette histoire est touchante et fait poser des questions...brillant Araki pour le coup!
    MC4815162342
    MC4815162342

    367 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 novembre 2014
    Mysterious Skin, film dont j'ai lu du bien, beaucoup de bien même, ce qui fait que j'ai obligatoirement du me pencher sur lui, n'ayant rien lu sur l'histoire ou autre j'y suis allé totalement à l'aveuglette, je ne connaissais strictement rien du film, je m’étais bien fait ma petite idée mais sans plus, et autant dire que j'étais bien loin d'imaginer ça.

    Je pensais à une histoire d'ovni ou à un truc limite science fiction en voyant l'affiche et bah mon gamin on est bien loin du sujet, bien que les extra-terrestres soient un sujet du film on est clairement loin du genre futuriste.
    Je ne veux rien dire sur l'histoire pour laisser le maximum de surprise, mais je peux au moins résumé vite fait le tout: Quelque chose de spéciale est arrivée à Neil et Brian durant leur enfance, ils ne se connaissent pas et pourtant un terrible secret les lient.
    Voilà je ne veux vraiment pas en dire plus, j'ai eu la surprise de le découvrir donc je préfère donner la même chance aux autres.

    Je viens de voir qu'il est interdit au moins de 16 ans et je comprend vraiment pourquoi, regarder un tel film plus jeune peut vraiment être stressant voir traumatisant, l’expérience est plutôt terrifiante et glauque, à tel point que je me demandais comment le génial et maintenant bien connu Joseph Gordon-Levitt a pu jouer un tel rôle, du haut de ses 22/23 ans il trouve ici un rôle que j'imagine éprouvant, mais il s'en sort extrêmement bien, à ses cotés nous avons Brady Corbet vu dans "Funny Games US" qui s'en sort tout aussi bien, Elisabeth Shue, Michelle Trachtenberg, Mary Lynn Rajskub, Billy Drago ou encore Chris Mulkey, je tiens également à souligner d'excellentes performances des tout jeunes Chase Ellison et George Webster.

    En tout cas Gregg Araki dont je n'ai vu aucun film, enfin si le début de "Smiley Face" mais ça compte pas, signe un drame perturbant et éprouvant, sa mise en scène est très juste, sa réalisation simple est fortement réussie et voilà quoi, une très bonne et surtout une très étonnante surprise.
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