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    The President's Last Bang
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    Henrico
    Henrico

    131 abonnés 1 267 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 juin 2020
    Tous les éléments sont réunis pour faire du film de Sang-Soo Im une tragédie Shakespearienne. Les personnages sont savoureusement bien campés. Les touches de burlesque sont omniprésentes tandis que se déroule le drame sanglant. Les dialogues sont exquis, pleins d’humour et de double sens, (tout au moins, pour ceux qui parlent le Coréen et le Japonais). L’aspect subversif du Jules César de Shakespeare est aussi présent dans le sens où cette chronique d’un assassinat annoncé est aussi une critique tant du pouvoir en place que de ceux qui ourdissent le complot. Les motivations du « cerveau » du complot sont aussi futiles et vaines que les aspects essentiels marquant le régime : le président lui-même, son secrétaire, et sa pléthorique armée. L’épilogue sarcastique achève le caractère Shakespearien de ce film qui passera peut-être inaperçu en France, mais fera longtemps verser beaucoup d’encre et de salive en Corée.
    willyzacc
    willyzacc

    72 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 juillet 2014
    Je ne sais quoi dire en sortant de ce film, si le réalisateur a souhaité apporté un soin tout particulier aux sordides détails de cet assassinat il oublie son spectateur en chemin. Un spectateur qui suit les différents travelling et plans virtuoses de la caméra de Im Sang-soo sans jamais vraiment comprendre ce qui ce passe et sans s'attacher aux personnages qui s’enchaînent sans jamais être vraiment présentés. Peut-être n'ais je pas tout saisi, mais ce film m'a plutôt ennuyé au final malgré quelques séquences fabuleuses.
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    145 abonnés 2 211 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2020
    Ce film nous montre un coup d'état mais pas comme dans les autres films que vous auriez pu voir jusqu'à présent ; ces films hollywoodiens où tout est minuté et se passe comme prévu, froidement. Ici, les impondérables sont légions et le tout est traité avec beaucoup d'humour spoiler: (les coups de feu pris pour un court-circuit entraînant la coupure du courant par le personnel présidentiel pour changer les fusibles, un chef d'état-major qu'on ne laisse pas entrer dans le bâtiment qui doit lui servir de QG car il n'est pas venu dans sa voiture officielle, les filles de compagnie du président, oubliées dans une salle, et qui se saoulent pour oublier ce qu'elles ont vu, les armes des gardes pas chargées face à des putschistes qui, eux, sont armés...)
    . Le dénouement de ce coup d'état, lui non plus, n'est pas classique. Comme pour « The Host », autre film coréen sorti récemment au cinéma, « The President's Last Bang » est un film dont le sujet peu original est traité avec une grande originalité. Dire que ce film se base sur des événements réels qui datent de moins de 30 ans et qu'il ose nous les raconter sans pitié pour les gouvernants de l'époque et sans nous cacher le rôle joué, une fois de plus, par les américains dans le coup d'état. Une liberté de ton à saluer de la part d'un pays qui à découvert tardivement la démocratie mais qui, bien plus que d'autres, sait en user maintenant.
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    54 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 août 2010
    Plaisant, mais pas majeur. Im Sang-Soo propose une plongée dans les coulisses d’un coup d’Etat avec la volonté de démystifier les gens qui y prennent part. Un président beauf et lubrique, un chef de la sécurité qu’on commence par découvrir en slip (et qui par la suite n’élève pas vraiment le niveau), un directeur des services secrets aux problèmes de digestion chroniques, un secrétaire présidentiel grand organisateur de parties fines, des gorilles qui ont tous l’air de s’emmerder terriblement à garder le baisodrome présidentiel, des conversations entre "hommes d’Etat" plongeant régulièrement dans les thématiques "pipi-caca" dignes d’une cour de maternelle. Là où d’autres auraient mis en scène des héros prêts à sacrifier leur vie pour abattre une dictature, on découvre des types assez minables voulant juste, sur un coup de tête, régler leurs petits comptes personnels de vieux apparatchiks, et qui, pour ce faire, embarquent dans un plan complètement foireux mais terriblement dangereux de pauvres gars qui n’ont jamais demandé à être là. Message grinçant et assez salutaire. Il y a une chouette atmosphère d’irrespect et d’impolitesse (ce qui ne veut pas dire vulgarité), telle qu’entre parenthèses on souhaiterait en rencontrer plus souvent dans les films français, avec en plus un vrai talent de mise en scène (plusieurs travellings très réussis, par exemple). La première partie offre donc un réel intérêt. On n’est pas chaviré, mais on accroche. Malheureusement, ça ne tient pas la distance, et, sans jeu de mots, on peut dire qu’avec la séquence de l’assassinat et de la fusillade qui s’ensuit, le film épuise toutes ses munitions. La suite est sans tension, sans souffle, sans vrai sujet. On attend la fin, et on a l’impression qu’elle pourrait venir n’importe quand, ça ne changerait pas grand chose. On reste sur une impression mitigée.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    186 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2009
    Merveille formaliste, à égale distance entre Scorsese, pour la crudité du regard sur un univers profondément corrompu, et de Coppola, pour une indéniable élégance opératique, "The President's Last Bang" est aussi une réussite théorique tout-à-fait surprenante : en réduisant, avec un sens du grotesque bien coréen, un événement politique majeur (l'assassinat d'un dictateur, moment-clé qui changera le destin d'un pays) à un ballet de mouvements dérisoires, d'actes à demi manqués et de conspirations idiotes et informes, IM Sang-Soo réalise un cruel manifeste contestataire (voir les larmes stupides d'un peuple aux funérailles d'un tyran infantile, en triste conclusion) aussi bien qu'un pamphlet quasi nihiliste (quelle foi en l'humanité peut-on en tirer ?). Reste que ce film indéniablement majeur, par le radicalisme même de son approche, prive le spectateur, frustré, de la moindre empathie avec des personnages crus et des situations délétères. Un film à déguster avec la tête seulement, donc.
    benoitparis
    benoitparis

    94 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2010
    Une excellente satire politique, sans doute une des meilleures de la décennie. Rien d’un amusement gratuit ou complaisant (comme ça peut arriver dans les films britanniques ou américains du même genre) : la réflexion politique est poussée et cohérente, le réalisateur révèle la nature d’un régime, son imposture profonde, en le brocardant, à travers la narration d‘un crime politique qui n‘aboutit qu‘à un coup d‘état raté dont les protagonistes tombent dans un destin tragique et absurde en même temps. Les valeurs démocratiques à l’occidentales servent à justifier une véritable dictature fondée sur des forces armées, des services de sécurité de toute sorte, soutenue par les Etats-Unis et hantée par la menace communiste. Les luttes de faction y prennent l’allure de purs et simples règlements de compte mafieux (et les funérailles du dictateur assassiné ressemblent à celles d’un parrain). Les procédés de comédie sont peut-être un peu trop visibles : I Sang-Soo joue beaucoup des contrepoints prosaïques et démystificateurs (le général sans pantalon, le chef de la KCIA sur la lunette des toilettes, les gardes mangeant des nouilles devant la dépouille du dictateur et les officiels…).
    Christoblog
    Christoblog

    740 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 juin 2009
    Bénéficiant d'une très belle édition DVD chez Potemkine voici l'occasion de découvrir un film dont on a dit beaucoup de bien, par Im Sang-soo, le réalisateur d' Une femme coréenne et du Vieux Jardin.
    Le thème du film est la reconstitution de l'assassinat du président/dictateur Park Chung-hee en 1979. Il montre la journée avant, puis la nuit suivant le crime.
    Tout d'abord, et comme dans beaucoup de films coréens on est fasciné par la qualité technique de la production : mise en scène, photo, jeu des acteurs. Ensuite surpris par la première demi-heure, un peu pagailleuse, passant d'un personnage à l'autre sans que l'on comprenne bien ce qui se passe, ni qu'on s'attache aux personnages. La scène du crime est assez ahurissante, l'assassin (directeur de la CIA coréenne si je ne m'abuse) se décidant semble-t'il sur un coup de tête, entraînant ses collaborateurs dans un plan dont le moins qu'on puisse dire est qu'il est complètement foireux. La dernière partie, qui montre les suites de l'assassinat est dans la même veine surréaliste, le meurtrier n'a rien anticipé et vogue à vue, ses aides ne savent plus quoi faire et tournent en rond dans la ville déserte, le conseil des ministres se réunit dans une ambiance délétère. On se croirait dans un drame shakespearien revu en opéra-bouffe.
    Comme dans beaucoup d'autres films coréens, les personnages masculins sont tournés en ridicule et se révèlent incapables, quelque soit leur niveau : du général qu'on découvre en slip, jusqu'au trouffion qui ne connaît pas son chef et au garde du corps qui hésite à partir. Truffé de scènes tout à fait étonnantes et originales (comme le nettoyage des cadavres à la mitraillette, ou de longs et somptueux travellings), The president's last bang est une curiosité à découvrir.
    Le coeur a un peu de mal à s'impliquer dans la narration, mais la tête y trouve son compte.
    D'autres critiques ici : http://chris666.blogs.allocine.fr/
    Cinephille
    Cinephille

    135 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Bel exercice de style intelligemment mis en scène. Peu importe que l'histoire se passe en Corée ou dans quelque autre pays follement démocratique puisque c'est bien d'un exercice de style qu'il s'agit. Qui dit exercice de style dit brio obligatoire mais également distance et esthétisme. Et comme toujours dans ce cas là, c'est à la fois le force et la faiblesse du film. La mise en scène est brillante mais justement un peu trop visiblement brillante. La violence est réelle mais relativement stylisée. Ca fonctionne, on ne s'ennuie pas mais il manque juste un petit supplémnent d'âme pour que ce soit vraiment bien.
    Youmna C
    Youmna C

    37 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    On ne sait pas qui est qui pendant toute la première partie, et on ne comprend pas la raison de ce qui va se faire... Du coup, quand on capte un peu, on est dépassé et ça ne nous intéresse plus!
    Par contre la mise en scène et l'image est superbe!
    Barry.L
    Barry.L

    20 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 mai 2018
    Sortie en 2005, ''The president's last bang'' est réalisé et scénarisé par Im Sang-soo (''Une femme coréene'', 2003). Provoquant un scandale en Corée du Sud, il sortie dans une version amputée de 4 minutes (ironiquement, ces images d'archive censurées sont les scènes les plus lights).

    Tirée d'une histoire vraie, l'action se situe à Séoul en 1979. la Corée du Sud est sous la dictature du président Park Chung-hee. Tyran solitaire et triste, il se réunit à la Maison Bleue avec ses plus proches collaborateurs. Parmi ces derniers, le directeur Kim décide sur un coup de tête d'assassiner le président.

    Rarement, une œuvre aurait abordé avec autant de jubilation une histoire vraie, dramatique de surcroît. Le décalage entre la noirceur du sujet et le caractère quasi burlesque se trouve dans l'origine même du cinéma coréen. Toujours très critique envers leur pays, les réalisateurs coréens font preuve d'une grande maîtrise des différents genres cinématographiques. Souvent, un film coréen ne s'inscrit jamais dans un seul genre où une seule perspective. Rebelote avec ''The president's last bang'', qui est à la fois un film politique, un thriller et même une farce (et certains codes du film sont empruntés directement aux films de gangsters).

    Le début du film effraie un peu. Im Sang-soo présente en une série de scènes courtes les différents acteurs de cet événement. On a très vite peur de se perdre et de ne pas s'y retrouver devant cette quantité de personnages et de noms convoqués ici. Et puis, des individualités commencent à emerger et le film prend son essor au moment où tous les protagonistes se réunissent à cette Maison-Bleue. Et où Im Sang-soo orchestre avec brio cette montée de la tension. Alcool, bouffe et filles rythment le début de la soirée, accompagnés de causettes politiques et cyniques. Et puis, tout à coup, sans que l'on comprenne pourquoi (Im Sang-soo se garde bien de l'expliquer), le directeur Kim entre dans une colère noire et se met en tête d'assassiner le président. ''On a rien de mieux à faire'' déclare blasé l'un de ses hommes l'inspecteur Ju. Cette réplique est bien représentative du ton étrange du film. Pour reconstituer cet événement, Im Sang-soo n'hésite pas justement à s'éloigner du réalisme : cette réplique vient prendre à revers le spectateur dans son attente d'un réalisme brut. Nous ne sommes pas dans du cinéma ultra naturalisme à la Paul Greengrass (période ''Bloody Sunday'' et ''Vol 93''). Ici, pas de caméra à l'épaule, pas d'objectivité froide (au contraire, la voix-off qui ouvre et clôt le film est volontiers moqueuse)... Quoiqu'il en soit, le coup de sang du directeur Kim est le début de cette excellente montée en tension. Montée en tension qui trouve son point d'orgue dans une explosion de violence. Tout cela est servi par la mise en scène du coréen Im Sang-soo. Le film est ponctué de superbes travellings que n'aurait pas renié un Martin Scorsese. Im Sang-soo sait faire ce genre de plans, extrêmement virtuose et où la caméra semble se libérer de toute contrainte physique. Il en abusera d'ailleurs dans ''L'ivresse de l'argent'', où la virtuosité se transformera en préciosité (voir ce plan inutilement emberlificoté où la caméra tourne trois fois autour d'une table et ses convives !). Pas ici où chaque longueur de plans est justifiée et créée une émotion particulière. Deux plans, mémorables, sont à retenir. Le premier est un travelling horizontal qui capte, en filmant les différentes salles d'interrogatoire du KCIA, tout le caractère répressif de ce régime. Le second est proche d'un plan, lui aussi très marquant vers la fin de ''Snake Eyes'' (Brian De Palma, 1998). Après le massacre, la caméra suit Ju en plongée, lequel passe de pièce en pièce en enjambant les cadavres ensanglantés. En un plan, on reçoit l'horreur de ce qui s'est passé (d'innocents cuisiniers ont péri) aidé par cette caméra qui passe au-dessus des murs (tel un Dieu qui juge de ses hauteurs les basses actions humaines).

    Malgré une fin un peu déceptive (car la tension, à l'extérieur de la Maison Bleue s'affaiblit peu à peu), ''The President's last bang est une œuvre percutante. Film très mordant aux personnages ambigus (auquel s'ajoute cet énigmatique majordome dont la froideur muette semble bien au dessus de toutes ces magouilles). Le film montre aussi à travers de petits détail tout le retard d'une Corée du Sud gangrenée par une dictature agonisante. Encore un grand film coréen qui surprend!
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    220 abonnés 1 596 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 janvier 2014
    Le scénario brode sur l'assassinat du Président sud-coréen Park Chung-hee, en 1979. Un assassinat toujours resté plus ou moins mystérieux. Le résultat à l'écran est déroutant : mélange de satire, de farce absurde, de polar/thriller très stylisé. Si l'on ne connaît pas un minimum cette tranche d'histoire politique de la Corée du Sud, on ne comprend malheureusement pas grand-chose aux enjeux du récit, aux motivations des personnages principaux. Du coup, on a aussi du mal à mesurer vraiment la pertinence ou l'audace d'Im Sang-soo. Si le portrait de ce président-dictateur un peu picoleur et libidineux, en proie à une certaine mélancolie et à une tendance régressive, a fait scandale en Corée du Sud, il peut laisser indifférent sous d'autres cieux... Difficile, donc, d'accrocher à cette étrange variation sur le pouvoir politique. Seul le style nous évite de sombrer complètement dans l'ennui, via des plans insolites, des travellings gracieux, des clairs-obscurs élégants et, dans les scènes finales, une "esthétique du massacre" assez virtuose. Mais vaine.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    80 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mai 2016
    Im Sang-soo édifie The president’s last bang sur une événement politique réel du pays au matin calme. De ce traumatisme national, le cinéaste coréen, armé d’un art de la mise en scène prodigieux, livre un somptueux thriller politique. Certains plans séquences sont renversants de précision et de technicité. Le sujet, lourd et tragique, est intelligemment allégé par l’usage d’un humour noir visant à critiquer les pouvoirs politiques et militaires.
    robert_ginty
    robert_ginty

    12 abonnés 381 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un coup d'état coréen reconstitué, avec des vrais morceaux de fantaisie dedans. Si, sur le papier, le concept était séduisant, le film est un peu décevant dans la mesure où la folie à laquelle on pouvait s'attendre revêt une forme tout-à-fait raisonnable. Pas de grosse poilade, donc, mais des petits moments incongrus qui humanisent et ridiculisent les dirigeants du pays du matin calme, et une générosité certaine en hémoglobine quand vient le temps du massacre...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 31 août 2011
    Même s'il s'appuie sur un fait qui marqué l'histoire de la Corée du Sud, ce film ne se veut pas une reconstitution rigoureuse et documentée mais une satire corrosive, avec ce mélange de sérieux et d'humour propre au cinéma coréen, de la classe politique et militaire, sans oublier une belle virtuosité formelle (et le personnage du directeur Kim - un anar plus qu'un véritable démocrate - est absolument fantastique).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 octobre 2007
    Une jolie fresque très réussie, très sombre, avec des personnages d'une noirceur incroyable. Un film désabusé et puissant, d'une lenteur implacable.
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