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landofshit0
248 abonnés
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2,5
Publiée le 6 janvier 2015
Ali baba n'a rien d'un grand film,il reste cependant sympathique grâce à la présence de Fernandel. Car pour le reste il n'y a pas vraiment d’intérêt à suivre cette histoire, dont la narration au fur et à mesure de son avancée devient une véritable catastrophe. Le final venant clôturer le film est le sommet de tout ça.
Quoi qu'on en dise, "Ali Baba et les 40 voleurs" restera un grand classique du cinéma français. Fernandel y est magnifique. Je ne me lasse jamais de le revoir. C'est l'un de mes films préférés.
Jacques Becker, j'aime beaucoup. Pourtant, je n'avais jamais vu « Ali Baba et les Quarante Voleurs », film le plus diffusé de l'histoire de la télévision française (oui, oui!). Il faut dire que sa mauvaise réputation n'aidait pas trop, même si j'avais fini par penser qu'au vu du sujet et d'un tel réalisateur derrière la caméra, cela ne pouvait pas être si mal, profitant donc d'une énième diffusion pour me faire un avis. Malheureusement, j'ai dû très vite me rendre à l'évidence : ce n'est pas bon du tout. Il faut dire que ce conte, ingénieux sans être génial, est chouette lorsqu'il est lu sur quelques pages : là, il faut quand même tenir 90 minutes, et évidemment, cela devient beaucoup plus problématique. Si l'on retrouve à peu près la trame originale, beaucoup de balourdises et peu de consistance dans cet Orient presque de pacotille, où seuls les intérieurs font un minimum illusion. Visuellement, cela a mal vieilli, notamment les couleurs, seule la caverne continuant de faire illusion. Enfin, coté casting, si Fernandel correspond plutôt bien physiquement, son jeu n'apparaît pas du tout adapté à cette fantaisie, tout le monde ou presque s'exprimant d'ailleurs avec un étonnant accent marseillais. Alors de temps en temps, cela s'accélère un peu, notamment à mi-parcours, mais globalement, tout en restant dans une logique assez phallocrate, on sent que Becker et ses scénaristes n'ont vraiment pas grand-chose à exprimer, même l'idée de s'éloigner de la partie consacrée spoiler: aux jarres s'avérant sans succès, comme ce dénouement spoiler: assez gnangnan, dans une logique très « l'argent ne fait pas le bonheur » . Au final, ni une réécriture pertinente du conte, ni une bonne comédie et certainement le plus mauvais film (et paradoxalement (ou pas!) son plus grand succès commercial!) de son auteur, qui se rattrapera fort bien avec les trois titres qui suivront, dont son magistral chant du cygne : « Le Trou ». Quitte à (re)voir un titre multi-diffusé, autant se refaire une quinzième fois les classiques du « Splendid », « La Grande Vadrouille » ou « La Folie des grandeurs ».
Mot clé: "Césame ouvre toi" ou les aventures dans un pays Arabe d'Ali Baba qui veut acheter une femme ,comme c'est de coutume là-bas, trouve dans un rocher dans les montagnes voisines avec le mot de passe un trésor qui vaut de l'or, des pièces, des objets, je pense même que les jeux télévisées en France ont du s'inspirer de ce film pour faire réver des millions de téléspectateurs (rire). Un film des années 50 réalisé par Jacques Becker dont je n'attendais pas grand chose au départ mais, au contraire, m'a fait passer un agréable moment. La réalisation en couleur vieillit bien et se laisse regarder aujourd'hui, le scénario est bien développé avec des moments droles et des moments magiques comme cette grotte qui donne envie de piquer et devenir riche. Fernandel est drole mais rend aussi son personnage attachant et romantique. Les acteurs secondaires sont excellents et il y a de nombreux figurants pour la fin. Du cinéma qui détend.
Qui ne se rappelle pas de "Sésame ouvres toi" avec le sourire si particulier de Fernandel. Le film est tourné autour de lui et en détournant une fable des milles et une nuit, On sourit et on prend du plaisir à découvrir cette caverne remplie de trésor. Nostalgie quand tu nous tiens.
« Ali Baba et les 40 voleurs » est une farce adaptée d’un des plus célèbre conte des « Mille et une nuits ». Moult fois diffusé à la TV, que vaut vraiment ce Becker ultra mineur ? Au vu d’un scénario amputé de l’essentiel : la féérie. Au vu de l’absence de direction d’acteur qui va de Fernandel qui en fait des tonnes à la jolie Samia Gamal inexistante en dehors de ses très beaux numéros de danse du ventre en passant par une collection de seconds rôles plus fades ou plus grimaçants, c’est selon, les uns que les autres. Au vu également d’une photographie, d’un montage et d’une musique des plus désinvoltes, il est évident que Jacques Becker a honoré une commande, sans y injecter un atome de perspective, d’ironie, de poésie, ni même de souffle. Le pire c’est que nos charmants critiques très prompts à dégainer contre le cinéma hollywoodien sont d’une complaisance coupable vis à vis des navets made in France, jusqu’au journal ELLE qui sous la plume de Khadija Moussou trouve que cette image dégradante de la femme « est là pour divertir petits et grands ». Au moins la forme s’accorde au fond. Tout au fond.
"Ali Baba et les 40 voleurs" était censé être une parodie d'un célèbre conte des "Mille et une nuits". Malheureusement, c'est raté et ce film est d'un ennui mortel.
Ali Baba et les 40 voleurs est le film pour lequel François Truffaut, encore critique, parla pour la première fois de la Politique des auteurs. En effet, il l’utilisait pour expliquer qu’un film mineur pouvait toujours être intéressant dès lors qu’il était réalisé par un metteur en scène considéré comme un auteur. Étant l’exemple sélectionné pour illustrer ce principe, Ali Baba et les 40 voleurs n’est donc pas une des œuvres majeures de Jacques Becker et est avant tout un véhicule pour mettre en avant Fernandel. Nous sommes donc dans un Orient de carte postale (on y retrouve des personnages ayant un accent marseillais, Fernandel étant le premier d’entre eux). On peut estimer que cela provient d’une vision coloniale mais l’ensemble reste sympathique et plutôt respectueux de la culture de cette région. En outre, il ne faut pas oublier que le film est une adaptation d’un conte donc on peut plus ou moins accepter une vision un peu fantasmée d’un Orient féodal. Bien que prenant des libertés avec le récit des Mille et une nuitsspoiler: (la violence est édulcorée, Cassim n’est plus le frère d’Ali Baba, le personnage du fils d’Ali Baba n’est plus présent, Morgiane devient l’esclave de Cassim et c’est avec Ali Baba qu’elle entretient une relation amoureuse, la fin est différente…) , l’histoire est suffisamment rythmée et l’humour présent pour que l’on puisse apprécier l’heure et demi de spectacle exotique. Ali Baba et les 40 voleurs n’est donc pas un des grands films de Jacques Becker mais demeure une comédie plutôt sympathique et agréable qui arrive à dépasser le reproche de créer un "Orient de Cannebière" que reconnaissait Truffaut dans l’article cité plus haut.