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    Du haut de la terrasse
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    3,0
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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 janvier 2011
    Voilà un bon film qui semble oublié, sa durée n'y est pas étrangère sans doute, pourtant c'est du solide. La réalisation classique assure une bonne base au film, les acteurs et le scénario font le reste.
    En prime une bonne étude de la psychologie des personnages et une autre sur la sociologie du gratin américain.
    ASSRANCETOURIX
    ASSRANCETOURIX

    15 abonnés 299 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2020
    Très bon film, qui arrive à ne pas être mièvre sur un canevas de mélodrame très classique, qui ressemble aux film de Douglas Sirk avec Rock Hudson ! Paul Newman y est pour beaucoup et son épouse lui réplique sans faiblesse ! La bourgeoise et les bobos Américains sont bien décrits !
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 016 abonnés 4 093 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 octobre 2020
    Mark Robson est considéré par la critique française comme un réalisateur sans personnalité voire presque médiocre. Sa carrière courant de 1943 à 1978, contient 33 longs métrages dont une bonne dizaine sont de franches réussites. On peut citer « La septième victime » (1943), « Le vaisseau fantôme » (1943), « L’île des morts » (1945), « Bedlam » (1946), « Le champion » (1949), (« Phfttt ! » (1954), « Plus dure sera la chute » (1956) ou encore « L’express du colonel Von Ryan » (1965). Il est vrai que le concernant, les choses sont plutôt allées en déclinant qualitativement mais certains autres réalisateurs sont portés aux nues avec moins de réussites à leur actif. C’est un manque d’exigence ayant gagné Robson avec l’arrivée du succès et des budgets plus conséquents qui peut sans aucun doute être reproché à celui qui fit ses débuts comme monteur aux côtés de Jacques Tourneur et d’Orson Welles. « Du haut de la terrasse » réalisé avec le couple Paul Newman/ Joanne Woodward doit sans aucun doute être ajouté aux bons crus d’une filmographie touffue et éclectique. A l’époque, Paul Newman s’il n’est pas encore l’immense star qu’il deviendra au mitan des années 1960 est déjà en pleine ascension. Joanne Woodward son épouse qu’il impose au casting (ils ont déjà été réunis deux fois en tête d’affiche d’un film) est paradoxalement plus reconnue, ayant reçu un Oscar deux ans plus tôt pour sa prestation dans « Les trois visages d’Eve ». Le scénario écrit par Ernest Lehman est inspiré d’une nouvelle du romancier américain John O’Hara, grand ami d’Ernest Hemingway et de Francis Scott Fitzgerald. L’époque est aux adaptations littéraires des romans sudistes à forte intensité dramatique. Tous les réalisateurs qui font leurs débuts dans ces années s’y sont essayés avec plus ou moins de bonheur de Sidney Lumet à Martin Ritt en passant par Richard Brooks, Elia Kazan, Nicholas Ray ou ici Mark Robson. L’exacerbation des sentiments empèsent souvent ces films qui ont mal vieilli. Les acteurs venant de l’Actor’s Studio y trouvèrent leur terrain de jeu favori pour y déployer la fameuse méthode enseignée par Lee Strasberg . Au premier rang desquels Paul Newman qui ne trouva pas toujours dans ces imbroglios émotionnels boursouflés, l’occasion de se débarrasser des tics de jeu appris chez le mentor des James Dean, Marlon Brando et autre Rod Steiger. On pouvait donc craindre le pire. Alors qu’il avait été un peu en surrégime chez Richard Brooks (« La chatte sur un toit brûlant », 1958) et chez Arthur Penn (« Le gaucher »,1958), Newman livre contre toute attente l’une des meilleures prestations de sa première partie de carrière. Formidablement entouré par Joanne Woodward, Mirna Loy, Leon Ames, Ina Balin et Felix Aylmer, spoiler: il campe avec assurance, nuance et conviction un jeune homme tout d’abord mû par une ambition décuplée par le rejet d’un père (Leon Ames) jamais remis de la mort de son fils aîné et le dédain d’une mère alcoolique et volage (Mirna Loy) qui va accomplir la trajectoire douloureuse le menant jusqu’à l’apprentissage des valeurs humanistes. Remarquablement construit à partir de personnages crédibles, « Du haut de la terrasse » dresse un portrait sans concession de la haute bourgeoisie américaine qui paraît ici aussi hermétique que celle de la vieille Europe dont elle entend se démarquer
    . Mark Robson s’empare hardiment de son sujet, ne négligeant aucun des aspects pouvant jaillir de l’intrigue et livre finalement un film de très haute tenue qui rappelle à ceux qui ne l’ont pas remarqué encore aujourd’hui qu’il était capable d’éviter le piège du mélodrame larmoyant qui lui était tendu par un sujet pourtant sur mesure. Quant à Paul Newman, il lui faudra encore cinq ans et une petite dizaine de longs métrages pour être définitivement installé dans la plénitude de son jeu.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    933 abonnés 4 850 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 février 2020
    Je trouve le film froid et l’homme pareil mais c’est sans compter la deuxième partie où le héros se transforme. Il perd sa vanité devant la simplicité et la gentillesse de la jeune femme.
    Tout n’était donc qu’un décor triste et beau pour une vie lisse et médiocre qu’il voulait grandiose.
    Il tombe le masque et le film fond dans la sincérité des sentiments mais c’est un peu tard. Dommage
    Jrk N
    Jrk N

    34 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2020
    Newman a dit que Du haut de la terrasse (Robson 60) était pour lui un film alimentaire. De nombreux critiques nouvelle vague en ont fait le navet emblématique des années 60.

    Pourtant Joanne Woodward joue merveilleusement à contre-emploi une femme riche, fatale méchante, trompeuse, hypocrite et pourtant semble-t-il très amoureuse et très délirante.

    Pourtant la jeunne Balin (23 ans) avec son physique de star brune fatale, elle joue inversement une Nathalie simple et authentique jeune fille qui s’amourache de David-Alfred.

    Pourtant Paul Newman incarne comme toujours parfaitement et sobrement un jeune lieutenant de retour de la guerre (Alfred/David) pris entre le désir de gagner plus d’argent qu’un père qui l’a renié et l’amour sensuel de son épouse puis d’une plus jeune fille.

    Pourtant la musique parfaite d’Elmer Bernstein, souvent très rachmaninovienne, teinte les scènes sentimentales d’une couleur mélo classique des années 50, celles de Sirk, Minnelli, Kazan, Naruse etc.

    Pourtant Robson et surtout le grand chefop Leo Trover utilisent brillamment le cinémascope, en référence évidente à Russel Metty, photographe célèbre de Magnificent Obsession (Sirk 54).

    Pourtant c’est l’immense scénariste Ernest Lehman, surtout connu en France pour La Mort aux trousses (Hitchcock 49), qui a repris un best-seller romantique de John O’Hara qui n’a pas que des défauts : même si dans le roman les traits généraux sont appuyés (le père qu’il faut dépasser, la mère détruite, l’enfant manquant, l’obsession de l’argent, l’hypocrisie des riches, le (beau) frère qui trahit, le héros fragile, la lumière de l’amour vrai etc), le scénario lui est beaucoup plus subtil malgré l’éloquence théâtrale parfois bavarde des dialogues. Le personnage principal semble manquer de volonté pour sa vie personnelle mais on se demande s’il est vraiment amoureux. Son épouse (Woodward) est méchante et retorse mais on sait aussi qu’elle aime pathétiquement. Enfin, contrairement au roman où l’écriture sentimentale est un peu sirupeuse, la grande scène de la première rencontre – première séparation de Newman et Ina Balin utilise le vocabulaire de la forêt du petite ville en automne comme dans l’immorte Tout ce que le ciel permet (Sirk 55). Et cette scène seule de 10 minute (à 1h30 d’un film de 2h20) rassemble toute les qualités du film : rhétorique des dialogues, sincérité du jeu des acteurs, beauté de l’image et de la musique, intensité des sentiments etc.

    Ce film est trop long, trop appuyé, sans ellipses, sans légèreté : ce n’est pas un grand film pourtant il vaut le détour, ne serait-ce que pour définir exactement ce qui peut être grand dans le mélo.
    Estonius
    Estonius

    2 535 abonnés 5 247 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mai 2019
    C'est long, c'est très long et c'est à la fois théâtral dans certaines postures, et trop littéraire et bavard dans les dialogues, alors qu'on est quand même au cinéma. Newman n'est pas mauvais mais trop monolithique dans ce rôle alors que Joanne Woodward est parfaite en femme manipulatrice, et la belle et trop rare Ina Balin trop frêle. Et puis la scène du conseil d'administration qui continue la "morale" du film est complètement ratée, il fallait faire tout en conservant l'esprit bien plus court et bien plus violent. Malgré ces défauts le film reste attachant même si le récit tourne à la fable avec comme maxime : "l'argent de fait pas le bonheur"… "mais le manque d'argent" non plus aurait ajouté Coluche
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 480 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 juin 2021
    C'est un film des années 50 que j'ai regardé jusqu'au bout et c'est un gâchis jusqu'à sa fin incroyable. Le film est défectueux pour moi dès le début avec la période fixée à la fin des années1940 mais en fait c'est vraiment 1960. Les vêtements, les coiffures et le décor sont faux et ennuyeux pour la période à laquelle le film est censé se dérouler. Je sais que c'était la pratique générale d'Hollywood dans les années 50 et 60 mais cela me dérange toujours. Il est basé sur un long roman de John O'Hara que je n'ai heureusement jamais lu et il dure 2 heures et demie ennuyeuse et pénible. Mal réalisé par Mark Robson qui au début de sa carrière a réalisé quelques films de série B. Du haut de la terrasse n'est pas meilleur. C'est toujours une joie de voir Joanne Woodward qui s'enfonce dans le rôle de la femme de Newman et est la véritable méchante et elle est superbe dans toutes ces fabuleuses robes et robes de la fin des années 50. Newman quant à lui traverse l'histoire en dormant avec une mauvaise coupe de cheveux donnant l'impression qu'il préférerait être chez lui que dans ce film. Il bénéficie d'un casting de soutien compétent notamment George Grizzard,qui est en fait assez convaincant dans son rôle et Myrna Loy qui est sous-utilisée et Ted de Corsia dans le rôle de son père ne correspond pas au type de personnage qu'il a l'habitude de jouer. Tous le reste et surtout l'histoire est soporifique...
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