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Candy D
10 abonnés
11 critiques
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0,5
Publiée le 18 mars 2008
Je vais souvent au cinéma et comme tous les ans j'ai toujours mon film préféré donc je suis la cérémonie des césars et toujours déçue en voyant les plus récompensés: des films dont je n'ai pas entendu parlé de l'année, type films d'auteur...Mais ça attise ma curiosité et justement apres la cérémonie la chaine diffuse ce film, il faut que je vois à quoi ça ressemble! Inutile de vous dire qu'à cette heure avec un film aussi lent et plat je me suis endormie avant la fin...J'ai peut etre loupé le meilleur me diriez vous....
En bref : L’amant de Lady Chatterley, écrit par D.H Lawrence en 1928, autrefois si controversé, s’est aujourd’hui élevé au rang de chef-d’œuvre. L’histoire si bien connue, maintes fois reprises, qui avait choquée en raison de son érotisme et du rejet des barrières sociales est, dans notre société actuelle, plus conventionnelle qu’elle ne l’était alors. La dernière adaptation en date est celle-ci : Lady Chatterley, signée Pascale Ferran. Presque une dizaine de nominations, encensée par la critique, saluée dans tous les festivals… Et la seule question qui vient en visionnant cette Lady Chatterley c’est : Pourquoi ? Pourquoi ce film a séduit ? Long, fade, sans le moindre rythme narratif… La version de Ferran manque surtout de la plus évidente des qualités : de la sensualité, avec la capacité à exploiter le capital érotique d’une telle histoire. La complicité sexuelle qui lie deux êtres aussi différents, socialement et mentalement, n’apparaît absolument pas. Niveau casting, on s’interroge également : si Constance Chatterley est très bien interprétée par Marina Hands, on ne peut pas en dire autant de Parkin. Franchement, pourquoi avoir choisi Jean-Louis Coulloc'h pour interpréter le rôle ? Alors qu'il est censé inspirer le désir, il laisse de marbre. Aucun charisme. Aucun charme. Il est à l’image du film, trop plat, trop lisse, trop insignifiant. Au bout de la première demi-heure, un ennui tangible s’empare du spectateur et cela ne va pas en s’améliorant... Difficile à croire, mais cela empire plutôt de minutes à minutes ! Voir quelques beaux paysages forestiers et une demeure luxueuse ne suffit pas à maintenir l’intérêt en éveil. Pourtant, le talent de Marina Hands est visible, elle porte presque tout le film sur ses épaules mais hélas, son jeu ne permet pas de relever le niveau. Cette Lady Chatterley est définitivement d’un ennui mortel. Si vous ne rentrez pas dans la catégorie des chauvins ou des amateurs de romantisme mièvre, vous vous épargnerez cette accablante ballade dans les bois.
Cent fois revoir "la leçon de piano" de Jane Campion pour y trouver le désir, l'amour et les classes sociales plutôt que dans cette adaptation de D.H Lawrence avec son lot de maladresses (voix off, cartons, raccourcis mal venus, problèmes de rythme, casting...) Le film tombe complètement à côté de la plaque et manque de souffle tout bonnement. Les critiques dithyrambiques louent la justesse des plans séquences, l'audace des inserts et une mise à nue de l'amour qui peut naître entre deux êtres a priori pas du même monde. Je n'y ai vu qu'un manque d'inspiration et d'incarnation flagrant. Cent fois revoir "la leçon de piano".
Et pourtant je n'avais pas envie de le voir, ce Lady Chatterley césarisé de frais par les professionnels de la profession. Et pourtant je redoutais prétention auteuriste et affèteries à la mode Femis... Et pourtant j'étais un drôle de crétin : Lady Chatterley est un film magnifique ! Sans aucun conteste le meilleur de l'année, voire de moult années précédente. Pascale Ferran s'est emparée du roman pour nous offrir un bouleversant personnage de femme moderne porté par une merveilleuse Marina Hands. On a rarement vu au cinéma tant d'amour de la vie, de la beauté, tant de sincérité et d'émotions... 2 h 40 en apesanteur... Un voyage au pays de la passion raisonnable : celle qui construit, qui dure, qui s'engage... La passion nécessaire qui donne sa couleur à chaque seconde de la vie, qui la transforme en existence. Merci Pascale pour ce film de femme lucide et courageux. Merci Marina pour toutes ces précieuses larmes de bonheur.
Je n'ai pas pu voir ce film au cinéma, mais j'ai pu le voir sur arte en version longue et je ne suis pas deçu, ce film mérite anplement tous les césar qui l'as reçu, en particulier Marina Hands qui est superbe dans ce film, ce film est une adptation totalement réussi du livre, un bijou authenticité et de sensibilité!!! MAGNIFIQUE!!!!!
L’adaptation de Pascale Ferran est une pure merveille. Le film dégage une sensualité étonnante et fabuleuse sans jamais sombrer dans la vulgarité. Un ode à l’amour et à la nature. Marina Hand et Jean Louis Coulloch sont totalement sublimes. Un film prodigieux
Un film d'une grande sensualité,les acteurs incarnent la passion et l'amour avec fougue et délicatesse.Sans tabou,le désir fou contre les barrières sociales dans une époque aux moeurs révolus mais dont la pensée n'a guère évoluée.Très belles intèrprétation de l'ensemble des acteurs dont H.Girardot trop souvent absent des écrans.
Non, je suis désolée, c'est trop lent tout ça, je n'ai jamais eu le courage de lire le livre qui traine sous mes yeux depuis que je suis petite et me voilà déçue, je crois que ça manque d'érotisme, par contre, l'approche est là, bien là au moins les 3 1ers quart du film En bref, je suis contente de l'avoir vu pour ma culture personnelle mais je ne le conseillerai pas à mes amis et je ne le reverrai pas
Quel beau film !! Une superbe histoire d'amour dans la campagne anglaise d'après première guerre mondiale. Marina Hands est époustouflante dans le rôle d'une jeune femme qui découvre l'amour dans les bras d'un homme qu'elle n'aurait jamais dû cotoyer. Une histoire sensible et boulversante mise en scène avec intelligence. L'érotisme brulant de certaines scènes ne fait qu'apporter de la crédibilité à cette histoire. Quel plaisir que de voir les deux amants courir nus, sous la pluie, dans un champ. Quel émotion que cette dernière scène au pied d'un arbre ou encore celle où Constance fait arrêter la voiture de sa soeur pour dire au revoir furtivement à son amant. Magnifique.
Enfin un film français vraiment ambitieux. Il y a du Truffaut et du Mallick chez Ferran.On est sans cesse surpris par la mise en scène et les acteurs sont tous remarquables.H.Girardot en particulier qui réussi à etre touchant et agaçant en meme temps. Un film d'amour et politique en meme temps.Bravo
Un film mystique sur le désir. Marina Hands est renversante, et la présence brute de Jean-Louis Coulloc'h agit magnifiquement en contrepoint. La musique est superbe. Les images sont belles. Tout fonctionne. On ne s'ennuie pas une seconde. La scène la plus belle : celle de la naissance des poussins, qui correspond à la prise de conscience du désir fou qui anime la Lady. Renversant.
Très decevant. Les critiques presse, les avis d'amis, le très bon souvenir de "Petits arrangements" m'avaient convaincue. Je ne comprends pas du tout ce qui a suscité un tel engouement. "Lady Chaterley" restera pour moi un film raté, proche de la mièvrerie et qui est totalement passé à côté de son sujet (la force de l'attirance physique). Les parallèles avec la nature sont lourdement présentés, et avec assez peu de grâce. J'ai pensé bien sûr à "La leçon de piano", mais on est très très loin de la puissance du film de Jane Campion. Les personnages ne sont pas séduisants ni attachants, sauf peut-être et c'est un comble, le mari joué par H. Girardot, excellent, malgré un rôle mal écrit. Pour finir, la scène de la déclaration est complètement ridicule.
Difficile à la vision de la version longue présentée par Arte de me rallier à la majorité des critiques. Malgré une mise en scène soignée, une superbe photo et une très belle actrice, l'émotion n'est jamais au rendez-vous mais l'ennui pointe régulièrement le bout de son nez.
Exceptionnel film tout en beauté et en finesse, le superbe roman de D.H. Lawrence est enfin réhabilité au cinéma. Il faut saluer ce projet audacieux (le roman est très riche et souffre d'une image erronée) et Pascale Ferran a su parfaitement transcrire l'essence du livre: l'hommage à la Nature, l'attrait des corps, le désir irresistible et la jouissance, les rapports entre les classes et l'émergence des idées socialistes. Le choix des sobres costumes et décors, des sons (en particulier ceux de la forêt), de la discrète partition musicale, de l'intelligence de la réalisation et des acteurs en font un film majeur. Marina Hands est lumineuse de grâce et de sensibilité, Hippolyte Girardot très touchant et convaincant, Jean-Louis Coulloc'h entier. La Nature - espace de vie et de ressources pour Lady Chatterley mais surtout espace écarté de la civilisation - devient, à travers les très belles images du film, le personnage principal du film.