Ce qui est gênant c'est cette apologie du crime organisé. En plus c'est hyper bavard et raconté parfois de façon si futile que la moindre petite action est mélangée avec les palabres et la musique et cette narration incessante est insupportable...... Grotesque
Nullissime. Une caricature de films de gangsters. On a droit au petit cinglé, au jeune chien fou. Ça braille en permanence. Les dialogues sont souvent d'une bêtise abyssale et ont en plus le mauvais goût de s'étirer en longueur. Un bon quart du film nous inflige une voix off parce que Scorsese n'est visiblement pas fichu de raconter une histoire sans avoir besoin de la décrire. Quel ouf de soulagement quand la fin du film arrive, après tout de même 2h20 de souffrance.
Un chef d'oeuvre de Martin Scorsese qui arrive largement à la cheville du parrain sans toutefois l'égaler !!! La performance de Joe Pesci est de loin la plus aboutie, un pur psychopate qui n'a aucune morale, stoïque face à n'importe quelles situations un déséquilibré qui peut nous faire mourir de rire ( la scène du restaurant ou il fait croire à Ray liotta qu'il a très mal prit le fait qu'il le trouve "marrant" ) d'autres scènes culte avec Pesci en chef de file sont présentes dans ce film, dont deux succesives avec le pauvre serveur qui s'insurge face à la persécution de Pesci à son égard qui le prend évidemment mal et en voulant parodier Oklahoma Kid un cowboy qui fait "danser" ses victimes il blesse malencontreusement le domestique au pied sans se repentir de ses actes, dans la scène qui suit le serveur expédie un bon gros " on t'a jamais dis que tu pouvais aller te faire foutre tommy" bien austère qui vexe Joe Pesci qui se fait railler par ses acolytes il en fallait pas plus pour que le Sanguin Tommy l'exécute sous les yeux effarés des Affranchis !! Bref, il esté norme !! Quand à Ray liotta sa tête de premier de la classe et son rire forcé à tendance à me m'irriter. Ca n'empêche pas les amis qu'on parle la d'un des plus grands films de Mafia à ce jour, sans doute le second après "Le Parrain"
La présentation des différents personnages (avec voix-off et parlant au passé) dure 1h soit la moitié du film. Cette partie est sans action et un peu longue. Le film change ensuite beaucoup et se recentre complètement sur Ray Liotta. Les acteurs sont bons mais le film n'est pas un chef d’œuvre.
Quintessence du film de gangsters, "Goodfellas" (1990) a inspiré nombre de films et de réalisateurs à sa suite, et sa première phrase a résonné dans la tête de plusieurs générations : "J'ai toujours rêvé d'être un gangster", ainsi démarre le film, par la voix-off du héros Henry Hill (alias Ray Liotta, sans doute dans son meilleur rôle), fils d'ouvriers pauvres mais honnêtes, enfant puis adolescent fasciné par cet univers glamour et violent, comme on a tous pu l'être un jour, ou comme on peut l'être devant le 12ème long-métrage de Scorsese. Ce dernier s'empare de l'univers du gangstérisme (comme de celui du casino quelques années plus tard) pour en tirer la substantifique moëlle, et faire un portrait sans concession mais sans jugement extérieur de ces hommes capables de transcender le quotidien mais aussi d'abattre l'un des leurs sans sommation pour une broutille. Cette fresque de la voyoucratie est sublimée par la caméra virtuose de Martin Scorsese, qui multiplie les plans-séquence et les morceaux de bravoure, au point que chaque séquence ou presque a pu devenir culte avec les années. Autre point commun avec "Casino", on retrouve au casting la doublette Robert De Niro-Joe Pesci, dans une relation mutuelle un peu similaire, où le second peut laisser libre cours à ses fulgurances, lesquelles lui vaudront l'Oscar du meilleur second rôle, seule (maigre) récompense cette année-là pour "Goodfellas". Sans doute le dénouement, délicieusement subversif, a-t-il choqué ou déplu à tous ceux qui se sont sentis concernés par la morale finale? "Goodfellas" ne comporte à mes yeux pratiquement aucun défaut, si ce n'est peut-être l'absence d'un personnage féminin emblématique dans ce film d'hommes, n'étant pas personnellement convaincu par Lorraine Bracco.
Scorsese n’épargne pas le spectateur devant son chef-d'œuvre Goodfellas, à aucun moment il prévient qu'une scène sera plus importante qu'une autre, tout se déroule de façon fluide et logique, une sorte de tourbillon infernal à l'issue tragique, si la délation est considérée par ce qui est de plus tragique dans le monde mafieux dépeint ici, et qui ne laissait rien présager de tel. C'est tellement bien raconté et façonné dans une intrigue de fiction qu'on en oublie aisément qu'il s'agit d'une histoire vraie. Les personnages dans toutes leur ambivalente façon d'être reste attachants, bien que fatalement repoussant. Comment ne pas sourire devant le flegme marque de fabrique de De Niro et l’insolence de Pesci ? Je vous le demande. Puis certaines scènes sont drôles et mythiques, le plat de patte aux boulettes en prison…, quand d'autre le sont dans leur pathétique, notamment avec certaines actions du personnages de Pesci. Bref rien ne sert de tergiverser sur les Affranchis, c'est un indiscutable chef-d'œuvre du genre, dans le top 3 selon moi. Ray Liotta n'a pas fait carrière et c'est dommage pour lui, mais il reste du coup le bon samaritain gangster comme en connaît pas d'autre, à qui l'on reste irrésistiblement attaché. Culte et re culte.
C'est dur à expliquer mais la critique va être très courte. C'est du Scorsese donc oui c'est bien réalisé, il y'a une ambiance bien particulière. Les acteurs sont excellents, Joe Pesci en premier notamment avec la fameuse scène du "spoiler: How so funny? ", le film est bien en VO, bien doublé en VF. En gros cinématographiquement parlant, j'ai rien à reprocher à Goodfellas. J'ai aimé Les Infiltrés, j'ai aimé Le Loup de Wall Street alors que l'univers mafieux m'énerve au plus haut point. Seulement les Affranchis pousse cet univers à l'extrême, dans tous ses objectifs, ses vendettas, et ses vices débiles visant à promouvoir le crime et l'argent sans travail dans ses plus hauts retranchements. Ajouté à l'ambiance très classe et kitsch apportée par la musique (qui colle très bien au thème, aucun souci), j'ai eu du mal à rentrer dans le film, non pas pour ses défauts, mais pour son thème de fond qui ne m'intéresse pas tellement. Je n'ai pas passé un mauvais moment, loin de là, mais je ne pense pas revoir les Affranchis.
Ce film est un must dans le genre car il est iré du livre "WiseGuy" (1986) de Nicholas Pileggi, qui retrace la véritable histoire de Henry Hill, ce qui a fasciné Martin Scorcese qui a affirmé qu'il n'avait jamais vu représentation plus honnête des gangters ! Rien que ça... En insistant sur un point essentiel, c'est que les personnages du film ont réellement existés ! Un scénario pointilleux qui flirte constamment entre légèreté et angoisse, American Way of Life et descente aux enfers. "Les Affranchis" reste un des meilleur film sur le sujet.
Pour ma centième critique, j'ai évidemment choisi le film qui fut un grand choc cinématographique pour moi. Celui de mon idole Martin Scorsese autrement dit celui qui m'a fait aimer le cinéma. Pourquoi ? Parce que tout n'est que virtuosité ; ces plans-séquences, cette photographie, cette musique que Scorsese n'utilise comme personne, ou ses magnifiques interprètes. Du haut de sa fenètre le jeune Henri Hill a toujours cru que ce monde était un éternel conte de fée et ensuite va faire connaissance avec sa face cachée. Ainsi contrairement au Parrain de Coppola, le cinéaste nous représente un monde plutot calme mais ou une seule étincelle peut déclencher le carnage. Il décrit habilement par son talent inoui de narration les rouages et le but de ce systeme qui n'est d'autre que l'appat du gain. Pour le mot de la fin, si les films du maitre sont resplendisants, ce chef d'oeuvre y tient une place très importante.
Film indispensable sur la mafia, "Goodfellas" trace le parcours de Henry Hill (Ray Liotta formidable), ce garçon qui a "toujours voulu être un gangster", un individu lambda - dans le sens où il est issu d'une famille modeste - qui rejoint une organisation criminelle qui peut être qualifiée d' "intermédiaire". En effet, les gangsters qui la composent sont mieux organisés que ceux de "Mean Streets" mais indéniablement moins puissants que ceux de "The Departed". Ils sont juste une bande de potes qui veulent gagner beaucoup d'argent sans que les coups qu'ils réalisent soient trop risqués. Ces affranchis, Scorsese les filme avec une distance évidente, qui passe par un humour jubilatoire, véhiculé par les personnages (Joe Pesci est le "funny guy"), les situations (la prison presque vue comme un lieu de repos) et par l'écriture. À ce propos, Scorsese atteint une pleine maîtrise dans l'utilisation des voix-off, dont le contenu relaye avec une énergie hors du commun le ressenti des personnages, lequel est même accentué grâce aux arrêts sur image, d'une élégance inégalable. Le film est impressionnant de fluidité et de précision, une impression qui provient de l'exceptionnelle qualité du montage, celui-ci fonctionnant selon des variations tout à fait surprenantes, inscrites dans un mécanisme de décélérations et d'accélérations. C'est au moment de montrer la déchéance du protagoniste et du système mafieux que le rythme s'intensifie et que la durée des séquences se réduit, créant ainsi un contraste vertigineux avec les longs plans-séquences majestueux de la première heure. Moins bouleversant que les chefs-d’œuvre du cinéaste, "Goodfellas" n'en demeure pas moins un film magistral qui met en scène avec un sens aiguisé de la tragédie le célèbre schéma ascension-chute.
Un classique du film de gangster. On suit l itinéraire au sein de la pègre sur plusieurs décennies, allant de la revente de cigarettes de contrebande au braquage et trafic de drogue. L histoire se concentre sur trois personnages Henry donc fasciné par les gangsters depuis son plus jeune âge et avide d argent facile, Jimmy plus réfléchi mais dangereusement paranoïaque pour ses complices et Tommy qui lui cherche le pouvoir par dessus tout. Tout cela nous dresse un portrait sans concession de ses personnages en les montrant à la fois dans leur quotidien d homme classique et par leurs aspects plus dangereux. L ambiance est à la fois sombre, comique et surtout donne un sentiment d inéluctabilité aux événements qui renforce leur aspect dramatique. Merci Mr Scorsese.
Même si il est un peu longuet, on retrouve une fois de plus le savoir faire et le talent de Scorese. Réalisation et mise en scène intelligente, acteurs superbes, bo aux petits oignons... Ce fut un véritable plaisir de découvrir ce film! L'ambiance est par ailleurs très travaillée et les dialogues sont bien écrits.
Il était inévitable que Scorsese se lance un jour dans la grande fresque sur la Mafia, après Coppola et Leone qui ont signé de véritables chefs-d’œuvre sur le sujet. Le pas est donc franchi avec ce film au casting de rêve, alignant des personnages plus infréquentables les uns que les autres, tout au long du parcours d'une petite frappe rêvant de devenir caïd un jour. L'histoire se déploie lentement et largement, mais avec un côté foutraque que l'on ne trouvait pas chez ses devanciers. Scorsese grossit le trait, caricature au besoin et semble par moments verser dans la parodie. C'est outré, joyeusement bordélique mais au final pas d'un calibre comparable. Le film vaut pour ses compositions d'acteur au poil, ses flambées de violence et sa vision esthétisante, certains diront complaisante, du syndicat du crime.