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    Un Américain à Paris
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    61 critiques spectateurs

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    86 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 août 2023
    Chef d'oeuvre dans le marbre, intouchable. Il y a des films dont l'âge ne fait pas défaut. Etre daté leur confère une qualité propre, à minima un charme. Il y a en revanche des films que le temps abime. Si il y a un genre qui souffre tout particulièrement mal le vieillissement, c'est celui de la comédie. Un drame daté peut convoquer la nostalgie, à la poussière du temps se parer d'une autre étoffe. La comédie elle a tendance à tristement se ringardiser. Et c'est souvent le problème du sous genre comédie musical, dont les séquences non chantées/chorégraphiées, deviennent presque embarrassantes.
    Ici Oscar Levant se voit bien offrir quelques lignes réjouissantes (mais nous sommes sur la longueur très loin de Lubitsh). Mais bien des scènes, plombées par ces américains qui pro-non-cent du français, ou ces français qui font du Français en américain, sont tout de même bien pataudes.
    Plus embêtant les numéros, hors le final, sont très communs (très en dessous de ce que Kelly a pu délivrer dans d'autres films souvent non passés à la postérité), comme le livret, qui ne fait pas honneur à l'oeuvre de Gerswhin (qui a pourtant dans son sac nombre de ritournelle imparables).
    Et ce dernier numéro, ce joyau auto proclamé, étant il est vrai d'une grande ambition visuelle (égaler le ballet des Chaussons Rouges?), est cependant peut réjouissant en terme de chorégraphie pure. Peu gracieux.
    Comme Leslie Caron, sûrement très bonne danseuse classique, qui peine cruellement dans le champs de la comédie. Elle s'avère, si l'on met en vis à vis une Ginger Roger, une Debbie Reynolds ou une Cyd Charisse, comme mono-dimensionnelle.
    Alors certes la ré-interprétation de Paris en studio vaut plus que le coup d'oeil.
    Mais un an plus tard, Gene et Arthur, cette fois ci associé au tout jeune Donnen, affichant moins d'ambition, accomplissaient cette fois ci un tout autre miracle.
    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 731 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2023
    Un quatuor amoureux mis en scène avec autant de dynamisme dans son évolution que dans les numéros musicaux qui parsèment cette ode à l'art, à la joie de vivre et à la vie parisienne idéalisée. Bien que semblant dans l'ombre voire l'attente ou la soumission, les femmes plus lucides ou responsables tirent les ficelles financières ou sentimentales des hommes rêveurs incapables d'atteindre leurs fantasmes de réussite ou de plénitude. Mélancolique et tendre bien que baignée d'humour et de sautillantes chorégraphies, cette comédie dramatique alterne entre merveilleux artistique et réalité cynique jusqu'au morceau de bravoure fantasmagorique final rendant hommage à d'emblématiques peintres français. Un tourbillon onirique souriant!
    Pascal
    Pascal

    117 abonnés 1 395 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2022
    Vincente Minnelli commença sa carrière artistique comme décorateur et dessinateur de costumes.

    Son apport incontestable à la comédie musicale repose avant tout sur "une stylisation poussée à l'extrême " et a contribué à relancer un genre qui commençait à s'essouffler.

    Au plan formel, " un américain à Paris " est un grand plaisir des yeux, même s'il me semble un peu surestimé lorsqu'on le compare à certaines autres comédies musicales réalisées par Minnelli.

    Le scénario est vraiment faible ( un peintre américain installé à Paris, tombe amoureux d'une jeune femme en couple avec un ami) , n'est soutenu finalement que trop peu par la partition musicale de Gerswin.et étrangement ne comprend, que peu de scènes de danse ( certes toujours réussies).

    Ajoutons que la partie française du casting n'est pas formidable ( Leslie Caron est bien trop fade et Georges Guetary - Grec installé dans l'Hexagone- n'est pas convaincant) et est écrasée par la partie " Nord-américaine.

    En effet, Gene Kelly et surtout la très séduisante Ann Roth - Hollandaise qui fit carrière à Hollywood déséquilibrent de leur talent et de leur charisme la distribution.

    A titre personnel, dans le registre de la comédie musicale Minellienne, j'affectionne particulièrement " Le pirate " et " Tous en scène " qui me semblent beaucoup plus accomplis qu'"un américain à Paris ".

    Il n'en reste pas moins que la qualité des décors, des costumes, de la photo est telle qu'il est difficile de minorer ce film, malgré ses défauts.

    " Un américain à Paris " est toujours aujourd'hui habillé d'une forte réputation et est généralement considéré comme un chef-d'oeuvre du genre. Pour ma part, je n'irai pas jusque-là même s'il vaut, sans conteste, d'être visionné.
    SophieJ
    SophieJ

    6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juin 2022
    Un film parfait, décors, chansons, tout est bon et émouvant. Hollywood à Paris, cela ne se manque pas!
    Shiba Otoko
    Shiba Otoko

    31 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 juillet 2021
    Un grand classique, et qui doit le mérite. Une œuvre gracieuse, un véritable ballet dans Paris. Une explosion de joie et de bonne humeur.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 395 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 juin 2021
    Un Américain à Paris a été couvert de récompenses dont six Oscars. Mais je l'ai regardé froidement et rétrospectivement il est difficile de comprendre pourquoi ces Oscars. Dès la scène d'ouverture lorsque Gene Kelly qui est censée mourir de faim dans une mansarde parisienne se réveille avec un air trop confiant et très maquillé on peut déjà entendre les plumes de la dinde commencer à bruisser. L'histoire vacille et se traîne dans les intervalles béants qui séparent les grands numéros et les personnages deviennent moins convaincants à chaque scène. Leslie Caron lorsqu'elle apparaît enfin a l'air terrifiée bien qu'elle danse superbement elle semble trop timide pour apporter de la magie à l'une de ses scènes. Elle et Kelly dansent assez bien ensemble techniquement mais sans le moindre sens du partenariat et sens émotion. La musique semble avoir été adaptée à la narration et souvent elle ne convient pas. La scène où est joué la musique de Gershwin n'a rien à voir avec le reste du film. C'est un Paris en carton pate à Hollywood et on très loin de Chantons sous la pluie avec le même Gene Kelly...
    ronny1
    ronny1

    29 abonnés 912 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 novembre 2020
    « An American in Paris » est à la fois l’aboutissement du rêve d’un producteur et de l’entente fusionelle avec son réalisateur. Pendant des annèes Arthur Freed, parolier aussi fameux que réputé, et grand producteur des musicals de la MGM, révait de réunir la musique de Gershwin avec la peinture impresioniste. Il se trouve que son réalisateur favori, Vincente Minnelli, qui fut dessinateur, puis décorateur de théâtre, adore cette peinture (dont des tableaux se retouvent dans plusieurs films comme par exemple le Renoir de l’appartement de Fred Astaire dans « Tous en scène ») et la musqiue jazzy en général et Gershwin en particulier. Après trois années de réflexion et de discussions, et l’aide d’Ira Gershwin qui écrivit les paroles pour la musique additionnelle composée par Conrad Salinger (orchestration, excusez du peu, de Benny Carter, non crédité, qui joue aussi au saxophone), ils décident de réaliser un film qui prend le titre du poème symphonique de Gershwin qui cloture le film sous forme de ballet. Se passant à Paris, Freed et Minnelli portèrent leur regard vers Gene Kelly. Ce dernier, comme le réalisateur, est un amoureux de la capiale française et connaît bien la ville, y ayant vécu et parlant convenablement la langue. Il sera aussi le chorégraphe de talent (peut être le meilleur) permettant à Minnelli toutes les audaces de mise en scène à partir de décors que le cinéaste avait méticuleusement décrits. Quelques plans généraux et le Ritz Place Vendôme seront les seuls tournés sur place, tout le reste est reconstitué dans 44 décors différents, pour lesquels Cedric Gibbons, Preston Ames, Edwin B. Willis et Keogh Gleason reçurent un Oscar. Le réalisteur filma ainsi comme il l’entendait. D’entrée la mise en place montre la vie misérieuse des artistes en devenir, l’un peintre, l’autre musicien, tentant de transcender leur réalité difficile en accédant à leur rêve de reconnaissance, cristalisé dans la formidable séquence onirique d’Adan Cook (Oscar Levant) interprétant et dirigeant le concerto en fa pour piano de Gershwin. La vie de quartier donne le ton avec ses enfants dans les rues, le couple de cafetiers, protecteurs familiaux et bon enfant, le café au lait et les viennoiseries, respirent la grâce par leur élégance certaine. Tout en passant par des séquences d’une d’audace incroyable pour l’époque, comme la présentation de Lise Bouvier (Leslie Caron), réalisée par Gene Kelly, avec la suggestive scène de la chaise qui faillit être censurée, ou encore la fête finale en forme d’orgie décadante qui inspira sans doute Frederica Fellini, mais plus surement Bob Fosse. C’est dans une ville de carte postale que le drame s’envole en une apothèose visuelle et chorégraphique sans précédent. Les fantasmes du rêve inaccessible de Jerry déchiré par le départ de sa bien aîmée se présentent sous la forme d’un ballet de dix huit minutes qui couta un demi million de dollars. Sans dialogues ni chansons, s’y étale une succession de plans hommages aux illustres peintres français. De Raoul Dufy (place de la concorde), puis Jean Renoir (le marché au fleurs), le Douanier Rousseu (le pont et le jardin des plantes), et l’animation de l’affiche du Moulin Rouge de Toulouse Lautrec, qui complètent ceux répartis répartis précédemment dans le film, Utrillo, Manet et l’opéra de Van Gogh. Reposant sur un argument digne d’un roman photo (un jeune peintre tombe amoureuse d’une toute jeune fille de 19 ans qui va épouser un chanteur célèbre de vingt ans son ainé) Minelli livre pourtant un film d’une richesse inouïe, preuve de l’immense talent de ce cinéaste d’exception. Malheureusement le casting est quelque peu bancal. Si Gene Kelly, Oscar Levant et Nina Foch sont parfaits (sans oublier les trucculents rôles secondaires), Leslie Caron, malgré son charme juvénile (elle a l’âge du rôle) et sa gaucherie émouvante ne peut se mesurer à Cyd Charisse (qui enceinte, refusa le rôle) dont elle n’a ni l’élégance, ni le talent, ni le charme et encore moins la beauté. Arthur Freed et Gene Kelly (il l’avait découverte lors d’une représenation des ballets Roland Petit, un an auparavant), pensaient qu’une française devait tenir le rôle. De même, George Guétary, trop jeune (il a deux ans de moins que Gene Kelly) n’est pas un danseur et manque du punch qu’aurait apporté Maurice Chevalier, initialement prévu pour le rôle. Mais son passé de collaborateur (pourtant innocenté) pendant la deuxième guerre mondiale se heurta à un refus catégorique des patrons de la MGM et de Vincente Minnelli. Ce déséquilibre empêche le film, malgré toutes ses qualités, d’atteindre pleinement le rang de chef d’œuvre. « Un américian à Paris » remporta six oscars (dont celui du meilleur film) et reste, avec « Chantons sous la pluie » et « West Side Story » l’une des comédies musicales les plus célèbres de l’histoire.
    Ricco92
    Ricco92

    175 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 février 2020
    Un Américain à Paris est très certainement la comédie musicale la plus célèbre après Chantons sous la pluie (West side story étant un drame musical). Le résultat est bien évidemment magnifique (le ballet final de 17 minutes rendant hommage aux peintres impressionnistes français est juste splendide) même si son histoire, créée dans le but d’illustrer les chansons de George Gershwin, est très classique et représente un Paris de cartes postales totalement fantasmé et reconstitué en studio. On pourra d’ailleurs noter que, pour une fois pour une comédie musicale, il est peut-être plus judicieux de regarder l’œuvre en version française car celle-ci adapte les chansons dans la langue de Molière à l’exception de I got rythm annoncée dès le début comme une chanson américaine alors qu’il existe des incohérences de langage dans la version originale (le couple formé par Georges Guétary et Leslie Caron se parle en anglais alors que leurs personnages sont tous les deux français et que l'action se passe en France !). Malgré ces petits bémols, Un Américain à Paris reste un chef-d’œuvre du genre : la réalisation de Minnelli est splendide, les chorégraphies de Gene Kelly sont une fois de plus sublimes, les musiques et chansons de Gershwin sont belles et entraînantes (on y trouve notamment le célèbre ‘S wonderful et le poème symphonique donnant son titre au film) et le tout est porté par de belles prestations de comédiens (malgré l’accent français extrêmement prononcé de Gene Kelly lorsqu'il parle en français). Une belle réussite du genre même si on peut lui préférer des films comme Chantons sous la pluie ou, pour rester dans l’œuvre de Vincente Minnelli, Le Pirate.
    Romain G.
    Romain G.

    6 abonnés 98 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 mai 2019
    Une comédie musicale maladroite, ou Gene Kelly nous fait part de quelques chansons et pas de danse non mémorable contrairement au cultissime chantons sous la pluie.
    Un scénario très mince avec une fin très potage et attendu.

    La partie Gene Kelly où il danse pendant un quart d'heure (le petit rituel habituel de l'acteur ou tout est centré sur lui) est ennuyeuse mais a un font intéressant.

    Des personnages assez plat, mais le seul point que j'ai aimé c'est lorsqu'on découvre l'endroit où vit le personnage de Gene Kelly. Mais ça ne sauve pas le film.
    Wagnar
    Wagnar

    63 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 mai 2019
    Un pur délice ! Un pur chef-d'oeuvre, imaginatif, incontournable et visuellement superbe. Gene Kelly et Leslie Caron forment un merveilleux couple. Et le ballet final est juste magnifique.
    Nicolas S.
    Nicolas S.

    77 abonnés 1 521 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 août 2018
    Regarder "Un Américain à Paris" après avoir découvert "Chantons sous la pluie", ce n'était peut-être pas une bonne idée. Car le film souffre la comparaison avec son successeur. Plus coloré, plus dynamique, plus fou, "Chantons sous la pluie" semble être l'aboutissement et "Un Américain à Paris" le brouillon.

    Mais un sacré joli brouillon, entendons-nous bien ! Car les scènes musicales entre Gene Kelly et Georges Guétary sont entraînantes et les chorégraphies de Gene Kelly sont toujours aussi agréables à regarder.

    Il y a un peu d'humour et surtout beaucoup de romantisme. On est en plein fantasme américain de Paris, représentée comme un repère d'artistes et de gens cultivés, amoureux de la belle vie et du raffinement. Même si c'est cliché, pourquoi pas après tout ? C'est une autre façon de rêver, en mettant de côté les défauts d'une ville pour se concentrer sur son image dans l'inconscient collectif.

    Cependant, le film a un côté un peu fade malgré ses qualités. La faute à une histoire classique, qui ne décolle jamais vraiment et qui n'a pas un brin de folie, et à son image très terne, des costumes aux décors. Même les personnages féminins ne sont pas très intéressants ...

    Le film est agréable cela dit mais il est surprenant qu'il ait pu décrocher l'Oscar du meilleur film en 1952.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    219 abonnés 2 857 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 mai 2018
    Le summum de la comédie musicale ! Un régal pour les yeux et les oreilles ! Mon compagnon a toujours été un grand fan de Gene Kelly et hier soir il nous a fait découvrir Un Américain à Paris et que dire ? Il n'y a rien à dire tellement nous avons été envoûté et transporté ! Tout est parfait...les décors de Paris, la peinture, la musique (quel plaisir de retrouver Georges Guétary et de découvrir l'immense pianiste qu'était Oscar Levant), les danses (Leslie Caron est époustouflante) et bien sûr l'inégalable Gene Kelly ! Quel immense homme ! Quel talent ! Quelle grâce ! Quelle bonhomie ! Ses chansons, ses danses, ses claquettes... que voulez-vous ? On ne peut pas résister et vraiment des artistes comme ça, on n'en fait plus ! 2h de bonheur pur ! Merci Gene !
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    158 abonnés 2 421 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 décembre 2016
    Un Américain à Paris est une comédie musical pas mal.
    L'histoire se tient, même si elle n'est pas forcément exceptionnelle.
    C'est le premier film que je vois avec Gene Kelly et je dois admettre qu'il est assez impressionnant. Il chante franchement bien, et il est bluffant en danse, sans parler d'un jeu d'acteur très correct. Les autres acteurs sont très convaincants.
    Les chansons sont pas mal, même si aucune n'est véritablement mémorable (surtout en comparaison avec d'autres chansons cultes de comédies musicales). C'est particulièrement dommage d'autant qu'une partie de la musique est tout de même signée George Gerschwin.
    Les scènes de danse sont très réussies, notamment la dernière, incroyablement longue (mais sans que l'on ne s'ennuie).
    Les décors parisiens sont assez beaux.
    Pourquoi pas, ce n'est pas la meilleure comédie musicale que j'ai vu, mais ça se regarde.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    517 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 novembre 2016
    On peut s’amuser à classer par préférence les grandes comédies musicales de Minnelli qui valent toutes 5 étoiles. Celle ci, à cause de Paris, de son ambiance, de Georges Guétary et de Leslie Caron ne peut que ravir les spectateurs français et peut-être avoir leurs préférences. Pur produit de la MGM qui y tient un rôle important, ‘’Un américain Paris’’ ne se réduit pas, tant sans faut, à son célèbre ballet final. Ses 3 parties distinctes (joyeuse, mélancolique, flamboyante) sont des ravissements pour les yeux, les oreilles et le cœur. J’ai adoré en plus le cinéma muet en couleur concluant de façon très inhabituelle ce joyau cinématographique. Il est difficile après un tel spectacle de ne pas placer les comédies musicales sur l’Olympe du cinématographe.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    89 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 mars 2016
    Il aurait fallu rappeler à monsieur Gene Kelly que, si on compare un film à une phrase où l'art consiste à bien formuler et ponctuer, alors les intermèdes musicaux sont des passages entre parenthèses pour changer la monotonie dans le cours du récit. Dans ce film, la chorégraphie est tellement envahissante qu'elle donne l'impression que la parenthèse n'a pas été fermée. Résultat : la fin arrive trop vite, ce qui est dommage car tout tenait le spectateur en haleine, si bien qu'il s'attend à un final romantique et périlleux, grandiose et digne du Bollywood moderne. Tout est gâché par cette trop longue démonstration des talents chorégraphiques pourtant indéniables de Gene Kelly, où toute la beauté de l'histoire fane avec le temps et fait disparaître le loisir de l'attente. Mais si on en oublie que le film était film, il ne faut pas pour autant oublier que l'art y était présent partout, du thème à la mise en scène, le tout accompagné d'une version franco-américaine pittoresque de Paris...en couleurs en 1951 !
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