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2,5
Publiée le 25 avril 2025
On doit au prolifique Lew Landers quelques classiques du cinèma d'èpouvante / fantastique ("The Raven", "The Return of the Vampire"...), ainsi que plusieurs sèries B de moindre intèrêt! Citons cette « Californie en flammes » (1952) tournè en Technicolor, avec Cornel Wilde (une aussi fine lame que Don Diego de la Vega), la jolie Teresa Wright (on lui ferait bien volontiers 14 enfants), ses mexicains et ses partisans du rattachement à l'Amèrique! Tous les ressorts du genre son en place : chevauchèes, trahison, duel, romance...Ce n'est pas forcèment une rèussite, mais dans sa globalitè, le film s'avère sympathique dans l'ensemble malgrè son côtè fauchè! En dèpit de tout, les amateurs de nostalgie apprècieront! D'autant plus qu'il y a pas mal d'humour entre Wilde et Wright...
A la lecture du titre de « Californie en flamme », j’ai pensé qu’il s’agissait d’un film sur les dégâts du réchauffement climatique à l’ouest des Etats-Unis, mais il n’en est rien. « California conquest » (titre un peu prétentieux) est un film d’aventure, un « pré-western », qui se situe dans les années 40 (du 19ème siècle), avant l’intégration de la Californie aux Etats-Unis. Vous mettez un masque au héros à Don Arturo Bordega, le héros, est, hop ! voilà qu’apparaît Zorro. Cornel Wilde est constamment tout sourire et il aborde toutes les problématiques de sa vie d’aventurier avec optimisme, élégance et fraîcheur. Tout comme Zorro, il court dans tous les sens avec un énorme enthousisiame. L’association Teresa Wright/Cornel Wilde fonctionne à merveille. Les paysages sont magnifiques et la couleur très belle. C’est un pur moment de divertissement sans prétention comme savaient en produire les studios dans les années 50.
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