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Don Keyser
68 abonnés
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1,5
Publiée le 5 juillet 2013
Doté d'un scénario atypique, "Delicatessen" mise sur une histoire loufoque. Malheureusement, elle est très difficile de compréhension puisqu'on voit mal son but. Par ailleurs, la réalisation est elle aussi différente mais plutôt juste. Quant aux acteurs, ils ne sont pas convainquants dans l'ensemble. Ainsi, le film est très ennuyeux, on a beaucoup de mal à être captivé, à éviter.
L'univers de Jeunet se prete particulierement bien à cette histoire située dans une époque non précisée mais assez clairement définie dans l'entre-deux guerre. Il peut distiller sa fantaisie, sa poésie et son gout du macabre sans trop se soucier de la vraisemblance. Cette combinaison est souvent réjouissante loin de sa ripolinée Amélie, hélas son manierisme reprend parfois (et déjà) le dessus sur l'histoire et la fin est plutot confuse. Assez frais quand même.
On retrouve ou plutôt on trouve dans Delicatessen l'univers bizarre et déjanté (c'est un euphémisme) que l'on a trouvé dans Amélie Poulain. En effet Delicatessen et un des premiers long-métrage de Jeunet et il s'avère être très efficace. Si le côté déjanté et la réalisation se rapproche d'Amélie Poulain, Delicatessen est très différent : plus violent, plus sale (pas de photographie couleurs vives ici), et je dirais aussi plus personnel pour Jeunet (à mon avis) qui nous gratifie de séquences inutiles à l'intrigue mais jouissive au spectateur (séquence du rythme dans l'immeuble). Ingénieux dans ses personnages et dans sa mise en scène, Jeunet utilise une histoire simple pour construire un univers dont il a le secret, et fait de ce film un de ces ovnis du 7ème art. Peut-être moins accessible au grand public que Amélie Poulain mais presque aussi bon.
Que dire de ce film ? On rentre immédiatement dans cet univers farfelue et magique que l'on retrouve dans les autres films de Jeunet. La différence, c'est que là on connait ni le cadre historique et que l'immeuble est seul, rien autour. Un film inclassable, c'est une comédie, un film d'horreur, on ne saurait définir qu'elle a été le délire de ces deux hommes. Un casting génial, Dominique Pinon toujours fidèle au poste, le boucher est des plus malsain et terrifiant et le reste de l'immeuble met mal à l'aise. Un film parfait à voir.
Le cinéma de genre français a toujours eu du mal à percer. Non pas que ses initiateurs soient de mauvais cinéastes, seulement, à trop pomper sur le modèle américain, on obtient des projets sans âme et donc, sans intérêt. "Delicatessen" du duo Jeunet/Caro fait parti de ses exceptions qui ont même réussi à s'imposer au-delà de l'hexagone grâce à leur inventivité, leur excentricité et leur merveilleux univers naît de l'esprit de jeunes réalisateurs talentueux. Excentrique et visuellement envoûtant, le premier long métrage du célèbre duo français est tout simplement somptueux, offrant à Jean-Claude Dreyfus un rôle sur-mesure, menaçant la vie déjà mouvementé des habitants d'un immeuble délabré à une époque indeterminée, de sa stature imposante. "Delicatessen" est à la fois un rêve et un cauchemar, une histoire d'amour charmante avec le couple plus qu'improbable formé par Dominique Pinon et Marie-Laure Dougnac doublée d'une trame assez effrayante sur fond de fin du monde et de cannibalisme. Toujours surprenant, rarement éxubérant, c'est une sombre merveille d'une beauté douce et intense que nous livre ici le cinéma français.
Un film pour le moins surprenant, déjanté et très original. On est plongé dans un univers très spécial. Le scénario est assez léger mais ce n'est rien car les personnages sont incroyables, l'ambiance du film entre délire et cauchemar et quelques scènes sont hilarantes. Une vraie pépite du cinéma français!
Avec Delicatessen, Jeunet et Caro offraient une oeuvre inimitable d'un point de vue visuel et théâtral - pour ainsi dire. Un film à l'éventail émotionnel large, allant du drôle au cradingue, ceci dans un décors toujours bien glauque, animé par des acteurs de qualité. Seulement, la mise en scène ne fait pas tout et, malgré les qualité visuelles et le plaisir qu'on devine chez les acteurs à tourner ce film, le scénario reste trop pauvre pour accaparer de bout en bout. Dommage.
Premier film de Jeunet (avec son complice Marc Caro) , ce Delicatessen m'a...comment dire...dégouté , voila le terme . Une histoire assez malsaine et étrange mais qui veut avant tout développer des personnages bien distincts les uns des autres , ça fonctionne mais l'impression de tourner en rond m'a ennuyé a mourir , et qui ne m'a pas fait rire une seule seconde malgré deux , trois trouvailles intéressantes . Dans le casting , on retrouve les habitués de Jeunet (Dominique Pinon , Jean-Claude Dreyfus...) , mais c'est pas que c'est mal joué , c'est le vide du film qui fait poids lourd sur les acteurs , et ça donne des acteurs pas a leur meilleur niveau . Dans un esprit mélangeant l'humour noir de Blier et le visuel étrange de Burton en mettant sa touche personnelle (Cette fameuse couleur jaunâtre) , Jeunet joue la carte de l'originalité a fond , au point de dépasser des limites inutiles , a cause de ce trop-plein de créativité , les une heure trente du film m'ont paru interminables . Un premier film qui m'a déplu , ennuyé surtout mais que Jeunet a fait oublié avec ses autres oeuvres (Surtout le fameux Amelie Poulain) .
Avec Delicatessen, Jean-Pierre Jeunet nous emmène dans un monde un peu particulier qu'il a créé. On aime ou on déteste mais en tout cas c'est original et plutôt bien ficellé. À noter un joli casting qui joue remarquablement bien.
Première long-métrage et première collaboration entre jean-Pierre Jeunet et Marc Caro, Delicatessen est un film atypique. Le film est marqué par son univers très marqué ce qui en fait sa force et sa faiblesse. Décalé, déjanté, Delicatessen impose un style comme on n'en voit peu. Sa photographie jaunâtre, ses plan de caméra inspirés, ses personnages étranges et parfois inquiétants ont permis au film de se démarquer à l'époque et d'être toujours aussi inimitable actuellement. Cependant, si son esthétique et sa forme sont très réussies, l'histoire l'est beaucoup moins. Une fois que l'on a compris où les réalisateurs voulaient nous mener, l'histoire traine en longueur et manque beaucoup trop d’intérêt pour maintenir le spectateur en haleine. D'où un léger sentiment d'ennui qui apparait progressivement, sauvé de temps en temps par des scénettes amusantes (le suicide à répétition, les rencontres entre Dominique Pinon et la fille du boucher). Prises séparément, les scènes fonctionnent bien. Regroupées, l'ensemble perd en efficacité. Pour un premier essai, Delicatessen est un bonne surprise. Mais on ne peut regretter que le scénario ne soit pas à la hauteur de l'inventivité de la réalisation. Heureusement, pour la suite de sa filmographie Jeunet arrivera à mieux équilibrer ces deux aspect de son cinéma jusqu'à l'équilibre parfait que constitue le sublime Amélie Poulain.
Même si l'univers n'est pas toujours très accrocheur et le scénario si palpitant que ça le film reste un plaisir avec une mise en scène décalée et très soignée et des personnages hauts en couleurs.Le film réserve quelques très bons passages et l'ensemble est réussi du coup on s'amuse et au moins on remarque la patte de Jeunet et Caro ici très marquée et très réussie.
Film complètement déjanté. Humour unique, ambiance unique. Un film hors norme, à la fois entraînant et énigmatique. On ressort sans trop savoir ce qu'on en a pensé. Et je crois avoir bien aimé. 3,5/5.