Avis : Le héros de la famille - Page 2

Bien que le sujet du film m'ai beaucoup attiré, j'étais assez retissant à aller le voir, la bande-annonce ne m'ayant pas franchement attiré (et oui, c'est vachement important une bande-annonce). Et bien je me suis en fait retrouvé devant un des meilleurs films français de l'année 2006 (avec Meurtrières et Quand j'étais chanteur entre autres). Malgré la présence d'une multitude de personnages, on ne se sent pas perdu au début du film et la place de tout le monde est bien identifiée, la chorale peut commencer. En se basant sur la mort du chef de la famille, on va naviguer dans la vie de ses personnes, ne faisant pas vraiment partie de la même famille au sens propres du termes, mais étant liés par des liens tellement forts qu'ils se déchirent en permanence.
Les personnages ont beau être tous très stéréotypés, ils sont très attachants et ont tous une personnalité bien à eux, et ne s'entrechoquant pas entre les personnages, donnant au film un rythme très soutenu et particulièrement agréable. Quand au performances d'acteur, le casting parle pour lui même, Emmanuelle Béart et Valérie Lemercier étant un peu au dessus des autres, et carrément sublimes. Un très beau film pour commencer cette nouvelle année.

Le héros (Claude Brasseur) est un saltimbanque possédant le cabaret « le perroquet bleu » à Nice. Il meurt subitement ; son fils adoptif (Gérard Lanvin) et toute sa famille se déchirent alors.
Comédie dramatique sur le thème des secrets de famille, le film se développe tout en sensibilité, grâce au talent d’acteurs confirmé, à un scénario crédible, et à un dialogue de bonne facture ; il sait user et non abuser du pathos. Chaque personnage est complexe, regardé avec sympathie malgré ses défauts, et donc attachant. Une pointe d’humour pimente cet ensemble au lyrisme affirmé.
Qui dit cabaret dit chansons, Emmanuelle Béart, Géraldine Pailhas, et même Catherine Deneuve y allant de leurs couplets, sans totalement convaincre. Une fin très prévisible et convenue assure un après film agréable, mais un peu plus d’imagination pour ce final n’aurait rien gâté.
Bien que traitant d’un milieu bien différent de celui habituel au genre, la production de Klifa se situe dans la lignée du réalisme poétique, magie et naïveté incluse. Une œuvre que les amateurs de cette tendance cinématographique auront plaisir à voir.

Le scénariste Christopher Thompson et le réalisateur Thierry Klifa vous donne rendez-vous avec l’un des plus beaux films de cette fin d’année 2006 (sur cette dernière quinzaine). L’un des plus beaux ? Ce n’est pas un peut prétentieux ? Non, non, Le héros de la famille réunit à lui tout seul la crème de la crème, les meilleurs acteurs « made in France », une distribution qui vous est offerte sur un plateau d’argent, à savourer pendant les fêtes de fin d’année. On retrouve entre autre, Claude Brasseur en patron de cabaret travesti en reine de la nuit (il faut le voir pour le croire), Catherine Deneuve & Miou-Miou en deux ex-femmes de Gérard Lanvin qui lui, campe un magicien has-been éperdument amoureux d’une sulfureuse chanteuse incarnée par Emmanuelle Béart. Avec à leurs côtés : Géraldine Pailhas, Michaël Cohen et l’adorable mais trop absente Valérie Lemercier.
Une comédie dramatique admirablement mise en scène, nous faisant immédiatement penser au précédent film de Christopher Thompson, le merveilleux Fauteuils d'Orchestre (2006), réalisée par Danièle Thompson.
Un drame familial populaire au casting de rêve qui se laisse se savourer du début à la fin, avec son petit côté musical très bien interprétées par Emmanuelle Béart, Géraldine Pailhas & Catherine Deneuve.

En racontant cette histoire de famille, Thierry Klifa livre un film qui entre parfaitement dans le stéréotype du film français : on retrouve en effet dans son Héros de la famille tous les ingrédients scénaristiques du film choral. Et, étrangement, le scénario est ce qui est le moins réussi dans ce film. Les diverses histoires de ces personnages qui se retrouvent après tant d’années sont toutes plus ou moins banales et prévisible. Le film entier est d’ailleurs ainsi : empruntant toujours les chemins attendus, jamais il ne nous surprend. On a finalement l’impression que pendant 1h40, Le héros de la famille tourne un peu en rond, ayant beaucoup à raconter, mais brassant surtout beaucoup de vide au final. Heureusement qu’à côté, la réalisation est nettement meilleure. Même s’il manque parfois de subtilité, Thierry Klifa enchaîne les plans à une vitesse tout à fait correcte, et évite ainsi les temps morts. Il livre un film visuellement abouti : les musiques sont bien intégrées à l’ensemble et la photographie est remarquable. L’autre point fort du film, c’est son casting. Film choral oblige, Klifa a réuni tout le cinéma français, des plus jeunes comédiens aux plus âgés. Le film affiche ainsi à son générique Catherine Deneuve (qui fait une très belle entrée dans le film), Gérard Lanvin, Miou-Miou (très juste), Emmanuelle Béart ou encore Claude Brasseur. Evidemment, tous sont excellents, mais il y en a forcément qui sortent du lot. Et pas forcément ceux que l’on croit : dans un mini rôle, Valérie Lemercier est tout simplement brillante, mais malheureusement trop peu présente. Géraldine Pailhas crève également l’écran en héritière qui n’a pas peur des mots. Grâce au casting, excellent, et à la réalisation, remarquable, on ne s’ennui pas devant Le Héros de la famille, même si l’on regrette que le scénario, vu et revu, ne nous surprenne pas davantage.

Quel plaisir de voir un film qui rassemble un aussi bon casting et qui ne tombe pas pour autant dans le film commercial, dont on a l'habitude de voir! C'est toute la société humaine qui est traitée, à travers une histoire de famille dans un cadre
musical et glamour. Tous les personnages sont touchants et émouvants et chacun de nous peut s'y identifier. C'est un bon film français, digne de ce nom! Loin de toute prétention, ce film me rappelle les bons film de Claude Lelouche, où des personnages multiples se côtoient tout en finesse et subtilement!

Cette comédie successorale douce amère sur fond d’étude de mœurs rappelle un peu dans l’esprit « Fauteuils d’orchestre », et tous ceux qui ont aimé ce film devraient également adorer « Le héros de la famille ». La pléiade d’acteurs qui y figurent sont tous excellents, mention spéciale à Catherine Deneuve qui depuis quelques temps surprend bien agréablement en sortant du registre des rôles austères auxquels on l’avait si longtemps confinée.

Si le sujet de ce film, qui peut se résumer à l'étude psychologique d'une famille momentanément déséquilibrée par la perte de son patriarche, vous intéresse le film ne peut que vous plaire.

Disont que je le rapprocherais un peu de "fauteuil d'orchestre", par son ambiance.

Outre l'histoire ce qui m'a personellement le plus touché c'est de voir tant de stars de plusieurs générations jouer des gens très ordinaires... à une époque où la tendance serait plutôt de nous présenter des gens ordinaires comme des stars musicales, c'est vraiment rafraihissant.

Un casting de prestige pour une réalisation soignée ayant su rendre ces acteurs au summum de leur forme pour une inteprétation des plus vivante et un récit émouvant, mélancolique, captivant et parfois drôle. Les secrets de famille et les révélations de la vie sont racontés avec tellement de simplicité et de sincérité que ce film pourtant simple et dramatique, a priori, devient optimiste et sujet à quelques réflexions.

Mais comment fait-il ? Thierry Klifa parvient à s’entourer d’une pléiade d’acteurs renommés, en dépit de son manque de talent...
Et les acteurs, de Lanvin à Deneuve, font leur métier de façon admirable.
Le scénario a un goût prononcé de déjà vu : les retrouvailles d’une famille recomposée, brisée et mal recollée, autour de leur bienfaiteur qui vient de mourir, sont toujours l’occasion de scènes attendues, révélations de secrets de famille, disputes suivies de réconciliations, sans oublier la présence d’un élément extérieur (ici Emmanuelle Béart, en chanteuse charmante) indispensable à ce genre de petite alchimie...
Au final, l’ensemble se révèle attachant, presque émouvant, les personnages sont plutôt bien cernés. Mais il y a une grande inconstance de la mise en scène tout le long du film, une belle scène déchirante pouvant être suivie de plusieurs autres assez ridicules, voire grotesques.

Une pléiade d’excellents acteurs tout à fait à leur place… un scénario… des sourires… des émotions… glamour… musique…
Bref, un bon moment de cinéma "doux-amer" qu’il aurait été dommage de rater.

Agréable comédie mélo-dramatique sans prétention, soutenue par d'excellents acteurs et par une esthétique léchée. Autour du leg du "Perroquet bleu", petit cabaret niçois, des caractères antagonistes vont apprendre à accepter leurs failles. Une certaine fadeur, un aspect décousu n'empêchent pas quelques beaux instants d'émotion. La perte des illusions ne veut pas dire celle de l'amour.

Dans ce cabaret qui n'a rien d'un paradis, ce peroquet bleu est pourtant drôle à la fois par la férocité de ses personnages et ses situations mais aussi par son casting de choix. Un beau moment de cinéma, tout simplement.

D'un ennui total...

Un mélange entre Huit Femmes et Fauteuils d'orchestre. Des vérités qui sortent de partout, pour au final casser une croûte légère, tendre, bienfaisante. Les talents de chanteuses sont en tout cas révélés: Catherine Deneuve (à entendre dans la fin du générique), Emmanuelle Béart, ou encore Géraldine Pailhas (dans la chanson qui pour moi résume le mieux le film. Les acteurs interprétent avec talent et brio les personnages de ce film dont on sort emoustillés, ému, mais bien. Un film français défendu à merveille par un réalisateur français excellent et qui peut faire belle et longue carrière. Chapeau, les artistes!!!

un tres bon film francais !!! sur les rapports humain;ou les acteurs ne s'ennuient pas;ou il n'y as pas de longueur;mention a mme deneuve qui exelle dans ce genre role !!