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    Les Fragments d'Antonin
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Les Fragments d'Antonin" et de son tournage !

    Premier long métrage

    Les Fragments d'Antonin est le premier long métrage de Gabriel Le Bomin. Après avoir réalisé plusieurs documentaires et courts-métrages, il s'était surtout fait remarquer grâce à son court métrage, Le Puits, qui se déroulait déjà pendant la Première Guerre mondiale.

    L'expérience des traumatismes

    Avant de réaliser ce premier long métrage, Gabriel Le Bomin a longtemps été plongé dans le monde de la guerre et des traumatisés. Après avoir effectué son service militaire au Cinéma des Armées où il a pu avoir accès à de nombreux documents d'archives, il a ensuite réalisé plusieurs documentaires dont un pour le compte du Musée de la Médecine sur les traumatisés de guerre depuis la guerre de 14-18 jusqu'à la guerre du Golfe : "J'avais alors travaillé avec les médecins sur les traumatismes en Indochine, en Corée, pendant la Seconde Guerre mondiale autour des camps, raconte Gabriel Le Bomin. J'en étais sorti bouleversé. J'avais découvert que la guerre ne provoquait pas seulement des blessures corporelles, mais aussi les blessures de l'âme, qui ne se voient pas et dont on ne parle pas."

    Quatre années de préparation

    Entre l'idée d'origine et la fin de la production, il s'est écoulé près de quatre ans. L'écriture du scénario a elle-même pris deux années pendant lesquelles Gabriel Le Bomin a rencontré plusieurs psychiatres du Val de Grâce pour étayer scientifiquement ses propos

    Budget serré

    "Ce n'était pas toujours évident mais très motivant, explique la productrice Alexandra Lederman. Ce que l'on perd en confort, on le gagne en créativité. On réfléchissait à chaque détail de chaque scène, les tranchées en sont un bon exemple. Nous ne disposions que de quarante figurants, c'était insuffisant pour remplir ce type de décor. Nous avons donc décidé de filmer une tranchée courbe, en la remplissant vraiment. Ce sont toutes ces petites solutions que j'ai adorées trouver avec le chef opérateur, Pierre Cottereau, et le chef décorateur, Aurélien Geneix."

    Blessures invisibles

    Le réalisateur Gabriel Le Bomin revient sur son approche de la guerre et de ses traumatismes : "Même si le sujet n'a rien de personnel, les blessures invisibles étaient le thème qui m'attirait le plus. Peu à peu, le contexte s'est précisé. Je savais que je rentrais dans le film de genre, un film de guerre, avec des codes très forts dont je devais absolument me décaler. Les émotions, les rapports humains devaient prendre le pas sur toute autre chose. Avoir beaucoup parlé avec des militaires m'avait permis de comprendre que, d'une certaine manière, leur travail consistait à gérer de la violence, l'appliquer et la faire cesser. Leurs discours révélaient qu'ils en revenaient différents. J'avais envie de parler de cela. On tombe souvent dans la caricature, à charge ou à décharge, alors que ce que j'entendais était beaucoup plus subtil et me semblait passionnant. Le fait de situer l'histoire en 14-18 permettait d'éviter le classement réducteur entre " bons " et " méchants ", contrairement à la Seconde Guerre mondiale où ils sont beaucoup plus identifiables."

    Travail gestuel

    Afin d'adopter au mieux toute la gestuelle propre à certains traumatismes, Gregori Derangère a travaillé certaines séquences avec l'aide de médecins psychiatres ainsi qu'en visionnant de nombreux documents d'époque : "Le tournage a commencé par les scènes sous le grand drap blanc, dehors, lorsque je suis assis sur une chaise devant le professeur qui me filme, raconte l'acteur. J'ai dû trembler pendant quinze jours sans prononcer un mot ! J'étais content que cela s'arrête parce que toute l'équipe commençait à me regarder bizarrement ! Pour arriver à jouer, je m'inventais des souvenirs."

    Gueule cassée (bis)

    Gregori Derangère n'était pas étranger aux traumatismes de la Grande Guerre puisqu'il avait déjà joué une gueule cassée dans La Chambre des officiers de François Dupeyron.

    Madeleine

    Le réalisateur et scénariste Gabriel Le Bomin évoque, le personnage de Madeleine, interprétée par Anouk Grinberg : "Pour son personnage, je voulais éviter le cliché romantique du soldat et de l'infirmière à la guerre. Je voulais que Madeleine fasse preuve d'une certaine dureté. Elle affronte la guerre au même titre que les hommes. Elle les soigne, les voit mourir. Ses choix de vie, ses engagements lui ont coûté dès le début du conflit. Malgré cela, le personnage devait aussi dégager de la finesse, de la fragilité et du charme. Anouk a fait de Madeleine quelqu'un de digne, de déterminé, de sensible."

    Tournage

    Le tournage des Fragments d'Anontin a duré sept semaines au total. Les scènes de tranchées ont été tournées en Franche-Comté sur un terrain militaire du Valdahon, au camp du 13e Régiment du Génie. L'équipe du film a ensuite tourné les scènes de forêt dans celle de Chaux près de Dole. Enfin, le fort du film est celui de Domont en région parisienne qui est aussi un lieu d'entraînement pour les pompiers.

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