Avis : Entre ses mains - Page 2

Pourquoi voulais-je regarder ce film ? Et bien parce qu'il se passe a Lille.
C'est un thriller romantique qui n'est pas mal. Je trouve ce film meilleur que Nathalie et Nettoyage a sec.

La scène de fin montrant Isabelle Carrée seule marchant vers la grande roue est une très belle fin et assez émouvante car on s'attache a Benoit Poelvoorde mais surtout a Carrée et a l'amour qu'elle éprouve malgré elle.

Sinon j'ai une anecdote qui va intéresser tout le monde, le bruit de la sonnette de l'appart de la copine d'Isabelle Carrée et celui d'une de mes amies. Et l'appart de la copine d'Isabelle Carrée est a coté de celui de mon amie. C'est fun. J'aimerais bien qu'il y ai un tour,nage dans la maison a coté de la mienne.

Un film troublant sur le désir, porté par un formidable duo de comédiens - Benoît Poelvoorde et Isabelle Carré. Chaque regard, chaque ligne de dialogue charrie une dose incroyable d'intensité. Après, le suspense aurait pu être maintenu un peu plus autour de cette histoire de serial killer...

Gorge, n. f. : partie antérieure du cou - prendre-quelqu'un-à-la-gorge : le contraindre par la violence à une pression impitoyable.

« Donne moi la main que je ne la prenne pas, écorche mes ailes, envole moi... »

Heureusement que le casting est là pour faire quelque chose de ce film. Pas d'intrigue, aucune surprise même la fin est cousue de fil blanc. Peu de crédibilité dans ce scénario surréaliste. Pas génial.

Enfin un film tragique et profond qui nous montre le véritable talent d'un Poelvoorde qui a trop fait de comédies ! Il joue à la perfection les expressions, les gestes de son personnage, même ses intonations en disent long sur ce qu'il ressent. Carré est splendide aussi dans son rôle de femme ordinaire qui se laisse attirer par une histoire peu ordinaire avec un homme en pleine détresse. C'est émouvant d'un bout à l'autre, crédible, réaliste, jamais niais... Un film sensible et inquiétant, magnifique de vérité.
Que dire de plus quand on aime ?

Je me demande ce qu'aurait donné ce film avec d'autres acteurs. Ici la direction d'acteur est exceptionnelle avec une Isabelle Carré qui crève l'écran de son talent et se beauté et un étonnant Poelvoorde en personnage décalé et torturé. Evidemment certains aspects sont négligés, notamment la jalousie du mari, mais la réal se concentre sur le jeu du chat et de la souris que se livre ses deux personnages (et ceux qui trouve ça invraisemblable sont prié de se renseigner…) On aurait peut-être aimé plus de rythme mais le sujet s'y prêtait-il. Un beau film.

Une fin déroutante et totalement invraisemblable vient gâcher ce thriller pourtant très prenant notamment grâce au duo Poolevorde/Carré et à une jolie réalisation.

Ce film d’Anne Fontaine, sorti en 2005, joue efficacement sur l’ambiguïté des sentiments avec un scénario qui alterne la comédie romantique et le thriller psychologique. Cette relation amoureuse entre une femme mariée et un homme à la fois fébrile et énigmatique est portée par deux acteurs remarquables. Entre attirance et crainte vis-à-vis de cet individu manipulateur, Isabelle Carré est éblouissante de charme et de délicatesse. Quant à Benoît Poelvoorde, utilisé ici à contre-emploi de ses rôles traditionnels, il prouve l’étendue de son talent dramatique. Bref, un long-métrage où séduction et suspense font bon ménage malgré un final légèrement bâclé.

Un duo inattendu pour un mélange aussi casse-gueule que maitrisé de thriller, de romantisme, de sensibilité et d'effroi. Anne Fontaine la réalisatrice du sympa Augustin roi du kung-fu et de Nettoyage à sec, réalise un film admirable porté par deux acteurs sublimes à leur sommet. Evidemment on attendait Benoit Poelvoorde dans son premier role dramatique et, tel Jim Carrey avec The Truman Show, démontre que les plus grands clowns font parfois les plus grands acteurs dramatiques, les plus grands clowns tristes. Tour à tour inquiétant meme flippant, puis attendrissant, drole et torturé, l'acteur belge explose littéralement dans le genre dramatique. Peut-etre est-ce du à l'actrice qui lui donne la réplique, la sublime Isabelle Carré qui peut-etre grace à ce role va enfin se faire connaitre du grand public. L'histoire prend peu à peu une gravité et une sensibilité palpables plongeant le spectateur dans l'étonnement mais qui est conquis petit à petit par l'étrange connection entre les deux personnages de Claire et Laurent. Un suspense peu à peu tranchant (comme un scalpel), noir et surprenant. Un étrange mélange fluide de romantisme et d'horreur sans pour autant s'attarder sur le pourquoi du comment mais où la réalisatrice préfère laisser au spectateur la possibilité de reconstituer grace à des bribes d'informations mais aussi grace aux sentiments, aux regards, aux gestes, ce qui se passe à l'intérieur de ses personnages. Saisissant.

Après ce film on oubliera l'excellent acteur tragicomique de Podium pour celui, véritablement inquiétant, de Entre ses mains. Le personnage de Claire (Isabelle Carré)nous poursuivra de ses questions pendant des jours et des nuits... Vraiment, ce thriller psychologique vient nous chercher loin... jusque dans nos propres eaux troubles, quelque part entre la frayeur et la fascination du mal.

C’est l’histoire de l’improbable rapprochement de deux êtres perdus, basé sur une interprétation très sobre, sans longues explications psychologiques, et essentiellement sur la confrontation de deux excellents comédiens. Benoît Poelvoorde est bouleversant de sensibilité et de pudeur dans un rôle inhabituel, Isabelle Carré est profonde et touchante, comme à son habitude. Vu et revu avec beaucoup d’émotion.

Dans l’idée j’y suis, mais dans la pratique : quel ennui. Filmé platement, écrit linéairement… Il faut attendre que le truc se déroule patiemment, tout en se contentant des quelques os qu’on nous laisse ronger mais qui sont en fait des éléments d'ambiguïté tout ce qu’il a de plus classiques. Et puis merde ! Qu’on fasse un effort en terme de visuel. Moi, j’ai envie de me tirer une balle à chaque plan. Si c’est pour venir dans le Nord et nous refourguer au final l’image triste et impersonnelle des clichés de province, à quoi ça sert de quitter le monde parisien ?

Même si la fin m'a laissée sur ma faim...j'ai été conquise par l'histoire, cependant peut-être moins par Benoit Poelevoorde même s'il a permis l'hésitation jusqu'au bout.

génial, j'ai adoré ce film avec un poolvoerde différent dans ce film, un film simple et émouvan, très agréable à regarder

Un thriller raté mais une histoire d'amour plutôt réussie. Voilà comment résumer en quelques mots ce film à la Janus. Le scénario se calque peu ou prou sur celui de "The lodger", signé par le maître du suspense, Alfred Hitchcock. Sauf que l'œuvre de 2005 se révèle paradoxalement bien plus fadasse que celle de 1926. Pas de vraie montée en puissance, pas non plus d'indices ambigus, bref le suspense est malheureusement aux abonnés absents. La fin est particulièrement ratée et gâche complètement le peu de plaisir que le spectateur aurait pu éprouver jusqu'ici. Si la partie policière du film déçoit, le versant sentimental s'avère être en revanche une bonne surprise. Isabelle Carré joue à merveille la biche effarouchée, faut- dire aussi qu'elle bénéficie d'une plastique fort agréable. Poelvoorde, cantonné habituellement à des rôles de bouffon, surprend par son jeu à la fois touchant mais aussi inquiétant. On pourra toujours s'étonner de voir cet acteur, pas forcément au top de la séduction masculine, lever à tour de bras des tops-canons durant tout le film, mais son interprétation vaut vraiment le détour. Le choix du cadre lillois pour le tournage plaira aux régionaux de l'étape, et confirme la tendance régionaliste du cinéma français depuis quelques années, bien que la capitale tienne toujours la dragée haute. Seulement, ce cadre aurait mérité d'être mieux exploité. En clair, à part les bus et quelques panneaux routiers, aucun indice nous permet de savoir que l'intrigue prend place à Lille. C'est quand même bien dommage.