Avis : Du Jour au Lendemain - Page 7

La première partie (excellente) mettait bien en avant les qualités d'acteurs de Benoît, qui assurait très bien ce petit rôle tragi-comique. Quel dommage que la deuxième moitié du film soit totalement vide d'intérêt, baignant dans une platitude des plus convenues, soutenue par un politiquement correct totalement insipide. On voit mal où veut en venir le film, et du coup, on pense au prochain film qu'on va aller voir au lieu de se concentrer sur la fin. Dommage.

J'ai été très agréablement surprise, n'ayant reçu aucun bouche à oreille positif pour ce film, de constater qu'il était loin d'être une daube française comme il en sort deux par semaine. Benoît Poelvoorde est touchant et crédible, et le film est drôle mais profond. Tout au long de l'histoire, on craint pour le héros qu'il ne se gache l'existence qui lui souri enfin, et la fin, difficile à négocier, n'est pas complétement ratée comme ça aurait pu.Donc, vraiment un film bien avec beaucoup de créativité.Bravo à Françoir-eric Gendron qui apparait peu mais bien.

Ce film tient de la paresse cinématographique sur tous les plans, sur la structure scénaristique on déplore le classique, sur la mise en scène on déplore la faiblesse émotionnelle, sur les dialogues on déplore le manque de talent, et surtout l'histoire on déplorera le remplissage à tout va. Vraiment, il est dur de trouver son bonheur en regardant une telle transparence d'âme. Poelvoorde ne suffit pas. Tout est de traviole. je voudrais néanmoins saluer Rufus que j'ai bien aimé ici.

Une comédie qui n'en n'est pas une vu qu'on ne rigole pas du tout, l'idée de départ était intéressante mais au final le film se perd dans un grand n'importe quoi avec une succession de scènes qui finissent par nous lasser ( pourquoi ils se mettent à chanter dans le parc ??? ), même B.Poelvoorde est décevant.

Une comédie française réussie, voici qui est à signaler car cela n'est pas si courant. Par réussie, j'entends qui soit autre chose qu'une accumulation de gags plus où moins drôles paresseusement étirée pour etayer une idée comique de départ. En fait, le film raconte une histoire qui n'est pas si drôle que ça, mais le fait d'une manière comique, jouant sur la capacité qu'à Benoit Poelvoorde d'être à la fois un marant tout en pouvant subitement devenir plus sérieux, sinon inquiétant. Son personnage est un type malchanceux, pessimiste et stressé qui, au début du film, apparaît comme le parfait looser. Puis subitement, comme par l'intervention d'une bonne étoile, tout lui réussit, tout le monde lui sourit, à tel point que, perturbé par ce changement d'identité, il essaye de retrouver sa vie antérieure, quitte à aller contre son propre intérêt. Philippe Le Gay, pour narrer cette étrange fable, car c'en est une, n'hésite pas à faire appel à la comédie musicale au cours d'une scène délectable. Tous les personnages, dans ce drôle de microcosme qu'est l'entreprise, sont attachants et réussis, du portier qui est obsédé par les ancêtres de toutes les personnes qui passent, au patron qui passe du terrifiant au pathétique, et à la trop gentille collègue interprétée par Anne Le Ny. Tous intègrent avec délectation l'univers décalé de ce personnage singulier. Que l'on prenne le film au premier degré (c'est un homme qui ne supporte pas d'avoir tout à coup de la chance et en devient dingue) ou au second degré (c'est une fable semi-fantastique sur les passages de fluides qui font que le bonheur passe de l'un à lautre de façon aléatoire, et cet homme devient fou parce qu'il essaye de trouver une explication), c'est une brillante réussite.

Du jour au lendemain raconte l'histoire d'un homme malchanceux qui commence à recevoir une aubaine ou un succès après l'autre. Il devrait être heureux enfin il est heureux mais au bout d'un moment il commence à s'interroger sur le comment, le pourquoi et il devient anxieux et agité. Peut-être parce qu'il pense ne pas être digne d'une telle félicité peut-être parce qu'il craint que le destin inconstant ne lui arrache à nouveau tout, peut-être parce qu'il trouve stressant de grandir et d'explorer de nouvelles opportunités. Du jour au lendemain aborde donc un problème assez intéressant et si le bonheur se révélait aussi stimulant et stressant que le malheur ?. Malheureusement l'exécution de cette belle histoire laisse beaucoup à désirer. Car le scénario erre et serpente et finalement il s'effondre avant d'atteindre l'arrivée comme un coureur épuisé. La fin semble particulièrement paresseuse et sans inspiration. En conséquence même avec Benoît Poelvoorde qui est bon le film n'a pas grand-chose à dire...

Un bon film, on passe un moment agréable, Benoit Poelvoorde est étonnant, il joue raremant si bien, un bon casting, un film au final pas trop intelligent, une belle chute... A aller voir.

Un vrai bon moment pour le plus large public, une réelle suprise pour un film qui me disait vraiment rien au départ. Un Benoît Poelvoorde comme on l'aime simple et drole a la fois!!

Un film sans saveur , ou même le jeu d'acteur et le scénario ne rattrape pas le coup.
Une comédie ennuyeuse et lassante sans intérét et qui n'apporte rien au genre.

Rien ne sauve ce film ennuyeux à mourir. N'y allez pas vous perdrez votre temps.

Un film moyen rythmé par un scénario simplet et sans trop de rebondissement. L'acharnement quotidien du personnage principal à comprendre le pourquoi de ce bouleversement dans sa vie fini par être ennuyant pour le spectateur. Je donne une étoile pour l'interprétation de notre cher ami Benoît POELVOORDE qui reste de bonne qualité.

bonne variation du film americain un jour sans fin. Le film est plaisant et montre bien comment la perfection peut vite devenir oppressant. Des rebondissements, mais la fin est un peu trop trash par rapport au ton du film. Pooelvorde, plus en retenue que d'habite, est tres bien.

Hier encore je trouvais ce film vachement bien, mais alors aujourd'hui ... je n'en suis vraiment plus si sur... Oui je sais ce que vous vous dites. Mais le génie, ça va,... ça viens...

La meilleur chose a faire: l'éviter

La thématique du bonheur au centre d'un film a tous les risques d'être le doux remake de oui-oui au pays de l'arc-en-ciel, mais là ou le film sait poser le plaisir, il sait aussi poser l'angoisse. Quelque chose demi-doux mi-amer s'en dégage et parvient à nous toucher sans trop se mélanger, et à nous offrir quelque chose de plutôt frais.