La Colline a des yeux
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Sebi Spilbeurg
Sebi Spilbeurg

84 abonnés 1 005 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 23 février 2015
Parmi la florissante liste des remakes de films d’horreur cultes qui a principalement pris naissance avec le Massacre à la Tronçonneuse de Marcus Nispel (2003), il faut surtout retenir La colline a des yeux signé par Alexandre Aja. Pourquoi ? Parce que, tout simplement, le réalisateur français à qui nous devons désormais Mirrors, Piranha 3D et Horns a su livrer au public ce qui est encore considéré aujourd’hui comme l’un des meilleurs remakes qui puissent exister, notamment en ce qui concerne le cinéma horrifique (alors que règnent en maîtres The Thing et La Mouche). Qu’a donc fait Aja pour que son film soit meilleur que l’original, pourtant dirigé par un grand nom du genre (Wes Craven), à la thématique plutôt forte et proposant un acteur au faciès mémorable (Michael Berryman) ? C’est ce que nous allons voir dans cette critique !

Pourtant, à première vue, La colline a des yeux d’Alexandre Aja n’a pas grand-chose de bien folichon à nous proposer, si ce n’est une sorte de modernisation du long-métrage de 1977 dans les moindres détails, prenant ainsi de nouveaux acteurs pour leur faire jouer les mêmes séquences, les mêmes plans pour un film qui semble finalement n’être qu’un banal copié-collé de son aînée. Ainsi, vous retrouverez tous les personnages du film de Craven, toutes les situations que ce dernier nous proposait 29 ans plus tôt, la même époque (costumes, bande-originale, ambiance…), la même trame… Où est donc l’intérêt de revoir le même film en mode dépoussiéré dans ce cas ? D’autant plus que cela fait perdre énormément de suspense pour ceux qui connaissent déjà le long-métrage d’origine, au risque de les ennuyer à mourir. Eh bien, Alexandre Aja parvient à étonner le spectateur en livrant non pas une modernisation mais plutôt une amélioration du film de Wes Craven.

Aujourd’hui, vous vous rendrez compte que La colline a des yeux version 1977 a plutôt mal vieilli, ces effets de terreur et d’horreur n’ayant plus l’impact d’antan et n’arrivant plus à dégoûter le public pour montrer jusqu’à quel point peut sombrer la folie humaine. Pour ce remake, Alexandre Aja s’est tout bonnement lâché en matière de violence visuelle. Bien que la censure hollywoodienne soit passée par là avant la sortie du film (il existe une version non censurée disponible depuis la vente du DVD), La colline a des yeux se présente comme une généreuse surenchère de gore peu ragoutant qui met mal à l’aise au possible, passant par quelques moments assez crus ( spoiler: la séquence du viol
) pour choquer un maximum. Et comme si cela ne suffisait pas, le réalisateur le fait de manière assez « rock’n roll » via une musique entraînante et un second degré inattendu, transformant ces instants à la cruauté insoutenable en moments à la jouissance coupable. Pourquoi procéder ainsi ? Pour mettre en valeur le fait que la folie humaine actuelle ne compte plus que par la violence, cette dernière étant maintenant considérée comme un banal amusement. Sur ce point, le remake n’a pas oublié le message porté par le film d’origine !

Ensuite, Alexandre Aja a fait ce que tout remake se doit d’accomplir, à savoir corriger les défauts du modèle. À commencer par le côté angoissant que n’avait pas su faire ressortir Wes Craven dans son long-métrage à l’époque. Ici, Aja parvient à rendre les fameuses collines du Nouveau-Mexique (bien que le film ait été principalement tourné au Maroc) aussi peu rassurantes et imprévisibles qu’un décor martien. En voyant ce paysage, le spectateur va, à coup sûr, se sentir en danger et sursauter au moindre jump scares proposés par le film, servis par une mise en scène diablement efficace et une atmosphère maîtrisée. Autre détail à ne pas négliger : le fait que le cinéaste français ait décidé de garder dans l’ombre (sans révéler leur visage) les psychopathes du film bien plus longtemps que ne l’avait fait Wes Craven, permettant ainsi à renforcer le suspense vis-à-vis de leur nature ( spoiler: à se demander s’ils sont humains
) notamment pour ceux qui ne connaîtraient pas le long-métrage originel. Rien que pour avoir rendu son remake bien plus effrayant que son modèle, la version d’Alexandre Aja vaut déjà le détour !

Mais la version 2006 se paye également le luxe de proposer un scénario bien plus travaillé que l’original en comblant les nombreuses lacunes de ce dernier : pourquoi l’action se déroule-t-elle sur un terrain d’aviation militaire ? Où est cette fameuse mine d’argent dont on nous rabâche les oreilles ? À quoi est due la folie des psychopathes ? Ont-ils au moins une histoire ? Tant de questions restées sans réponses qui trouvent ici de l’intérêt grâce à l’ajout d’une thématique : le nucléaire. Un phénomène qui arrive à lier les divers éléments du film ( spoiler: l’action se déroulant dans un endroit isolé de tous, ravagé pas divers essais tout en causant la dégénération physique et psychologique de miniers vivant là depuis des années
) pour rendre l’ensemble bien plus crédible, tout en n’oubliant pas de porter un message supplémentaire contre le nucléaire en lui-même. Cela ne semblait pas apporter grand-chose sur le papier, mais mine de rien, cet ajout permet à La colline a des yeux version 2006 d’avoir bien plus d’intérêt que son aîné et d’être bien plus intriguant que son aîné.

Avec autant de compliments, il est tout de même fort dommage que le film d’Alexandre Aja ne soit pas sans défauts pour obtenir le titre d’excellent film d’horreur. En plus d’un côté hautement prévisible, qui se traduit par la reprise intégrale du scénario de base et des personnages clichés au possible (malgré une bonne interprétation), le remake se perd dans sa dernière partie, plus tournée vers l’action, lui faisant perdre sa puissance angoissante et dérangeante par un final qui s’étire à l’excès au risque de se montrer par moment ridicule à cause du second degré (décalage avec la musique, personnages blessés à l’extrême mais qui continuent d’agir, du sang à gogo…) bien trop présent pour le coup. Comme si Alexandre Aja et son équipe avait finalisé leur projet à la va-vite, alors que celui-ci ne méritait pas un dénouement aussi bâclé le faisant ainsi passé pour une grosse farce un chouïa désespérante.

Malgré cela, il faut reconnaître à La colline a des yeux version 2006 une véritable maîtrise de son réalisateur, qui a su faire de son remake un bien meilleur film d’horreur que son modèle, aussi bien du point de vue technique, riche en émotions fortes et en travail scénaristique, que de son aspect visuel, dérangeant et dégoûtant à souhait. Un divertissement horrifique rondement mené qui fait de l’ombre à la concurrence sans aucune difficulté !
Parkko
Parkko

164 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 7 juillet 2012
Une famille bloquée en plein désert. Personne à l'horizon. Ou du moins, c'est ce qu'ils pensent. Voici le cadre de ce film d'horreur, remake d'un ancien de Wes Craven.
Là où le film surprend c'est que contrairement à beaucoup de films du genre, il y a un mec qui a l'air de savoir ce qu'il fait derrière la caméra. Alexandra Aja a, il faut le reconnaître, une certaine façon habile d'installer la tension. Malheureusement, le film manque cruellement d'originalité mais en plus de ça, Alexandre Aja ne laisse jamais complètement la tension s'installer. Par un montage trop soutenu, il perd une grande partie de ce qu'il tente de faire et se contente trop souvent de remplir un cahier des charges simples et routiniers plutôt que de vraiment aller jusqu'au bout de sa mise en scène. Dommage.
Xavier D
Xavier D

66 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 7 octobre 2019
Une route pour la mort, Alexandre Aja le fils d'Alexandre Acardy ce n'est pas rien qui lui apprit toute les ficèles, conduit Ted Levine, Émilie de Ravin, et Kathleen Quinlan dans les bras méconnaissable de Micheal Bailey Smith qui leur faire vivre l'enfer démesuré, et une mention spéciale à Dan Byrd et Aaron Stanford pour leur interprétation vers la gravité. Une réalisation maîtrisé qui m'a fait vomir et une crise cardiaque, et il en faut beaucoup pour y arriver. Choisir bien son chemin dans un désert désertique à l'avenir est la bonne option. Des scènes cultes et ultra choquantes, gore à souhait, du suspens sidérants et un revirement de situation salutaire et jubilatoire !
Vue les testes de bombes nucléaires et radioactives que les américains font je comprend quand même leur colère à ses montres malgrés eux! D'autre réalisateur ont essayé depuis d'égaler ce film et personne n'y est vraiment parvenue. Des messages derrière tous ça c'est les hommes protège les femmes et que la bêtise de l'armée américaine complètement débile et incontinence!
Un belle hommage au grand Wes Craven!
Flowcoast
Flowcoast

61 abonnés 1 209 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 10 juin 2013
Comment parler de La Colline a des yeux comme une référence du film d'horreur. Absence flagrante de suspense, c'est beaucoup plus gore qu'éprouvant. Certes, l'histoire familiale est pas mauvaise et très pertinente, le film ne fait pas peur. Au final, c'est l'abus de sang et de tuerie, mais c'est tout.
Marlon M.
Marlon M.

46 abonnés 495 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 18 avril 2020
Une belle ingéniosité, de la créativité et de la tension tout au long du film. Tout ce qu'on demande.
Antony
Antony

31 abonnés 401 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 12 octobre 2009
Ca met une plombe à démarrer, et quand ca démarre on regrette presque cet instant tant ce tas de niaiseries va loin dans le stupide. Le scénario ? Ah bon il y a un scénario ? Jeu d'acteur ? Ah bon ce sont des acteurs ? Bref à éviter, tant l'on sombre dans la caricature, la bêtise, la niaiserie et l'invraisemblance de situation.
Nil
Nil

3 abonnés 141 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 7 juillet 2022
J'ai trouvé ce film on ne peut plus nul!!! C'est censé faire peur? Mouais, effet pas très réussis de mon côté. Les mutants qui y sont représentés sont ridicules, pas d'autres mots pour les qualifier. "Du sang, en veux-tu? En voilà!"...gore et rien de plus. De l'hémoglobine et de la violence gratuite...ça n'a aucun intérêt. Ce film est cliché à mort, un manque cruel d'originalité! A classer dans la lignée des films tels que "Saw", "Hostel" etc...Bref, pour apprécier ce film, il faut être adepte du genre! Je n'ai vraiment pas aimé!
cylon86
cylon86

2 595 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 10 avril 2012
Alexandre Aja, véritable fan du genre était bien placé pour réaliser un remake du film culte de Wes Craven mais malgré la tension qu'il arrive à rajouter, il ne peut sauver l'histoire qui manque cruellement de rythme dans sa première partie. Les personnages sont relativement manichéens et la morale (la victime qui devient bourreau) est vraiment poussiéreuse. On ne s'attache pas aux personnages et on a même une légère envie de stopper le film quand vient la deuxième partie, diablement plus efficace dans sa violence et son rythme, venant relever le niveau et maintenant l'attention jusqu'au bout. Et les décors sont vraiment superbes.
dougray
dougray

248 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 11 décembre 2011
Un remake utile qui prouve que Alexandre Aja est vraiment barré dans sa tête (après son “Haute Tension” bien gore). Son film est vraiment déguelasse mais au bon sens du terme puisqu’un traitement trop polissé aurait nui au propos. Mais la réussite de ce remake ne tient pas que dans sa mise en scène flippante et ses monstres répugnants (mais tellement humains). Il doit énormément à la qualité de son casting surtout Aaron Stanford vrai clone du réalisateur et hallucinant de maturité (il est loin de Pyro le gamin de X-Men) et Ted Levine parfait archétype de l’Amérique républicaine de Bush. Seul le rôle complètement sacrifié de Billy Drago est regrettable (on aurait aimé en savoir plus sur sa vie et la façon dont il a élevé ses gosses). Certaines scènes sont vraiment traumatisantes (l’assaut de la caravane par les mutants, la mort du père, le réveil du gendre dans le frigo plein de restes humains...)
Djo D
Djo D

67 abonnés 693 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 25 octobre 2017
Une Fois n’est pas coutume, enfin un remake d’une excellente facture. Alexandre Aja, jeune réalisateur de 28 ans ne se contente pas seulement de d’adapter paresseusement ou d’améliorer à grand renfort d’effets spéciaux.

Il impose sa griffe mordante, il s’approprie l’œuvre. Il nous la livre brutale, calibrée et assumée au point de nous faire suffoquer à force d’anxiété ou d’écœurement. Traité à la manière d’un western horrifique et réaliste, ce survival joue sur la réflexion autant que sur le visuel. Face à une telle situation, tous les principes explosent. Le spectateur est en permanence mis à contribution : que ferait-il en pareille circonstance ? Se sent-il capable d’anticiper et de provoquer une cruauté plus intense que celle des agresseurs, juste par instinct de survie ? C’est là toute la profondeur du traitement. Pas de complaisance, ni de gratuité, « la colline a des yeux » se pose comme une évidence malgré son message parfaitement incorrect. Si le fond est impeccablement dominé, la forme n’est pas négligée non plus. Le montage incisif, les scènes parfois speedées, la photo granuleuse dans l’action participent à l’effervescence générale. Sentiment accentué par une bande son sagace entremêlée de réverbérations stridentes et d’une musique tantôt onirique, tantôt menaçante. Le casting, impeccable, dirigé d’une main de maître, donne à chaque personnage une consistance réelle et profonde. Bref ce film est certainement l’un des plus accomplis dans le genre depuis quelques années. Une insolente et ahurissante réussite qui laisse pantois !
Gourmetdefilms
Gourmetdefilms

62 abonnés 657 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 19 septembre 2012
Dès le début on arrive à créer une ambiance assez préoccupante avec une idée d'histoire un peu différente, et tout le long la réalisation est bien faite. Après il y a comme souvent des actions pas très plausibles et c'est parfois mou, mais dans la dernière partie il recommence à y avoir de l'action et là ça fait plaisir sans parler que les amateurs de gore se régaleront! Mais bon pour ma part je trouve que le gore ou du sadisme (avec entre autre le bébé) ça facilite beaucoup des réactions et la satisfaction chez le spectateur, même avec un film moyen, ce qui les aide donc beaucoup.
anonyme
Un visiteur
1,5
Publiée le 2 octobre 2010
Trop long à démarrer malgrés une ouverture qui laissait présager le contraire, dommage.
DarkParadise
DarkParadise

132 abonnés 1 032 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 26 septembre 2010
Remake du célèbre film de Wes craven, la colline a des yeux de Alexandre Aja surpasse son prédecesseur.
Les scènes chocs s'enchainent et nous entrainent dans un précipice de terreur. Rien ne nous est épargné.
Film glauque, immoral dans une ambiance vraiment malsaine mais, et c'est là qu'est le génie d'Aja, l'histoire ne tombe jamais dans le ridicule ou le stéréotype. C'est une véritable montée d'angoisse qui ne s'arrête qu'au dénouement final.
A ne pas mettre devant tous les yeux.
foxart
foxart

106 abonnés 88 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 17 février 2009
Le film garde de la version de Craven un réalisme et une brutalité assez traumatisants mais Aja y ajoute un rythme, une virtuosité filmique et quelques sous-entendus politiques pour le moins bienvenus.Il dresse le portrait assez juste d'une famille américaine moyenne, typique d'une Amérique policée, chrétienne, bourgeoise et normative... L'Amérique de California Dreaming, (tube emblématique et ici très ironique des Mamas & Papas) pas plus attachante que vraiment antipathique... Puis il confronte cette famille au plus violent des assauts, lors de la déjà mythique scène de la caravane... Cette famille se défendra et comme dans tout bon survival.
Mais le plus passionnant est comment Aja épingle cette famille américaine et l'étudie à la loupe tel un entomologiste.
Les agresseurs ne se contenteront pas d'agresser, ils crucifieront, bruleront et profaneront les membres de cette tribu US (et notamment le père) et lorsqu'Aja nous dévoilera qui sont ces "monstres" le film prendra alors une tournure politique encore plus marquée, digne des chefs d'œuvres des années 60 et 70 de Carpenter à Romero...
L'Amérique a créé des monstres (expérimentation nucléaire) et a fait de ces dégénérés cannibales sadiques et sanguinaires des laissés pour compte qui luttent - à leur manière - pour leur propre survie et se révoltent contre l'Amérique bien pensante en la massacrant et en la dévorant... La métaphore est à peine voilée par l'action frénétique du film et une scène à ce titre, est mémorables : le drapeau américain et sa bannière étoilée plantée dans un crane.
Et la famille américaine nourrie au biberon de l'autodéfense se battra bravement et perdra, sans doute dépassée par ces forces du mal.
Le film souffre certes de quelques faiblesses, il est un peu roublard, parfois ambigu et l'on peut regretter le sacrifice ausi déplaisant que ridicule de la petite Ruby, seul personnage positif des "freaks".
Mais ce film, vraiment terrifiant est d'ors et déjà un classique, alors pourquoi pina
groil-groil
groil-groil

95 abonnés 185 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 23 février 2007
Alexandre Aja, fils du cinéaste Alexandre Arcady, s’attaque, à Hollywood à un remake du film culte de Wes Craven, « La Colline a des Yeux ». Pari risqué, mais pari plutôt réussi. Ce chef-d’œuvre du film gore possède un scénario dans les canons du genre. Un couple, pour fêter son anniversaire de mariage, emmène toute sa famille traverser les grands déserts américains en caravane. Une longue route désertique est leur seul horizon. Un vieux pompiste dégénéré leur indique alors un raccourci permettant d’économiser de précieuses heures. Evidemment c’est un piège, et en l’empruntant la famille va se retrouver prisonnière d’une tribu de dégénérés difformes qui n’ont qu’un seul but : transformer ces dodus touristes en chair comestible. S’engage alors un combat sanglant qui fera de nombreuses victimes. Ce n’est évidemment pas à un film gore qu’on demande de philosopher. Celui-ci remplit très bien son cahier des charges : faire peur, tout en respectant les codes et la grammaire du film d’horreur classique. Respectueux du film de Craven tout en le modernisant légèrement, Aja s’en sort avec les honneurs, grâce à une mise en scène à la fois nerveuse et classique, sachant gérer avec parcimonie ses moments de tension et de défoulement.
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