Avis : Inglourious Basterds - Page 2

un de mes films préférés avec Jackie Brown , les mongoliens qui ont mis des notes avec une étoile et demi étoile et qui disent que ça n'a pas existaient dans l'histoire de la seconde guerre mondiale ben oui hein les débiles profonds c'est un film basé sur la seconde guerre mondiale mais surtout ce qui choquent aussi les franchouillards c'est que l’héroïne est juive ha ouais hein les franchouillard ça fait mal hein dans le cul , superbe film qui est bien rythmé entre scène de long dialogue et scènes d'action le début est vraiment généralissime avec l'officier allemand Christoph Waltz est d'un précision impressionnante superbe film .

Très bon, ce film ne déçoit pas du tout, Tarantino nous offre encore un chef d'oeuvre, avec un casting de haut niveau, et un Christoph Waltz exceptionnel ! Sanglant, mais avec de l'humour de belles scènes tout y est ! Comme d'habitude, la scène finale est superbe, mais cette fois un peu courte. Avec Tarantino, on sait que après de longues scènes calmes, la fin est souvent épique, et la seule chose qui m'a déçu dans ce film, c'est qu'il y a trop de longs passages, et peu d'actions, malgré qu'on en prends toujours plein la vue avec ces combats plein de sang. Sinon, on a un bon Brad Pitt dans le rôle principal, dommage qu'il soit un peu absent des gros moments mais bon. Dans l'ensemble, j'ai adoré ce film, c'est du lourd. Bravo Tarantino ! A voir et revoir !

un de mes films préférés avec Jackie Brown , les mongoliens qui ont mis des notes avec une étoile et demi étoile et qui disent que ça n'a pas existaient dans l'histoire de la seconde guerre mondiale ben oui hein les débiles profonds c'est un film basé sur la seconde guerre mondiale mais surtout ce qui choquent aussi les franchouillards c'est que l’héroïne est juive ha ouais hein les franchouillard ça fait mal hein dans le cul , superbe film qui est bien rythmé entre scène de long dialogue et scènes d'action le début est vraiment généralissime avec l'officier allemand Christoph Waltz est d'un précision impressionnante superbe film .

Inglourious Basterds... au début j'avais peur que ce film me déçoive à cause de son côté uchronique (et ce ne sont pas des petites modifications historiques) mais non, le script est très bien ficelé et par conséquent loin d'être ridicule ! Le casting est monstrueux : Brad Pitt (Seven), Mélanie Laurent (Insaisissables), Christoph Waltz (Django Unchained), Diane Kruger (Troie), Michael Fassbender (Prometheus) et Eli Roth (Piranha 3D). En plus de ces acteurs parfaits, nous retrouvons des dialogues dont le style est spécifique au style de Quentin Tarantino : ils sont parfois très longs (plus de 10 minutes) mais vraiment approfondis même lorsque les personnages parlent de futilités (comme dans Pulp Fiction où les personnages incarnés par John Travolta et Samuel L. Jackson évoquent les hamburgers) et comportent une légère ironie et/ou entraînent une légère tension dans l'atmosphère. Quant aux scènes d'action, elle sont superbes ! Egalement comme dans toutes les autres réalisations de Tarantino, le montage de son et le mixage de son sont excellents ; ce qui donne une bande originale irréprochable ! Si on rentre dans les détails, la qualité photographie est superbe ! Pour ce qui est du scénario, je l'ai vraiment adoré, surtout grâce à l'histoire construite en parallèle : spoiler: "l'Operation Kino"/la vengeance de Shosanna Dreyfus
. 5/5 car c'est Inglourious Basterds, pas le meilleur Tarantino mais il le mérite !

Autant le dire direct : spécial, bizarre, étrange... bref du Tarantino, et c'est pour ça que je mets la moyenne sinon le film deviendrait presque mauvais.
La vision du réalisateur de la Seconde Guerre mondiale, pourquoi pas, mais pourquoi voit-on si peu les héros ? Brad Pitt c'est à peine un second rôle, les exactions de ses Basterds ont pas l'air si énormes, surtout au point qu'Hitler soit au courant. Puis on passe d'une aventure à une autre et c'est justement ce qui m'a plu car pour le reste, le jeu d'acteur est pas remarquable et l'histoire... étrange dirons-nous.
Le fait de suivre la bande à Brad, Hitler, Mélanie Thierry, et que ça se retrouve à la fin, c'est un procédé déjà vu mais sympa, ça change ces derniers temps. Pour le reste pas grand-chose, donc à voir mais sans plus, et désolé pour les fans mais c’est pas le meilleur Tarantino.

Un concentré d'amour du cinéma jubilatoire signé par un Quentin Tarantinon inspiré comme à ses plus beaux jours.Mélanger pop art,cinéma bis et dialogues fleuris,il sait faire.Son "Inglorious Basterds" est follement ludique.Un film de guerre parodique,échevelé,chapitré comme "Kill Bill",sanglant comme "Reservoir Dogs",à l'écriture géniale comme "Pulp Fiction",à l'hommage de genre appuyé comme "Jackie Brown".Un film qui surprend au début avec une arrivée de nazis dans une ferme sur fond de musique de western spaghetti(BO impeccable of course),mais qui trouve un rythme de croisière imparable dans une seconde partie rythmée,décalée,hilarante,tout bonnement géniale.QT a un tel appétit de cinéma sous tous ses formes que tout cinéphile oubliera illico les repères historiques farfelus pour se focaliser sur une narration habile,débridée de toutes contraintes.Et aussi sur des personnages pittoresques,tous délirants et incarnés par un casting d'enfer en pleine récréation.En Aldo Raines,lieutenant yankee qui scalpe les nazis,Brad Pitt menton protubérant et grande gueule grossier,nous épate encore en se renouvellant sans cesse.Christopher Waltz en Hans Lauda,stupéfiant de ruse,d'intimidations et de courtoisie vipérine,n'a pas volé son Prix à Cannes.Un jeu du chat et de la souris où les chasseurs deviennent les chassés en un clin d'oeil,où les fantasmes deviennent réalité(culottée séquence finale dans le cinéma de Shosanna,héroïne tarantinesque typique).Tarantino,lui-même a annoncé avoir la matière pour tourner la suite.Qu'attend-il?!

Après un début vraiment prometteur, le film traîne en longueur jusqu'à un ennui profond sur la fin du film. Tarantino est à mon sens un réalisateur vraiment surestimé à la vue des critiques élogieuses qui accompagnent la sortie de ce film. Les oeuvres de Tarantino sont en général très forte visuellement (c'est moins le cas ici) mais sans aucun fonds. Ici, le réalisateur se joue de l'Histoire au nom du cinéma et je trouve cela vraiment dérangeant.

Techniquement, ce film est totalement maitrisé par un réalisateur qui confirme ses remarquables compétences en matière d'image, de cadrage ou de mise en scène. En revanche, il s'est perdu dans son sujet, alternant scènes à la trame dramatique, souvent trop longues, ou comico-burlesque, le caractère historique s'effaçant face aux délires d'un scénario qui, partant dans tous les sens, en oublierait mêmes ses propres héros ! Comme un canapé dont le luxe s'épanouirait par le talent des artisans mais dans lequel il serait impossible de s'asseoir...
La scène d'introduction est parfaite, c'est la seule. La dernière avec un fin rocambolesque qui ne ressemble à rien est sans doute la pire.
Certains s'attachent à être au plus prêt de la vérité (Spielberg par exemple), d'autres s'inscrivent dans le "grand n'importe quoi" (Mel Brooks ?) ou dans l'approche décalée et drôle de cette période (De l'or pour les braves ou d'autres films du genre). Tarantino n'a trouvé aucun compromis en alternant scènes graves ou burlesques et aboutit à un film patchwork qui, au final, ne ressemble à rien.
Au passage, il perd l'essentiel de ses acteurs, tous remarquables pourtant, comme B. Pitt qui apparait malgré tout assez peu. M. Laurent est vraiment très bien, toute en mesure et efface une D. Kruger prisonnière d'un rôle qui ne lui permet rien.
C'est surtout Christoph Waltz, l'interprète du colonel SS qui apparait tout au long du film comme l'interprète principal. Brillant, pour un rôle délicat totalement maitrisé et bien au delà.
A noter que si les chefs nazis sont abrutis dans ce film, les allemands sont majoritairement présentés comme brillants : le simple soldat parle anglais, tout comme les Officiers SS, très intelligents malgré la noirceur de leurs desseins.
Bref, Tarantino s'est perdu dans un sujet qui n'est pas son monde, et son parfois mauvais goût, s'il passe dans des films de voyous, laisse une amertume désagréable dans ce contexte.
A voir, pour dire qu'on l'a vu, c'est tout.

Voici tout ce que j'attends d'un Tarantino . Tout y est il ne manque rien. Les dialogues sont tout bonnement extraordinaires du début à la fin, pas d'éparpillement, des acteurs au top de leur art (mention spéciale pour Christoph Waltz). Toutes les scènes sans exception sont déjà cultes. J'en veux encore !

" Inglorious Basterds " bon film de Quentin Tarantino .

L’histoire se déroule en 1940 pendant la seconde guerre mondiale dans une France occupé par les Nazis . Le lieutenant Aldo Raine ( Brad Pitt ) forme un petit groupe de soldats juifs américains pour se rendre en France et mener des actions punitives particulièrement sanglantes envers les Nazis . Ils vont se joindre à l’actrice allemande et agent secret Bridget Von Hammersmark ( Diane Kruger) pour une mission de taille celle de tenter d’éliminer les grands dignitaires Nazi du Troisième Reich qui seront tous réunit dans une cinéma pour la projection d’un film de propagande allemande . Le cinéma est dirigé par Shosanna Dreyfus ( Mélanie Laurent ) une juive qui a vu toute sa famille être exécuter par les Nazis et qui compte bien profité de cette projection pour se venger d’eux ...

Après les succès de " Reservoir Dogs " , " Pulp Fiction " , " Jacky Brown " ou encore " Kill Bill volume 1 et 2 " , le réalisateur Quentin Tarantino faisait son grand retour en 2009 avec cette " Inglourious Basterds " . Bon alors que vaut ce nouveau film de Tarantino ? Et ben ce n’est pas forcément son meilleur film , à cause de quelques défauts , mais il est très sympathique et très prenant . Ce n’est pas aussi jouissif que son précédent film " Kill Bill " que perso je considère comme son must mais c’est tout de même très sympathique . Quentin Tarantino a décidé de situer son film dans une époque qu’il n’avait pas encore explorer jusque là à savoir la seconde guerre mondiale . Le style de Tarantino ( Humour noir totalement décalé , Violence sanguinolente ... ) situé dans une époque historique comme la seconde guerre mondiale donne un ton assez originale à ce film . En tout cas on est pas prêt de revoir des films sur la seconde guerre mondiale dans ce style la . On sent vraiment l’emprunte de Tarantino sur ce film . L’histoire nous tient en haleine du début jusqu’à la fin avec ce petit groupe de soldats qui va tenter d’éliminer les hauts dignitaires Nazis pendant une mission secrète ce qui va donner lieu à son lot de tension , de suspense , de violence , d’action et d’humour noir . Tout les ingrédients qu’on retrouve dans les films de Tarantino qui sont réunit ici à merveille pour notre plus grand plaisir . Le film contient des séquences mémorables avec leur lot de tension , de suspense , d’humour noir , d’action et de violence spoiler: ( La scène d’ouverture avec le massacre de la famille de Shosanna , Brad Pitt et ses soldats qui punissent les allemands en les scalpants et en leur dessinant des croix gammée sur le crâne , la scène à la taverne qui se termine en fusillade , la scène finale au ciné avec l’exécution de Hitler et de ses sbires ... )

. Le dénouement du film est très surprenant

spoiler: car Tarantino a décider de totalement réécrire l’issue de la seconde guerre mondiale en faisant éxécuter Hitler par un groupe de soldats juifs dans une scène particulièrement violente et sanglante et on peut le dire carrément jouissif . Le film se situe donc dans une réalité alternative où les juifs se sont venger de ce que Hitler leur a fait subir pendant la seconde guerre mondiale en le tuant de manière très violente lui et ses plus proches collaborateurs . Tarantino a donc décider d’écrire une histoire de vengeance avec les juifs qui se sont venger de Hitler et qui ont mis un terme à la seconde guerre mondiale . On peut quand même se demander si on a le droit de réécrire l’histoire de cette façon , même dans un film , sans que sa ne heurte tout ceux qui ont vécu cette période sombre de notre histoire mais on va pas se mentir cette réécriture est jubilatoire . On sent que Tarantino a vraiment voulu rendre justice à sa façon à tout ceux qui ont vécu l’oppression des Nazis pendant la seconde guerre mondiale .


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Dommage que le film soit un peu plomber par quelques longueurs en milieu de parcours avec certaines séquences qui traînent un peu en longueur ( défaut qu’on retrouve souvent dans les films de Tarantino ) . Mais bon sa reste minime le film est globalement bon .
Le film est porter par un superbe casting . Brad Pitt est très bon et crédible dans le rôle de ce lieutenant américain qui a donc constitué un groupe de soldats juifs américains et qui va mener des actions pour punir les Nazis dont une mission de choc qui consiste donc à éliminer tout les haut dignitaires Nazi . Il est bien drôle dans le rôle de ce lieutenant qui prend plaisir à torturer et vanner les nazis avant de les tuer . Il sera accompagner dans sa tâche par son groupe de Soldats très bien interpréter par une belle brochette d’acteurs dont l’acteur Tim Roth . Pour réussir leur mission ils vont s’associé à un lieutenant de l’armée britannique très bien joué par l’acteur Michael Fassbender ( un rôle qui va clairement lancer sa carrière ) et une actrice allemande qui est en réalité un agent secret pour les services secret britannique très bien interpréter par l’actrice Diane Kruger . Ils vont décider d’éliminer tout les hauts dignitaires Nazi lors d’une mission secrète dont le colonel Nazi SS Hans Landa . Le colonel Landa est magistralement interprété par l’acteur Chris Waltz qui joue formidablement bien ce Colonel Nazi qui est une pourriture de première en traquant et tuant les juifs . Il joue à merveille ce personnage détestable à souhait . Avec sa superbe interprétation de ce colonel Nazi Chris Waltz domine clairement tout le casting . Ils leur piquent clairement la vedette . C’est vraiment son interprétation dans ce film qui l’a révélé au grand public en 2009 et qui a vraiment fait décoller sa carrière à plus de cinquante ans . Il a depuis enchaîner les films et les succès ( " Django Unchained " , " 007 James Bond Spectre " , " Alita Battle Angel " ... ) . Grâce à ce rôle il va recevoir une pluie de récompenses très prestigieuses et très mérités dont le prix d’interprétation masculine à Canne mais aussi un Golden Globe , un Bafta et bien sur l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle . Le casting est également composer d’acteurs et actrices français vu que l’action du film se déroule en France avec nottament l’actrice Mélanie Laurent qui joue une juive française qui a vu sa famille être exécuter par les Nazis et qui va donc vouloir se venger d’eux . Elle fait bien le job dans le rôle même si je regrette qu’on est pas un peu plus exploiter et développer son personnage qui était vraiment intéressant.
La reconstitution de la seconde guerre mondiale est très bien faite grâce à de bons costumes et des décors soignés nottament dans le cinéma où se déroule une partie de l’action du film . La B.O du film est très sympathique , et même si ce n’est pas la meilleure et la plus mémorable des films de Tarantino , elle colle très bien à l’ambiance du film .

Pour résumer " Inglorious Basterds " est un bon film de Quentin Tarantino prenant et divertissant qui a totalement convaincu le public à sa sortie devenant l’un des films de Tarantino qui a eu le plus de succès dans le monde nottament en France ( presque 3 millions d’entrées) .

Inglourious Basterds de Quentin Tarantino et non Inglorious Bastards de Quentin Tarentino comme certains disent, c'est pourtant pas un titre si difficile mais peut être que les gens l'écrivent comme il s'écrit vraiment finalement, car le vrai mot qui traduit "peu glorieux" ou "non glorieux" est en faite bien "Inglorious", il en va de même pour "Bastards" qui est juste alors que "Basterds" est mal écrit, mais pourquoi Tarantino a t'il volontairement foutu des fautes dans son titre ? Moi je pensais que c'était à cause d'un film de 1978 titré chez nous "Une Poignée de salopards" qui initialement porte celui de "Inglorious Bastards" mais apparemment la réponse est ailleurs, on ne sait en faite pas vraiment pourquoi le titre comporte ces fautes, bien que l'on sache que c'est volontaire Tarantino ne donne pas d’explication précise là dessus. Mais bon, il nous balance une fois de plus un gros bâton de dynamite en pleine tronche avec ce film, donc qu'il soit ou non bien orthographié on s'en fout non ?!

Après avoir joué avec une belle grosse voiture qui n'hésitait pas à foncer dans d'autres Tarantino se lance sur un gros défi, surement le plus sensible et le plus déjanté de sa carrière, donner sa propre version de la seconde guerre mondiale.
Et voilà qu'en 2009, et oui déjà, ce bon vieux frappadingue et génie en puissance qu'est Quentin Tarantino nous sortait son fameux film de guerre, il n'avait encore jamais été aussi loin dans les époques, bon il ira encore plus loin avec Django mais auparavant c'était toujours dans les années 70/80/90 et plus.
Quelle claque n'empêche, il est pas difficile de se prendre une claque devant un de ses films de toute façon, c'est toujours aussi jubilatoire, drôle et sanglant, et puis bon sang donner sa propre version de l'histoire d'une france occupée par les nazis fallait le faire.
Sans résumer l'histoire car la découverte n'est que mieux et puis la plupart des gens qui vont me lire l'auront surement déjà vu je vais juste évoquer les thèmes abordés ici: Tarantino en grand fan si ce n'est le plus grand fan de cinéma place cet art comme thème central de son film, viennent se broder ensuite des personnages haut en couleurs et qu'on adore suivre, surtout le commando des bâtards dirigé par un Lieutenant unique en son genre, et puis y'a plus qu'à greffer l'humour et les longs dialogues de Tarantino et vous êtes encore loin d'imaginer le délire qu'est ce film.

Je revois encore des critiques que j'avais lu sur le film, ironique ou pas je n'en sais rien mais ça fait tout de même peur, nul n'est sensé oublier que la mort d'Adolf Hitler dans le film n'a rien à voir avec la vraie qui a eu lieu dans un bunker à Berlin, mais pourtant des petits malins ont critiqués Tarantino comme quoi il ne connaîtrait même pas l'histoire d'Hitler et qu'il n'est jamais mort comme il le filme dans un cinéma.
Donc si c'est ironique j'vois pas vraiment en quoi c'est drôle, et si c'est sincère je ne peux que recommander un service psychiatrique qui ravira les fous du genre.

Comment croire sans blague qu'un gars aussi cultivé que Tarantino aurait pu changer l'histoire sans le vouloir, c'est grave tout de même, mais bref, en parlant de cette scène, la mort d'Hitler, bon sang qu'elle est dingue et jouissive, comme un tas d'autres dans ce film d'ailleurs mais la fin dans le cinéma est juste merveilleuse.
La scène dans le bar également, où les bâtards jouent à un jeu de devinette et que ça tourne mal, c'est bien long comme Quentin aime, ça commence doucement, c'est calme, limite chiant pour certains, nullement pour moi, ça discute, ça discute, et comme à chaque fois avec ce cinéaste fou ça fini mal, très mal.
Il n'y a que ça des scènes cultes et mémorables, rien que le début du film, mais vraiment tout début où l'abominable Colonel SS Hans Landa se rend chez un paysan, dès le début Quentin nous balance une longue, très longue scène de discutions qui ne cesse de monter en tension, un crescendo sensationnel pour finir en apothéose.
Bon je ne vais pas citer toutes les scènes cultes parce que sinon personne ne finira de lire ma critique.

Comme toujours chez l'ami Quentin nous retrouvons une mise en scène passionné et passionnante, un tel souci et soin du détail c'est renversant, et puis la réalisation toujours inventive et captivante ne peut que nous régaler. Ce que j'ai particulièrement aimé sur celui ci de film c'est les textes qu'il présente sur l'image, je m’explique, la scène un peu avant celle de la mythique batte de Baseball où le Lieutenant Aldo Raine présente à un Allemand capturé le Sergent Hugo Stiglitz, le nom de Hugo Stiglitz s'inscrit en grand sur une image de lui figée, et j'adore ce genre d'inser, c'est très très classe, il reprend un peu le même procédé mais sans figer l'image ce coup ci dans le cinéma à la fin où les noms de Himmler et autres flottent au dessus de leur tête avec une flèche les indiquant. C'est peut être tout bête mais ça donne un coté surréaliste et limite cartoon qui se mélange à merveille avec le style très spécial de Tarantino.

La bande son est également au rendez vous, impossible de faire un film sans bonne musique pour notre ami, ce bon vieux Ennio Morricone est même le compositeur, ce qui est à souligner absolument, qui de mieux placer pour offrir une bande originale que le monumental Morricone. Des musiques parfaites encore une fois qui donne un aspect western à toute cette guerre, rien de bien incroyable quand on connait la passion de Tarantino pour le genre western, ça lui arrive souvent de donner ce genre d'aspect à ses films, rien que "Kill Bill vol:2", les plans dans le désert et bien d'autres font clairement rappel aux style western.
Et il ne se prive pas non plus ici en façonnant un univers déjanté et unique.

Bon bah voilà hein, j'ai dis le plus gros je pense... ok, ok, passons au casting.
Lui aussi est comme toujours avec Quentin très très bien garni, on commence avec un petit nouveau, Brad Pitt, le seul rapport qu'avait Pitt avec Tarantino c'est grâce à "True Romance" où Quentin était au scénario et Pitt au casting, mais sinon il n'avait jamais joué pour lui, et bon sang il était temps car son rôle de Lieutenant Aldo Raine est taillé pour lui, cette dégaine, cette entaille sur le coup et cette mâchoire prononcé, il a su se créer un personnage qu'on adore suivre et qu'il incarne à merveille.
Comme le film parle de la France occupée par les Nazis il nous fallait bien du français au cast et voici que débarque la belle et talentueuse Mélanie Laurent en Shosanna Dreyfus, ah la la, Shosanna, un prénom impossible à oublier une fois qu'on a vu ce film, ce qui l'ont vu comprendront pourquoi.
Eli Roth, Diane Kruger, Til Schweiger, B.J. Novak, Denis Ménochet, Léa Seydoux, Richard Sammel ou encore Mike Myers se joignent au casting, j'ai également découvert d'après la page du casting que Harvey Keitel serait présent, vocalement uniquement, vers la fin quand le lieutenant Raine et le colonel Landa négocient et appellent un haut placé, c'est la voix de Keitel, intéressante et surprenante découverte.
Moins surprenante puisque je le savais déjà mais tout aussi intéressante la présence de Tarantino lui même, ce n'est que furtivement mais c'est plutôt cool, il apparaît tout d'abord en tant que Nazi mort au sol qui se fait scalper par un bâtard, et également lors de la fameuse scène de l'étranglement, je ne dirais pas qui se fait étrangler mais c'est par le Colonel Landa joué par Christoph Waltz, ce ne sont pas les mains de Waltz qui étrangle l'autre personnage mais celles de Quentin qui a souhaité le faire lui même, cocasse comme anecdote.
En parlant de Christoph Waltz, je ne l'ai pas cité plus haut car il faut en parler plus sérieusement, avant de jouer dans ce film il a beaucoup tourné, de nombreuses séries et films étrangers mais grâce à ce rôle de SS il a explosé, ce fut la révélation du film, il remporta d'ailleurs pas mal de récompenses tout comme pour Django où Tarantino s'est fait un plaisir de le retrouver. Et quel acteur, mais quel acteur, possédé à 3000% par son rôle, jouer un ignoble SS Nazi ça n'est pas à la porté de tous mais lui est un miracle dans le genre, rien que le début dont je parlais tout à l'heure, où il se rend chez un paysan, c'est là qu'intervient le fameux "AU REVOIR SHOSANNA !", quelle scène, de toute façon chaque scène avec lui est un régal, je comprend pourquoi il a explosé après ce rôle et il le mérite amplement, je pourrais en parler encore mais faut passer à quelqu'un d'autre maintenant.
J'avais gardé de coté également Daniel Brühl que j'ai découvert dans ce film et qui a également été une révélation, dans le rôle du bon petit soldat Nazi qui ne fait que son devoir il excelle, belle prestation pour lui aussi. Et j'ai gardé sous le coude un acteur qui maintenant est on ne peut plus connu, son nom est inoubliable, c'est Michael Fassbender qui n'était quasiment pas connu, il a bien joué avant dans "300" et quelques autres trucs mais c'est vraiment ici qu'il s'est fait reconnaître, et il est génial donc c'est bien normal. Décidément ce film en a fait connaitre du monde.
Samuel L. Jackson, quant à lui habitué du réalisateur s'occupe de la narration, du moins d'une petite partie, je parlais de Hugo Stiglitz, juste après que son nom apparaisse sur l'écran on a un rapide résumé de ses exploits en tant que tueur de Nazis et c'est narré par ce bon vieux Samuel.
Sylvester Groth en Joseph Goebbels et Martin Wuttke en Adolf Hitler sont au poil, bien dans leur rôle avec la démence de chacun et la folie qui va bien, rien que le "NEIN NEIN NEIN NEIN NEIN" de Wuttke reste pour moi mémorable.

Bon bah voilà mes cochons, une réussite de plus pour notre cher Tarantino, toujours au top avec du sang et un humour que j'adore, un casting exemplaire, un scénario exceptionnel et ultra jouissif, une bonne tranche de seconde guerre mondiale inédite qui plus est et une fin à tomber, toutes les fins de film de Tarantino sont d'une perfection absolue à mes yeux, je suis un très gros fan des fins qui coupent net, on est prit par surprise et paf un écran noir avec une musique miraculeuse par dessus.

Un génie ce mec que j'adulerais à jamais.

Le meilleur film de Tarantino depuis Pulp Fiction.
Quention ose revisiter la Seconde Guerre Mondiale de façon "inversée" : dans cette frasque, ce sont les juifs qui massacrent les nazis. Violent, jouissif, bourré de répliques cultes, Inglorious Basterds est un immense remake du film qui l'a inspiré : les douze salopards.
Tarantino joue sur l'Allemand, le Français, l'Anglais... et l'italien. Rien que la diatribe de Christoph Waltz en Italien est presque jouissive. Le colonel SS Hans Landa figure désormais parmi l'un des plus grands "méchants" du cinéma. Raffiné, salaud jusqu'au bout, à la fois drôle et détestable,
ce personnage complexe à la fois héro et méchant de ce nouvel opus possède de multiples facettes. Les acteurs sont tous aussi bon les uns que les autres, à l'image d'un Brad Pitt géant dans le rôle du Lieutenant Aldo Raine et de ses bâtards. Les figures féminines du film comme Diane Kruger ou Mélanie Laurent, sont filmées dans le pure style "blondes hitchcockiennes". Même Michael Fassbender, qui a pourtant un second rôle crève l'écran. Inglorious Basterds est un immense moment de cinéma signé QT.

QuentinTarantino est ce qu’on peut appeler un réalisateur culte, peut-être le seul réalisateur en activité qui arrive à créer autant de buzz autour de son nom et de ses films. Après le succès planétaire de Pulp Fiction, il est devenu un modèle pour beaucoup et une source intarissable de références : dès qu’un film est un tant soit peu violent et utilise l’humour noir, il est « tarantinesque ». Mais le sale gosse qu’il est ne s’est jamais laissé enfermer dans cette caricature qui veut que son cinéma soit uniquement déjanté et violent. Il a toujours essayé de proposer des choses différentes, film après film, quitte à prendre son propre public à rebrousse poil et à essuyer de sévères échecs commerciaux. Et cet Inglorious Bastards ne déroge pas à la règle. On attend un film de guerre ? C’est une histoire de vengeance. C'est un film historique ? N'importe quel historien sérieux s'arracherait les cheveux tout le long de la séance ? On est venu voir une vraie boucherie ? C’est parfois très violent mais ces scènes sont rares, rapides, comme des coupures sèches. C'est un film anti-allemand ? Jamais la langue de Goethe n'a été si bien traitée dans un film américain.
La seule et unique constante du cinéma de Tarantino, c’est cet amour du langage. Et en ce sens, Inglorious Basterds est une sorte quintessence. Encore plus que dans ses films précédents, on se met des beignes (un peu), on se tire dessus (un peu), mais surtout, on parle. On parle en trois langues différentes selon les personnages, le moment du récit et les événements à venir. Le langage est un vecteur de communication, mais aussi d’incompréhension, et c’est même parfois une arme. Rien n’est innocent : un passage du français à l’anglais peut déceler la plus fine de ruses et un accent british trop marqué peut brûler votre couverture d’officier nazi. Et c’est assez incroyable de voir la gamme infinie de possibilités qui s’offre à un réalisateur qui ne triche pas avec les langues : entre les incompréhensions, les défis, les pièges, les héros évoluent dans un univers beaucoup plus intéressant que celui qui nous est donné de voir d’habitude. C’est à la fois extrêmement brillant dans la maîtrise des langues et des accents, et surtout un fil rouge qui fait basculer le récit plus d’une fois. Quand au passage en italien, il est tout simplement exceptionnel…Dans ce contexte, voir le film en VF relève du crime, je n’imagine même pas le casse tête pour les doubleurs.
Malgré tout, il n’est pas très facile de rentrer dans le film, car plus que son histoire, ce sont les digressions et les détails qui font sa richesse. Le réalisateur ne cherche pas à faire avancer un récit virtuose, il cherche à faire mouche à chaque scène, à graver dans notre mémoire une image ou un dialogue, et à ce jeu là, il est imbattable. C’est une pâtisserie allemande qui dévient le centre d’une conversation pourtant très sérieuse et dont la caméra ne semble pas vouloir se détourner. C’est une digression sur les rats qui prépare un bain de sang. C’est un banal jeu de cartes dans un bar entre officiers qui fait monter la pression jusqu’à l’insoutenable. On peut avoir l’impression d’assister parfois à un collage de vignettes plutôt qu’à un film, elles sont tellement brillantes que la plaisir l’emporte. Il faut dire que le film est porté par deux acteurs exceptionnels. La star d’abord : Brad Pitt, qui confirme film après film qu’il est doué dans tous les rôles. Avec son accent traînant du Tenessee et ses mauvaises manières de pequenaud sudiste, il est irrésistible. L’inconnu ensuite : Christoph Walz, autrichien déniché on ne sait pas où par QT, et qui crève littéralement l’écran en nazi raffiné et polyglotte. Tout ce joyeux bordel trouve une cohérence dans le dernier chapitre qui réunit quasiment tous les protagonistes dans un cinéma parisien. Et on nous convie alors à un final détonnant qui crie son amour du cinéma tout en réécrivant l’histoire dans les grandes largeurs…

Drôle de film donc, un OVNI qui ne ressemble à rien de ce qu’on avait pu voir jusqu’ici. Mais au final, beaucoup plus cohérent que son aspect un peu bordélique pouvait laisser paraître. Et quand les lumières se rallument, on a un gros sourire scotché aux lèvres. C’est ça finalement le cinéma selon QT : le plaisir.

Tarantino, cinéaste dont on tolère, non sans peine, les nombreuses frasques cinématographiques, remet le couvert ! Il nous pond cette fois-ci une chorale de flatulences de plusieurs origines : allemande, française, américaine, italienne, j'en passe et des meilleurs, ce film est un catalogue pour expert averti.
On rit, pleure, souffre, s'étouffe, hurle, se pince le nez. On admire la théâtralité des pets fournis en second degré. On passe un très bon moment mais gare aux effluves un peu corrosives de la fin !

Waw ! Western, film de guerre, film d'horreur, comédie, on ne sait plus bien quel genre de film on regarde. Un Tarantino. Un chef-d'oeuvre. Il est de retour le grand Tarantino des longs dialogues fantastiques, que l'on avait un peu perdu ces derniers temps ! Rien que la première scène est un dialogue savoureux de 15 minutes. Et on ne s'ennuie pas. Sous-entendus, mélanges des langues, tension, ces dialogues sont tous simplement hors du communs, des dialogues que seul QT peut nous servir. Rajoutez à cela du gore outrancier, des acteurs d'exception (palme méritée pour Christoph Waltz, sublime en officier SS polyglotte), des scènes inatendues et hilarantes (Brad Pitt se faisant passer pour un italien !^^)mélangez le tout, et vous arriverez au plus grand hymne au cinéma que Tarantino ait jamais fait, finissant en apothéose : le cinéma sauve le monde ! Quel meilleur hommage espérer ? En bref : "C'est un bingo !"