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    Pepi, Luci, Bom et les autres filles du quartier
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    Plume231
    Plume231

    3 515 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 avril 2014
    Vous tenez à savoir ce qu'était la Movida ou vous tenez simplement à vous faire toute l'intégrale Pedro Almodóvar ou les deux tout simplement, bon ben aucune raison de ne pas regarder ce "Pepi, Luci, Bom et autres filles du quartier"...
    Il y a déjà les thématiques du réalisateur à base de sado-masochisme, de sexualité débridée, de personnages féminins forts, et on apprend à ressentir ce qu'était la Movida, mouvement culturel qui a explosé peu de temps après la mort de Franco, un des meilleurs exemples d'un mouvement culturel qui se lâche totalement à l'image de ce film...
    Si on arrive à intégrer le fait que c'est un film, de l'aveu même du réalisateur, qui n'a donc en conséquence aucune prétention réaliste, que c'est en conséquence totalement libre peut-être beaucoup trop au niveau de l'histoire et des personnages, la technique amateur, qu'on oublie un gros creux dans la seconde moitié, il y a quelques scènes dans ce n'importe quoi assumé qui fonctionnent.
    Mais c'est à voir vraiment surtout soit pour l'intégrale Almodóvar, soit pour connaître la Movida, soit les deux...
    Estonius
    Estonius

    2 547 abonnés 5 252 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mars 2016
    Le premier long métrage de Pedro Almodovar et toutes ces obsessions sont déjà là : travestissement, urologie, masochisme, prostitution, homosexualité et même une femme à barbe (dans une séquence assez cocasse mais hors sujet). Si la première heure est intéressante pour ceux qui sont fascinés par l'univers du réalisateur, il faut bien admettre que la dernière partie est assez pénible et casse un peu l'ambiance. Mais globalement on passe un mon moment, et puis Carmen Maura est éblouissante.
    Christianm75
    Christianm75

    7 abonnés 229 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 février 2016
    Brouillon, vulgaire et mal tourné ce film est une grande déception.Il faudra attendre quelques années avant qu'Almodovar devienne un vrai cinéaste. Son premier film reste très indigeste.
    Philippe C
    Philippe C

    81 abonnés 1 011 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 octobre 2014
    Ce film qui ressemble à un film d'amateur est le premier long métrage d'Almodovar. ça ressemble à un cahier de brouillon mal griffonné dans lequel le metteur en scène puisera et développera les idées de ses films des décennies 90 et 2000 : sexe, masochisme, homosexualité masculine et féminine, urologie, drague queens, femme à barbe,drogue, provocation, libération de la femme ... on mélange, on secoue en sabotant le montage et ça donne du terreau mal fini sur lequel germera le génial Almodovar.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    935 abonnés 4 853 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 novembre 2016
    Très porté sur le sexe. C'est assez vulgaire et plutôt laid. Vraiment daté et typique d'un sujet scabreux qui fait parfois sourire dans la provocation mais ennuie au final par sa débilité!!!
    jfharo
    jfharo

    48 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 octobre 2010
    Un premier film assez brouillon , mais qui laisse présager le génie , des actrices naturelles et originalles .
    missfanfan
    missfanfan

    76 abonnés 831 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2019
    Un des meilleurs Almodovar son premier film et déjà les prémisse d'un très grand metteur en scènes ce film est un petit bijou une grande originalité merci à lui je recommande chaleureusement
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 13 juin 2009
    D'habitude j'apprécie assez le monde créé par Almodovar, mais pas cette fois. Le film tourne en rond, n'est pas franchement interessant, souvent vulgaire. Les actrices ne sont pas exceptionelles, non honnetement c'est une deception.
    Dora M.
    Dora M.

    50 abonnés 479 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 juin 2019
    Très moyen, on sourit parfois de certaines situations mais sinon globalement on s’ennuie un peu, le scénario est assez maigre. Ça reste malgré tout intéressant dans le sens où on y voit déjà les sujets de prédilection du cinéaste.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 2 décembre 2007
    Une curiosité qui se laisse regarder. On sent qu'il s'agit là des débuts d'Almodovar car on retrouve pas mal de ses futures obsessions cinématographiques comme l'omniprésence des femmes (victimes des hommes), les travestis ou le sexe malsain (viol ici), mais développées de façon brute. Des scènes censées être choquantes (comme celle où Bom urine sur Luci ou celle du viol) sont volontairement traitées de manière légère. Quant aux personnages, ils sont très stéréotypés: on les croirait échappés d'une BD. Les points les plus positifs sont: une excellente B.O (à laquelle a participée la chanteuse Alaska, qui joue Bom), des costumes sympas, des personnages secondaires marrants et la présence des futures actrices fétiches du réalisateur (Carmen Maura, Cecilia Roth...)...Le tout donnant donc un film surréaliste, excentrique et coloré, dénué de logique et de morale traditionnelles et très typé "Movida". C'était l'intention d'Almodovar (comme on peut le lire dans la fiche du film) donc on salue son audace et son originalité mais je pense qu'il y a quand même une critique sociale au niveau du policier et de sa femme, qui rappellent le franquisme conservateur (du coup le réalisateur espagnol ne semble pas totalement sincère dans ses déclarations!). De plus, l'ensemble reste trop brut pour emporter totalement l'adhésion. A voir quand même pour la liberté qui s'en dégage (liée à l'époque?) et pour changer des films auxquels on a droit aujourd'hui. Mais à ne pas considérer comme un grand film!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 novembre 2011
    La movida vue par Almodovar... Ca donne ça :) "un peliculon"
    stebbins
    stebbins

    462 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 septembre 2012
    Premier long métrage de Pedro Almodovar, Pepi, Luci, Bom est un manifeste cocasse du mouvement underground se développant dans l'Espagne du début des années 80 : la bien-nommée Movida. Totalement imparfait - de par son manque de moyens et son urgence empirique - le film fait l'effet d'une historieta dans son découpage et son graphisme alors qu'il tient du sitcom télévisé dans son registre et son format. Almodovar provoque le public en exhibant pléthore de tabous sexuels, culturels et idéologiques, se voyant flanqué d'une interdiction aux moins de 18 ans... Il en résulte un objet relativement méconnu mais digne d'intérêts, tragi-comédie en forme de point d'exclamation qui, si elle manque parfois de fluidité, respire l'energie et l'euphorie de scène en scène. Frontal, anarchique et déjà féministe le cinéma de Pedro Almodovar ne fait que commencer, mais annonce la couleur d'une oeuvre singulière et colorée. Une séquence se démarque toutefois de l'ensemble : le concert punk dans la cave, siégant au coeur du métrage...
    Arnaud A.
    Arnaud A.

    6 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 avril 2023
    Découvert sur Arte à l'occasion d'une rétrospective "cinéma espagnol", ce premier film "professionnel" d'Almodovar est sans nul doute un objet curieux à regarder. On y assiste au marivaudage - parfois à la limite de la pornographie - de trois jeunes femmes apparemment prêtes à tout tenter dans le Madrid de la movida. Il y a quelques scènes amusantes, et c'était peut-être révolutionnaire à l'époque, de mon côté j'ai trouvé que ça n'avait pas très bien vieilli. Mais ma copine était pliée en quatre tout le long, donc ça doit dépendre des sensibilités.
    maxime ...
    maxime ...

    202 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juillet 2023
    Des son générique, le film emballe sur un direct, un de ses touts droits qui fille à l'image de ses dessins, évocateurs, c'est peu de le dire, vers une une forme de dissidence à l'encontre d'un ordre, d'un état, d'une convenance morale ou celle-ci n'est d'ailleurs que posture ! Une première scène, va de suite étayer la direction de ce jeune cinéaste, à l'avenir si incroyable !

    Pedro Almodovar embrasse ses désirs, ses évocations de ce gout qui suinte vers des tons et teintes flashy, tape à l'œil, dans l'excès selon une tenue dite " approprié ". La musique et les couleurs de son ouverture se cale donc sur cette mesure, qu'il bat dans un style et une cadence à contre courant avec une gravité de situation, lui décide de rire, de partagé ce dernier, pourtant, il y'a une rébellion, forte et heureuse ...

    La prostitution évoquée, la drogue entrevue, le pied de nez se confronte déjà, de force, à un rapport d'autorité, à une possession non désirée par ce même représentant, qui pour ce dernier, consomme ce qu'il déplore dans une contradiction qui sera mis à mal tout au long du film. L'hypocrisie est une chose, la violence une autre, Almodovar, comme je l'ai déjà mentionné plus haut va de cela entamé une autre remarque que la victimisation. Il, ceci est important, réunis une bande destroy, avec à sa tête Pepi, personnage ayans subit les foudres injustes et inqualifiables du pouvoir pour ériger une course en plusieurs actes vers la vengeance mérité de ce dignitaire monstrueux. Une revanche manquée, dans un premier temps, plus farceuse ensuite, enfin plus élaboré à compte goutte. Le tricot, encore une sacrée figure de style, sert de bascule, avec en point d'orgue, ce passage, ou Luci, après confession, prend gout à une autre passion que celle initiale l'ayans conduite dans cet appartement ...

    L'humiliation, l'indignité et autres soumissions sont mis cote à cote d'une libération du patriarcat, d'une émancipation face à l'interdit telle une aventure ou la jeunesse fait fit des convenances, des attentes de tiers, afin de réécrire, au présent, une nouvelle ligne directrice de leurs conduites. Une liberté qui se regarde grandir, qui deviens franchement assez fascinante, sans pourtant partagé son déni de morale absolu ... Le joug étant, à bien des égards, forme d'ennui, la stimule dynamique et furieuse de la débauche d'énergie qui suit fait battre le rythme de ce premier film, un poil punk et anticonformiste y compris dans le rendu, de par l'image, dans le décors en somme, selon la vue folle d'un Pedro Almodovar déjà bien inspiré.

    La différence dans la marge, à même une contre-culture, à des mentions d'éloges de l'instant à vivre, hors du temps, qui sort des 80's et viens plus de quarante ans plus tard faire un écho avec une " défiance " similaire, dans un contexte qui se cadenasse à nouveau. Le festival de la plus grande, de la plus longue, est à titre comparatif une solution ? Peut-être pas, mais pour revenir au film, la blague continue.

    Pedro Almodovar réalise une conduite assez intense dans la manière qu'il a de fabriqué un tel artifice. Il choisit le criard, l'exubérance, le spot comme référence et fustige encore par divagation une linéarité qui s'y accole, mais qu'il chasse par peur de si perdre. Il caracole dans sa découverte à tendre vers une pris de conscience conscientisé des protagonistes de la nature qui est la leurs, dans un jugement, avec valeur, mais sans rien condamné pour autant ... Une fois de plus, à être goguenard, il accroit l'attache de ses derniers, à l'instant, au moment, au lien qui les rattachent. Remarque à moi-même, c'est par ce biais que je me suis vraiment épris de ces personnages, de ses femmes surtout.

    L'inversion de la vengeance, de ce même policier, horrible male alpha, qui s'en rêve plus qu'il ne l'est tiens dans le chassé-croisé qui s'opère une torpeur, et une victoire, sans - trop - de peine, à la force du poignet une autre idée de l'acceptation d'une condition qui dans l'habitude et l'inscription d'un mal résume une chose dont on se détache pour mieux en retenir se rire, sur ce pont, entre ses deux copines, qui parlent enfin d'avenir.

    Avant d'aller vers ce final, incroyablement beau de surcroit, car oui j'insiste, Olvido Gara et Carmen Maura sont d'office dans ma mémoire, j'irai une nouvelle fois sur le terrain du " Pouvoir ". Du terme, comme du verbe. Pepi, moteur de la bande transforme et façonne, à sa guise des destins, le sien, comme celui d'autres, dans une liberté folle et majestueuse. Elle qui confronte, assume, échange, tisse la toile de ce lien qui réunis ce quartier qui communie par sa grâce momentanée. Le pont, mais aussi la cuisine, de cet instant nocturne qu'elle partage avec Bom à faire la popotte croise plus qu'une illusion d'un rêve, elle est une croisade ou les accords sont définis selon leurs envies, leurs gouts, bons ou pas, dans une conviction qui prête à sourire, sans impôts !

    L'extravagance fait ici germée des moyens de lutte, de croisement entre désabusées joyeux, qui traite par la comédie des impulsions à la pulsion, de vie, d'existence, dans une ardeur fervente, proche de l'extase, aussi cracra soit-elle ... Sérieux, la douche dorée me reste quand même un peu rebutante, la galette du concert également !

    Pedro Almodovar, avec ampleur et ambition écrit un manifeste qui sous nos yeux fait tombé l'échelle et tente de gravir les étages à mains nues, quitte à tout perdre, le geste est forcément sublime !
    gamorreen
    gamorreen

    15 abonnés 433 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 mai 2023
    c'est quand même franchement mauvais : très court et pourtant trop long, je me suis ennuyé... Peut-être c'était novateur quand c'est sorti en Espagne, voire même provocateur (mais côté français même pas), mais maintenant c'est surtout peu passionnant. On sourit tout de même deux ou trois fois, ce qui est mieux que rien et permet de "gagner" une étoile.
    Almodovar a fait des films qui m'ont plus plu par la suite, mais là en 2023 son premier film n'a plus beaucoup d'intérêt en dehors de la curiosité dans sa filmographie (il aurait été l'unique film d'un réalisateur inconnu, les critiques seraient nettement plus incisives je crois, en lisant des critiques à 2 étoiles dont le texte est plutôt 1 étoile ou moins).
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