Avis sur Jusqu'au dernier

Un film de gangster assez classique en fait, avec un scénario simpliste, peu d'action sauf à la fin. Peu de suspens, on devine vite les intrigues, et la romance est bien superflue ici. On ne croit pas trop à tout ce cirque, c'est le cas de le dire. Intérêt pour les acteurs : surtout Paul Meurisse. La réalisation est banale, sauf une séquence dans une ville déserte où un gangster est pourchassé... Bien vu également tout le long du film jusqu'à la fin : un petit garçon et son chien. Pour ça, je mets 2 étoiles...

Le scénario n'a rien de très original mais il s'agit d'un excellent polar, bien joué, bien ficelé avec ce qu'il faut de rebondissements et de suspense. Bonne interprétation, mise en scène très correcte, bonne musique de Gorges Von Parys et bons dialogues avec une toute petite pointe d'humour de Michel Audiard (qui à l'époque restait discret)

Un bon petit policier qui bénéficie d'une distribution intéressante, il y a quelques moments faibles mais ça tient la route.

Un film policier en noir et blanc des années 1950 qui a pas mal vieilli mais qui nous permet de revoir de nombreuses vedettes aujourd'hui disparues, ainsi que Jeanne Moreau quasi-débutante. L'intrigue n'est pas très originale, ni même la fin, mais ça se laisse regarder.

Bon film, bons acteurs; scénario sans grands originalité si ce n' est qu'il se déroule dans le milieu du cirque. L' ensemble est très agréable et la fin tout à fait inattendue.

En fuite après avoir détroussé ses anciens amis truands et les avoir "donnés" à la police, Raymond Pellegrin trouve refuge et un petit boulot dans un cirque. Il n'y sera pas tranquille longtemps car les gangsters Meurisse et Dufilho retrouvent sa trace.
"Jusqu'au dernier" spoiler: -car aucun des protagonistes impliqués n'échappera au châtiment, suivant le précepte que bien mal acquis ne profite jamais-
aurait pu faire un polar funeste et tragique. Au lieu de quoi, l'absence de style de Pierre Billon ne permet pas au film de dépasser les conventions et les artifices d'un scénario complaisant. Les nombreux rebondisssements, plus ou moins vraisemblables, de l'intrigue ne la rendent pas moins prévisible.
Les dialogues de Michel Audiard ne sont pas de nature, comme souvent, à donner de la véracité aux personnages; de la fantaisie, oui (et Paul Meurisse est évidemment un interprète de choix) mais un certain brio qui éloigne les caractères de l'autenthicité psychologique. Enfin, la relation sentimentale entre Pellegrin et l'artiste de cirque que joue Jeanne Moreau est tout à rudimentaire, factice.