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    Lady Chatterley
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    3,0
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    298 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 janvier 2008
    Après quarante minutes pénibles à tenter d'entrevoir la condition amoureusement infirme de Lady Chatterley, ce fut une agréable surprise de voir un objet filmique englobant son propos, avec ce qu'il faut de grâce et de retenue. Surprise, certes. C'est peu. Peu, au vue de la prestation de Marina Hands, qui s'embourbe dans une naïveté forcée et, on doit le dire, peu crédible; peu aux vues de la distribution des seconds rôles que l'écriture des dialogues n'a pas aidé.
    Seul Jean-Louis Coulloc'h tire son épingle d'un jeu presque muet, presque mort mais ayant assez de pulsion et d'intuition pour se révéler lui-même, et ainsi se révéler aux autres.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 mars 2007
    J'avais raté ce film lors de sa sortie. Le voir aujourd'hui à l'aune du discours de P.Ferran à la remise de son César lui fait perdre une étoile. "Lady Chatterley" est admirable de sensualité et la mise en parallèle de l'évolution des saisons et de l'amour que se portent les deux héros est d'une grande poësie. Mais désolé, Mme Ferran, votre film n'est pas un "film du milieu", ces films que vous essayez de défendre et qui trouveraient judicieusement leurs places entre des navetons du style des "Bronzés 3" (que certains se plaignent de ne pas voir aux Césars ....et encore heureux !!!) et des films d'auteur incompréhensibles ("INLAND EMPIRE" ???). Je suis parfaitement conscient que ce film (ne serait ce que par son excessive lenteur) va décontenancer une trés grande partie du public et l'éloigner encore plus de ce style de cinéma. Comme je l'ai déjà écrit, je ne comprends pas qu'il soit de plus en plus difficile de faire un film capable de réconcilier grand public et public plus exigeant (ne parlons pas de la critique dont l'excessivité des louanges sur ce film en dit long sur son rapport au public). Il est du devoir des cinéastes comme de tous les artistes d'essayer de parler au plus grand nombre. Cela ne signifie en aucune manière de faire du nivellement par le bas. Ce n'est qu'en éduquant que l'on parvient à s'élever. Signe qui ne trompe pas sur ce film : P.Ferran a fait appel à la famille Deleuze, grand théoricien du cinéma qui, pour ma part, m'a énormément ouvert les yeux mais qui reste abscons pour beaucoup de lecteurs. Le cinéma est une forme d'expression artistique à laquelle il est aujourd'hui le plus facile d'avoir accés. Aussi, quand les réalisateurs auront compris qu'en faisant des films capables non seulement de faire réfléchir sur notre monde mais aussi de divertir, d'émouvoir car c'est aussi cela le cinéma, alors là, oui, nous aurons tous à y gagner. Donc, désolé pour le grand public, mais par respect pour vous, n'allez pas voir ce film pourtant superbe.
    Anais68
    Anais68

    6 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 décembre 2022
    Je mettrai une étoile seulement pour un film vraiment pas terrible avec beaucoup de longueurs et beaucoup trop de scènes de Q pour camoufler le manque de qualité.
    jujucarter
    jujucarter

    4 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 janvier 2010
    Une nullité effarante, et surtout une telle lenteur que je me bénis de l'avoir enregistrer pour avoir pu accélérer. Encore merci d'avoir coupé le film en deux parties pour pouvoir s'arrêter à la première !
    shimizu
    shimizu

    7 abonnés 228 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 décembre 2006
    La claque!
    Dix ans qu'on l'attendait et elle ne nous a pas déçu.
    Pour moi c'est sans conteste le film français de l'année. Incroyablement beau, il témoigne d'une relation fusionnelle entre un garde-chasse et une représentante de la petite noblesse.
    Pour se retrouver, les deux amants passent par dessus tous les préjugés qui les séparent. On a par la même occasion un subtil tableau des moeurs et des gouffres entre les classes sociales de l'époque.
    Mais ce qui nous abasourdit, c'est la façon dont Pascale Ferran filme la nature (le film se déroule sur quatre saisons), et les scènes d'amour. Véritable foisonnement amoureux, le film relève du panthéisme. L'amour se révèle dans chaque feuille d'arbre, dans chaque fleur.
    Les deux territoires, celui de la noblesse avec son gazon bien coupé, et celui du garde-chasse (une sorte d'ours mal léché, touchant de brusquerie et de maladresse), où règnent le désordre et la jungle, où le sexe est omniprésent, sont bien délimités. Le seul point de passage est une petite porte en bois, que l'héroïne (merveilleuse Marina Hands) franchit à tout instant, pour s'abandonner à sa passion.
    Les acteurs sont exceptionnels. Une Marina Hands pleine de dévotion et de naïveté, un Jean-Louis Colloch poignant. Les plans qui montrent son visage décomposé par le désir sonnent juste. Et Hippolytte Girardot, le mari impotent, impuissant et cocu, fait aussi une belle performance. Son cri de désespoir ("Il est clair que je fais insulte à n'importe qui ici!"), lorsqu'il dévale malgré lui les pentes irrégulières de la sauvage forêt, qu'il ne comprend pas, nous remue profondément.
    D'emblée, un grand classique du cinéma français. A placer au coté de "Partie de campagne" de Renoir et des chef d'oeuvre de Jean Grémillon. Et je pèse mes mots.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 août 2008
    Le retour du grand film à la française se fait en fanfare. Adulte, cette oeuvre d'esthète touche au plus profond de l'âme et est des plus beaux portraits de femme jamais réalisé. Touchant du doigt la grâce des films de Jane Campion, Pascale Ferran s'impose comme une grande réalisatrice et adapte avec talent l'un des romans les plus littéraires jamais pondu. Une date.
    ardeo
    ardeo

    5 abonnés 177 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juin 2007
    Comme l'a fait T-zone, hier, 22 juin, j'ai regardé la version longue sur Arte et j'en suis tout heureux ! Ce film français est un vrai bonheur : rien que la vie, l'amour, la nature, l'amour (l'autre), la beauté. Un film rare, qui "respire" et qui laisse respirer !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 août 2008
    De la sensualité comme peut-être cela n’a jamais été rendu au cinéma. Des acteurs formidables. Une exploration de tous les sentiments amoureux. Magnifique.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 24 février 2011
    L'étrange histoire d'amour des deux personnages principaux est immergée d'images naturelles, créant un rythme lent... pour un film long. Les scènes érotiques occupent une place importante à l'écran et à travers presque une absence de sentiments des protagonistes, le spectateur peut se sentir rejeté devant ces plans interminables ( cela dit le réalisateur Pascale Ferran illustre bien le courant sur la sexualité de D.H. Lawrence). Et outre ces scènes dérangeantes, ce film est difficile à ressentir, le rythme lent et les plans sans grande beauté artistique apporte finalement un long métrage plat voire ennuyeux.
    Alain69
    Alain69

    3 abonnés 134 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 novembre 2012
    De bien belles images. Sinon...

    1) Échec total de l'écriture filmique. On ne comprend rien aux personnages, on reste à l'extérieur. Pour preuve, il faut attendre la dernière scène, qui plus est un dialogue, pour s'approcher un peu de Parkin. L'image ne dit rien, ne montre rien.

    2) Du coup on voit des branches, de la pluie, de l'herbe, des oiseaux. C'est bien pour un numéro de chasse et pêche. Une fois, pour tisser un lien entre sensualité de la nature et l'éveil des sens de lady Chaterley, oui. En faire tout le film, non, on a compris c'est bon.

    3) On a bien quelques plans en caméra à l'épaule, dont certains en visions subjectives. Mais sans le moindre sens, sans la moindre raison. Sauf si cela sert à éviter l'endormissement précoce du cobaye. Idem pour le plan face-caméra de l'aide soignante à la fin du film. Aucune justification, un artifice pour rompre avec les longues, longues, longues minutes de plans d'arbres, de branches, d'oiseaux.

    4) Et par moment on frise le ridicule. La scène sous la pluie est franchement gênante. De ma compagne, cobayée en même temps que moi. "Il est pas un peu tout con, ce film ? - Ben, si ma chérie. "

    5) Un film au final d'un ennui total. "J'ai bien aimé le faux super-8, ça change un peu, c'était pas mal. - Exact ma chérie, seul moment d'un début d'intérêt. "

    6) Fond anglais dans un décor français. Ça coince. L'auteur eut mieux fait de franciser totalement son adaptation.

    7) Bon, allez, une bonne note pour finir. L'herbe, les branches et les oiseaux sont joliment filmés.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 21 août 2007
    De la littérature au cinéma. Oeuvre de qualité assurément, on devine une énorme application de tous les participants mais cet éveil à la sensualité n'a produit chez moi qu'un profond sommeil.
    toxicangel
    toxicangel

    5 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2007
    Lady Chatterley dégage un charme particulier qui va sans doute emporter l'adhésion de quelques uns et susciter l'indifférence voire l'amusement de beaucoup d'autres. Forcément, aujourd'hui, cet apprentissage de la sexualité d'une jeune bourgeoise n'a plus le parfum sulfureux de l'époque de D.H Lawrence et c'est donc comme une histoire d'amour surannée, à la fois romantique et passionnée qu'il faut le voir. A ce niveau, le film m'a totalement charmée. Marina Hands est une Constance absolument lumineuse. A la fois innocente et forte elle crève littéralement l'écran. Quant à Jean Louis Coulloc'h, il sait rester en retrait tout en imposant sa présence presqu’animale. Après, il faut bien dire que si la mise en scène de Pascale Ferran sait rendre à merveille la poésie de la nature et des sentiments, elle peine franchement dans tout le reste. L'enchaînement des scènes par un écran noir sent l'amateurisme à plein nez, l'image est souvent floue et mal éclairée, quant aux passages narrés, qui se veulent sans doute littéraires, ils sont proches de la catastrophe. Alors évidemment Lady Chatterley reste le meilleur film français que j'aie vu en 2006 mais il bénéficie largement d'une concurrence inexistante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 octobre 2019
    Superbe film, superbes décors et nature luxuriante, super Jean-Louis Coullo'ch et magnifique Marina Hands ! C'est la 2e doit que je le vois et je me le repasserai volontiers..
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 août 2007
    La Constance de l'amour champêtre au gré du cycle...de la nature.
    En dehors des chemins balisés, Pascale Ferran ("Petits arrangements avec les morts", "L'âge des possibles") balade sa caméra le long des sentiers perdus, qui s'enfoncent au plus profond de la forêt avoisinant la majestueuse demeure de Lady Chatterley (Marina Hands). C'est dans ce recoin que Constance (Lady Chatterley) regoûtera aux saveurs d'une vie, qu'elle croyait perdues à jamais, en la personne de Parkin (Jean-Louis Coulloc'h), un garde-chasse rustre, du moins au premier abord... mais les apparences sont souvent trompeuses. Son quotidien morne d'aristocrate l'exténue, d'autant plus que Clifford (Hippolyte Girardot), son mari, a perdu l'usage de ses jambes, durant la Grande Guerre, mais plus grave encore, celui de son organe procréateur, tant désiré, et indispensable pour la pérennité de sa descendance. Les interminables conversations masculines, dans le salon, finissent par la harasser. Les déconvenues de la guerre sont le moindre de ses soucis, à un point tel que sa libido ne demande qu'à se révéler. La beauté de la nature, au rythme des saisons, va lui réveiller les sens, au ralenti depuis belle lurette; et les arbres cachent la forêt, dit-on, d'où va renaître, de ses cendres, ses plaisirs sensoriels, sensitifs, sensuels... avant qu'ils ne deviennent sexuels. Belle revanche sur les incohérences d'une vie toute tracée qu'elle transforme en existence... revancharde. Ses plaisirs charnels et la compassion de ce coeur d'artichaut, par sa compréhension d'écoute, masqué sous une soi-disant carapace impénétrable, sont en parfaite adéquation. Les raisons du coeur auront raison... en permettant à ces deux êtres, catalogués dans une caste qu'ils répugnent, de retrouver le vrai sens de la vie. En adaptant le roman universel de D. H. Lawrence, Pascale Ferran met en images l'antithèse de "Madame Bovary" de Flaubert, en clamant que la félicité est accessible à tout un chacun, encore faut-il prendre sa destin
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 septembre 2007
    Je vais devoir me faire psychanalyser. Ayant vu ce film et les louanges qu'il a reçu, je me sens aliéné de mes semblables tant je ne comprends pas ce qu'il a de bon... Scenario gnangnan, mise en scène ennuyeuse, prises de vue fleurant l'amateurisme (on croirait une sous production de stagiaires de France 3 Limousin). Bref - un film mediocre ne meriterait pas qu'on s'attarde sur lui mais je le fais en reaction aux critiques incomprehensibles...
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