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Ykarpathakis157
3 382 abonnés
18 103 critiques
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3,5
Publiée le 11 mars 2021
C'est l'un de mes films préférés de Barkin. En fait sans ses merveilleux rôles comiques il sombrerait sous son intrigue limitée. Outre Barkin, Jimmie Smits et Lorraine Bracco offrent de bons seconds rôles. L'idée et l'histoire utilisées par Blake Edwards sont une variation de Victor et Victoria qui était suffisamment bonne pour être adaptée en comédie musicale mais ses idées habituellement audacieuses ne sont pas tout à fait à la hauteur. Néanmoins il s'agit d'une de ces comédies qui demandent à être visionnées plusieurs fois car une fois que vous avez ri à certaines des scènes comiques de Barkin un deuxième visionnage vous fera rire avant même que la scène ne se déroule....
Ça me disait quelque chose ce téléfilm, juste vu vite fait vers la fin, une intrigue d’inversion des genres avec le petit coup de pouce de la réincarnation. Donner une bonne baffe gentillette à un « womanizer », continuant à courir sous les jupons dans sa vie de mortel, tout ça n’est que du cinéma dans la joie et la bonne humeur sans prise de tête. Un pied dans l’au-delà après une dernière partie dans le jacuzzi en l’air, l’assassinat cause à effet par des conquêtes féminines mal intentionnées, lassées de l’homme à femmes. Toutes complices unis, elles sont très fâché du chaud lapin mâle, le bam l’expédie en direction de l’autre monde. Le purgatoire est le tribunal des limbes, le jury composé d’immortel rendra sa décision sur le papier administratif surnaturel une fois l’épreuve passée surmontée, l’enfer ou le paradis à l’issue du concours irrationnel choix final, mais la question sera éternelle. La première partie est pas mal, ça prête à sourire l’interprétation de l’actrice blonde cliché réincarnée, avec une B.O 90 tour superbe, la seconde moins et devient lassante. Comme dirait les américains, « so fuc.ing weird this unbelievable situation ! », ce qu’un scénario mis en scène imaginé est capable de faire. Une réalisation conventionnelle avec sa famille composée, intéressante idée philosophique du rôle joué par la société qui impose un genre bi-sexualisé. Cette comédie qui « switch » les rôles hommes femmes, inspira les films de beaufs et cinémas téléfilms français.
Blake Edwards a du métier, mais on est loin ici de la folie douce des films de la Panthère Rose, pour ne prendre que cet exemple. Ce film compte énormément et peut d'ailleurs compter sur Ellen Barkin, indéniablement à son aise dans le registre, pour assurer le show et soutenir l'intérêt du spectateur. L'histoire en elle-même, pas follement originale, est plutôt bien menée, encore qu'elle manque d'un brin d'audace par endroits ou d'une réelle folie à d'autres, les gags étant parfois répétitifs. Distrayant et moral, ce film fait passer le temps mais aurait nécessité un peu plus de pêche.
Un bon Blake Edward. Son humour bien particulier vient saupoudrer cette comédie un peu farfelue mais originale (un homme qui est un gougea avec les femmes se fait tuer par ses conquêtes d'un soir et revient sous la forme d'une femme blonde pour tenter d'atteindre la Paradis, à condition qu'il/elle trouve une femme qui l'aime ou l'ai aimé). L'actrice principale est vraiment très crédible dans le rôle à moitié masculin, en incorporant des mimiques de "mecs" qui sont très drôles rapportés à la petite femme blonde qu'il/elle est. Mais le film nous pose souvent la question : "pourquoi ne serait-ce réservé qu'aux hommes / aux femmes ?" en nous pointant du doigt une société bien formatée et différenciée. Un film plus intelligent qu'il n'y paraît, donc. Les phrases à doubles-sens ont fait de cette comédie un film "avec accord parental" : (en parlant d'une combinaison pour femme) "Oui je connais, j'ouvre l'entrejambe et j'enfile". Les adultes adoreront. Un seul gros bémol : la fin... Elle est complètement tirée par les cheveux (on a dit "une femme", pas "une fillette, un bébé"... la traduction aurait pu être plus attentive si le terme est "girl" en anglais...), et très pessimiste (spoiler: la mort de l'homme laisse derrière lui une orpheline qui n'a rien demandé à personne... ). Pour une comédie, cela laisse un goût amer en fin de visionnage. Dommage, mais le film reste une bonne comédie à l'humour subversif.
Difficile de juger le cinéma purement féminin sans manquer d'être impartial. Voila un titre qui en dit long sur son orientation, mais il y a finalement peu de choses à en dire. Tout le monde a forcément au moins un stéréotype de blondasse dans son entourage, écervelée en apparence, ouvertement superficielle, mais armée d'une redoutable intelligence qui en mettra plus d'un sur le carreau. Dans la peau d'une blonde, sortit en 1991, résume bien cette affiche un peu criarde de la potiche invétérée qui cache plutôt bien son jeu avec plus d'un tour dans son sac. La blonde en question sait ce qu'elle veut et le fait ouvertement savoir en intégrant la prestigieuse faculté de droit, Harvard, à des fins premiers d'impressionner un homme. Mais une chose en entrainant une autre définira très sérieusement son avenir professionnel. Une comédie loufoque à base de quiproquos amoureux et d'humour niais qui se regarde sans difficulté majeure si ce n'est son côté pathétique exacerbé par une avalanche de clichés. Assurément féminin. 2,5/5
Ce pénultième film de Blake Edwards n'est généralement pas trop apprécié. Il est vrai que l'idée de départ n'est pas d'une originalité folle, ayant été utilisée des milliers de fois, et que l'ensemble après une première demi-heure rondement menée perd de son rythme. Mais il n'empêche le film contient suffisamment de scènes et de répliques savoureuses (- Do you know how many poor animals they had to kill to make that coat ? - Know how many rich animals I had to fuck to get this coat ? !!!) pour qu'on ne s'ennuie jamais. Et puis, il y a aussi l'interprétation réjouissante d'Ellen Barkin en "femme" "mec" macho et séducteur qui a du mal à s'adapter à son nouvel "habitat". A cela s'ajoute une fin beaucoup plus subversive qu'elle en a l'air quand on y réfléchit bien. D'accord on est loin du niveau de "Victor, Victoria" ou de "La Party", mais encore une fois sur des thématiques qui lui étaient récurrentes, les complexes relations entre les hommes et les femmes notamment, Blake Edwards arrivait à faire mouche.
Ce n’est pas une perspective qui enchanterait tout le monde de se glisser Dans la peau d’une blonde et c’est pourquoi ça donne un résultat plutôt sympathique en dépit d’un scénario qui vous sera familier. Avant-dernier film de la carrière du célèbre réalisateur Blake Edwards, le charme opère encore grâce à la prestation d’Ellen Barkin à la fois séduisante et tellement masculin ! C’est un régal de la voir incarner ce macho occasionnant des situations plutôt cocasses où hommes et femmes en prennent pour leur grade. Si cette comédie de vous réserve pas de grandes crises de rires et malgré une conclusion qui tarde à venir ; ça reste toutefois un bon divertissement que l’on soit blond ou non.
Hello c'est pas vraiment drôle mais le film est très intéressant sur la relation de la famille et comment chacun ressent l'autre ... Ellen Barkin est définitivement une très bonne actrice ... bonne séance Ed
de 1991 introuvable sur le marché dommage excellent film de blake edouard (la panthere rose) on rit tout le long l'actrice est excellente a quand une sortie en dvd
Un insupportable macho est réincarné dans un corps féminin et doit trouver une femme qui l'a aimé(e). A partir d'un postulat déjà vu de nombreuses fois, Edwards tire une comédie sympathique en proposant un décalage des conventions, avec une Ellen Barkin en pleine forme qui joue les vamps macho, et pose une question intéressante sur les comportements socialement corrects liés au sexe. Même si l'ensemble faiblit un peu par moment et que le réalisateur aurait pu être en meilleur forme pour ses gags, "Switch" reste agréable à regarder.
Une idée de départ originale, depuis lors pompée de nombreuses fois mais un scénario inégal et des gags touchant rarement au but. Pas un film désagréable mais il lui manque quelque chose pour accrocher.