Genèse du film
Le réalisateur Marc Levie revient sur ce qui l'a poussé à raconter l'histoire de La Mante : "C'est l'histoire d'une idée qui dormait au fond de moi depuis très longtemps. L'idée était d'imaginer une femme qui se comporterait comme une mante religieuse. Tout le monde sait que ce charmant insecte dévore son mâle après l'accouplement, moeurs érotico-gastronomique qu'il partage avec certaines espèces d'araignées (la veuve noire, pour ne citer qu'elle). Il y a cependant une différence -, et elle est de taille : au contraire des arachnides qui inspirent la répulsion, la mante religieuse est un animal beau, gracile, élégant. Très féminin en somme. L'idée d'une femme, mante religieuse, alliant beauté et danger mortel recelait donc un potentiel dramatique séduisant."
Emotion et féerie
"Sylvia, la femme qui devient mante, ne devait pas être un monstre sans états d'âme, explique le réalisateur Marc Levie. Elle ne serait pas plus une furie meurtrière. Il n'était pas question d'en faire ce qu'en bon franglais, j'appellerais une "serial killeuse". Point d'effusion de sang, de matière cervicale dégoulinante, ni de tripes fumantes, mais de l'émotion, et de la féerie. Les effets spéciaux ne seraient pas proscrits, mais l'accent serait mis sur la beauté et non sur le spectaculaire."
Tournée des Festivals
La Mante a, entre autres, été présenté à la Mostra International de Cinema de Sao Paulo en 2003 avant de remporter le prix du meilleur réalisateur à San Jose en 2004 lors du Cinequest Film Festival et celui du meilleur scénario à San Francisco lors du Fearless tale.