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hanson-blonde
3 abonnés
570 critiques
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4,5
Publiée le 5 juillet 2016
Un film bouleversant porté aussi bien par Forrest Whitaker que James Mcavoy. Ce dernier prouve une fois de plus son immense talent. À voir absolument, tout dans ce film mérite d'être vu.
Je n'ai pas adhéré... Le film s'est axé sur la relation médecin charmé par le nouveau dirigeant..et on ne voit que très peu les conséquences vécues par le peuple Ougandai. On subit l'étalage de la débauche, des frasques, que peut vivre un chef d'état. Et puis le grand classique de scènes de sexe longues (l'une des femmes d'Amin Dada) et à l'eau de rose (femme du Médecin du centre), montre qu'on est en présence d'un film à grosse production mais pas d'un GRAND film. Certes on échappe pas à certaines scènes dures et je reconnais la grande prestation de Forest pour le rôle principal...Mais je ne suis guère emballé par ce contenu qu'on nous sert!
Tiré de faits réels, "Le Dernier Roi d'Ecosse" raconte l'histoire d'un dictateur de l'Ouganda qui va prendre sous son aile un jeune médecin écossais venu à la base mettre ses compétences à contribution dans un hôpital de la campagne Ougandaise. D'abord médecin personnel du président, le jeune Nicolas va peu à peu devenir son conseiller et confident pour finir témoin et acteur d'une dictature sanglante et sans pitié. Servi par d'excellents acteurs (Forest Whitaker et James McAvoy notamment), "Le Dernier Roi d'Ecosse" est un film poignant, doté d'une tension croissante qui se termine dans l'horreur. Le réalisateur dresse ici un tableau très "noir" d'une Afrique toujours gangrénée par des dictatures, des guerres civiles et des bains de sang. On en ressort tourmenté, c'est là la force du film.
Emouvant , sensible, dur, dramatique, triste, ce film inspiré d'une histoire vrai nous plonge dans l'ancienne réalité de l'ouganda, si vous avez aimer "hotel rwanda" vous aimerez "le dernier roi d'Ecosse" , j'en suis encore emu, les rôles des acteurs son super bien fais !
Une peinture saisissante d'Idi Amin Dada et de son régime. Forest Whitaker a la fois effrayant et tendre est excellent dans ce rôle pourtant difficile à porter. Et à tout cela s'ajoute un scénario toujours excellent écrit entre autres par Peter Morgan, comme c'était le cas dans 'The Queen'.
Ce film ne fait pas dans la dentelle et fout plutôt les frissons quand on connaît le personnage central incarné par Forest Whitaker. Quatre étoiles, c'est encore trop peu pour ce dernier.
Excellent film, Forest Whitaker mérite 100 fois son oscar pour se rôle, on a parfois l'impression qu'il est habité par son personnage. Film d'une très grande intensité
LE film-référence sur le problème de la personnalisation du pouvoir en Afrique noire. Excellent de bout en bout. Il pointe du doigt à la perfection les travers et dérives des régimes bananiers africains. J'avoue toutefois avoir eu un flashback troublant... lorsque Forest Whitaker se met à jouer de l'accordéon, j'ai alors revu notre VGE national faisant montre de son talent musical devant la télévision. Le côté thriller n'est pas mis sous cloche, bien au contraire. A partir du milieu du film, la tension commence à monter en puissance, pour finir en apothéose. Bref, du grand cinéma comme on aimerait en voir plus souvent, avec un Forest Whitaker toujours aussi exceptionnel. J'adore.
Le film est une très grande réussite. On découvre avec horreur le régime d'Amin derrière les belles paroles, le monstre qu'était ce dictateur d'Afrique des années 70. Je retiendrais la performance exceptionnelle de Forest Whitaker, incarnant à la perfection ce chef d'État, dans ses bons moments comme dans ses pires, ça m'a fait froid dans le dos. À la vue du film, on peut qualifier l'acteur de véritable "monstre du cinéma" sans futilité ni démagogie aucune. Pour apprécier le film, allez le voir uniquement en VO. Un soin particulier a été donné au film dans la reconstitution, tant dans le grain de l'image, quasi-identique à un documentaire des années 70, que dans les décors et les costumes, la production ayant bénéficié du soutien du gouvernement ougandais, beaucoup d'authenticité donc. On regrettera le côté quelque peu hollywoodien du long-métrage, surtout dans la musique, en faisant trop dans certaines scènes tendues, et très clichée dans d'autres. Quitte à utiliser des chants africains, le compositeur aurait dû s'inspirer du travail fait sur La Ligne Rouge, pour que la musique s'intègre au film et le serve sur le plan artistique. Cela se retrouve également dans une intrigue centrée sur le personnage du médecin écossais, sur son train de vie, ses amourettes, sans sans se poser de vraies réflexions morales et de conscience, quant à être le confident d'un tel homme et être associé à un tel régime. Le film ne faisant que survoler de très loin la réelle nature du régime et de son dictateur, et ses crimes et sa folie paranoïaque et auto-destructrice, le film ne nous plonge pas pleinement dans l'Ouganda d'Amin, se contentant de montrer les soirées de la haute société et la vie de l'entourage du dictateur. Le film reste néanmoins un excellente reconstitution de ce que pouvait être l'Afrique des années 70, et se doit d'être vu pour l'interprétation du génialissime Forest Whitaker. À découvrir d'urgence.
Les années passent et mon point de vue sur ce "Dernier roi d'Écosse" n'évolue pas d'un pouce : beaucoup de bruit, de nominations et de récompenses pour peu de choses. Si le film n'est pas insupportable à regarder, il n'en demeure pas moins très incomplet. Pour ce qui est des faits réels, pas une seule fois on ne nous parle du rôle des Britanniques dans l'instauration et le maintien de la dictature d'Amin Dada. Pas une seule fois on ne nous parle du soutien soviétique mis en place à partir de 1972 et pas une seule fois on ne nous parle du désastre économique provoqué par le régime ougandais. Tous les sujets qui fâchent et qui restent à éclaircir sont ici totalement laissés de côté. Pour ce qui relève du fictif, ce n'est pas mieux. Et pour cause, ce jeune médecin écossais n'a absolument rien d'intéressant. A tel point que l'on arrive même pas être convaincu par la grandeur d'âme dont on le dit animé. Ici, seulement deux choses réussissent à convaincre : la personnalité même du dictateur, on l'on découvre une facette bonhomme doublée (mais ça, on le savait) d'une cruauté rarement vue depuis la fin du régime en 1979. Et puis il y a Forest Whitaker, totalement immergé dans son rôle et campant un Amin Dada presque plus vrai que nature.
Un très bon film qui met en lumière le règne du président Amin Dada (Forrest Whitaker) en Ouganda dans les années 70. On suit le destin du medecin personnel (Mc Avoy) du dictateur qui découvre peu à peu les horreurs du régime. James Mc Avoy et Forrest Whitaker sont tous deux impressionnants dans leur rôles respectifs. Le film est prenant et maintient le suspense jusqu'à son terme.
A rebours des avis, je pense que Withaker n'était pas fait pour jouer Amin Dada. Withaker est intelligent et a une très grande sensibilité, complètement à l'opposé du vrai Amin. Le résultat est un film qui sonne faux du début à la fin, en plus du choix catastrophique pour le casting du jeune docteur. La ressemblance physique de Withaker n'est pas suffisante pour rendre la folie d'Amin. Même quand Witheker délire, on a l'impression qu'il plaisante, et pas qu'il est complètement givré comme pouvait l'être le parsonnage historique. Seule la fin avec les codes du thriller permet de sauver l'ouvrage. Mais que le reste est lourd, mal réalisé et très mal joué. Une vraie deception!
Dans les 70's, un jeune médecin écossais idéaliste arrive en Ouganda pour tenter d'aider les gens du pays. Suite à un concours de circonstances, il deviendra le médecin personnel d'Idi Amin Dada, et son proche conseiller. Il se rendra alors compte que celui qu'il prenait pour un leader charismatique et populaire, est en réalité un dictateur instable, violent, et cruel. "The Last King of Scottland" utilise un point de vue intéressant pour dénoncer les années de règne d'Idi Amin Dada : il se centre sur un personnage fictif, et sur sa vision du dictateur, les exactions de celui-ci passant au second plan mais n'étant pas moins pointées du doigt. Ceci permet au scénario plusieurs libertés, notamment le fait de s'écarter des trames habituelles de biopic. James McAvoy est convaincant dans la peau du médecin qui se réveille peu à peu, mais c'est Forest Whitaker qui se taille la part du lion dans l'un de ses meilleurs rôles, en incarnant ce tyran susceptible et carnassier. Malgré des effets de caméra au poings un peu trop appuyés par moment, la mise en scène est plutôt poignante, avec une jolie photographie et une reconstitution détaillée de l'Ouganda de l'époque. Un drame solide.