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AlphaWolf
62 abonnés
805 critiques
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2,5
Publiée le 6 novembre 2013
Au sein d'un casting pas vraiment inspiré, Jack Nicholson livre lui, comme souvent, une excellente prestation, d'une finesse incroyable, il retranscrit parfaitement les changements d'humeur de Melvin et l'incarne de façon très attachante. Mais c'est un coup d'épée dans l'eau car cette prestation de haute volée ne sert qu'un scénario plan-plan, bien propre sur lui, bien gentillet, où tout est convenu et où la mécanique rongée jusqu'à la moelle ne laisse place à aucune fantaisie. Et comme si ça ne suffisait pas, on se retrouve à subir une intrigue étirée à outrance sur plus de deux heures, alors même que le film comporte de nombreux passages à vide. Certes, à son crédit, As Good As It Gets est plutôt bien écrit, les dialogues font souvent mouche et quelques touches d'humour relèvent bien l'ensemble, mais avec une histoire aussi téléguidée, il ne peut prétendre qu'à rejoindre le ventre mou des comédies romantiques.
AS Good as it gets est l'exemple type de ce que les comédies ne doivent surtout pas être. En premier lieu, le manque flagrant d'idées frappe dès le départ, alors que le film présente les personnages, car ça n'est rien de plus qu'une bête copie de ce que fait Woody Allen depuis des années. Un vieux bougon, raciste, impoli, maniaque, persuadé d'être au-dessus de tout, qui finit par révéler ses bons côtés parmi des défauts charmants aux yeux d'une Lady qui voit en lui quelqu'un de séduisant par sa drôlerie. Le pitch est mille fois vus et revus, et comme chez Allen, chaque gags est centré sur le personnage aliéné interprété par Jack Nicholson, dont le film ne cesse de décrire chaque défaut afin de tirer un ou deux rires. Sauf que, n'est pas Woody Allen qui vaut. Ce dernier a beau toujours mettre en scène le même type de personnage, il n'en demeure pas moins qu'il se renouvelle sans cesse, que les blagues sont très drôles au demeurant et les dialogues mille fois mieux écrits. Alors, à trop vouloir copier les formules qui marchent, on oublie parfois que le cinéma ne se limite pas qu'à un stupide jeu d'imitation (De nos jours, la comédie américaine a trouvé son gourou en la personne de Judd Apatow).
Deuxièmement, cette tendance minimaliste de certaines comédies à ne jamais manifester la moindre ambition dans la mise en scène parce que le seul but d'une comédie c'est de faire rire, ça devient très pesant. D'autant plus que l'humour sans mise en scène, c'est un peu comme des pâtes sans sel, ça n'a pas de goûts. Au lie d'être vue comme un artifice visuelle, celle-ci devraient être mise au service de la plaisanterie, afin d'éviter des effets supers lourd et éculés (les musiques qui viennent discrètement nous rappeler qu'il y a une situation comique qui se déroule sous nos yeux).
Et pour finir, la lassitude imprègne logiquement un spectateur continuellement confronté à des films démagos, qui nous rappellent avec une subtilité rare à quel point il est méchant de se moquer des homosexuels, des juifs, etc...qu'il faut être gentil avec tout le monde et patati et patata, comme si c'était le scoop de l'année!!!
Heureusement, le casting vient relever un peu le niveau du long-métrage, grâce à une Helen Hunt rayonnante.
POUR LE PIRE ET POUR LE MEILLEUR (1997): Melvin, écrivain talentueux, mais tellement odieux. Un homme qu'il faut à tout prix éviter. Quand il ouvre la bouche, ses paroles se transforment en baffes verbales déstabilisantes. A la question: comment pouvez-vous écrire si bien sur les femmes? Réponse de Melvin: je pense au masculin, puis je soustrais la logique et les responsabilités. Ce genre de répartie (pas toutes misogynes), elles seront constantes et feront l'attraction de cette histoire. Il a réponse à tout, et a toujours le dernier mot. Mais Melvin est-il vraiment un personnage détestable? Carol la serveuse, Simon la chochotte, Verdell la serpillière, subiront ses affronts, mais arriveront aussi à le bousculer. Une comédie fracassante par son insolence et sa bonne humeur, un vrai régal assaisonné par des dialogues bien mesurés, aucun temps mort, 2h13 sans essoufflement. Tout cela interprété par d'agréables comédiens, le duo Helen Hunt (Carol) Jack Nicholson (Melvin) fonctionnera à merveille. Simon et Verdell, un couple si fragile qu'on n'est pas prêt d'oublier. Ce film sera plaisant de la première minute à son générique final. Vraiment excellent.
Très bonne comédie américaine, fort bien servie par ses 3 principaux interprètes. Melvin Udall (Jack Nicholson) , homme bipolaire, acariâtre et un brin méchant, va se bonifier au contact de son voisin gay (Greg Kinnear) et ses déboires, il va aussi découvrir l’amour avec la sympathique Carol (Helen Hunt). Ici pas de vulgarité, pas de guimauve non plus, les dialogues sont de bonne facture. Je la découvre tardivement mais avec plaisir, il y a de l’humour et de la tendresse et c'est très bien joué.
Doté d'un scénario très bien écrit, solide et atypique, "Pour le pire et pour le meilleur" est réussi dans tous les domaines. Tout d'abord, l'histoire est captivante du début à la fin et la réalisation offre des scènes touchantes, drôles et dramatiques. Par ailleurs, c'est surtout le casting qui marque véritablement ce long-métrage avec des acteurs très convainquants dont un Jack Nicholson fantastique !!! Le film laisse place à des sensations diverses chez le spectateur (rire, émotion, dégoût...) qui toutes, l'entraînent jusqu'au dénouement sans jamais cesser de le divertir !
Agréable surprise ! Par sa tournure et son esprit assez bonne enfant , ce film réussit à convaincre . Pourtant la première demi-heure nous laisse perplexe mais la suite réussit largement à nous amuser et à nous en faire voir de toutes les couleurs . Jack Nicholson est parfait , Greg Kinnear touchant et Cuba Gooding Jr hillarant !
Sans aucun doute l’un des meilleurs rôles de Jack Nicholson en jubilatoire Melvin aussi sympathique qu’exécrable. Ce romancier adulé pour ses œuvres d’amour déborde pourtant de défauts à n’en plus finir : maniaque compulsif, misogyne antisémite, misanthrope raciste… Et pourtant, on ne peut que s’attacher à ce personnage déluré tout simplement en manque d’amour, que combleront tout d’abord un chien à la bouille attendrissante puis cette serveuse dépassée par ses problèmes personnels que campe la géniale Helen Hunt. Ajoutez à cela un voisin homosexuel ruiné (magnifique Greg Kinnear) et vous obtenez un trio dépressif qui, ensemble, vont apprendre à se connaitre et à acquérir une joie de vivre exaltante, comme une seconde naissance. La réalisation de James L. Brooks est empreinte de magie et d’humour omniprésent, servie par des interprètes majestueux dans ce film dont on ne se lasse pas de regarder.
Nicholson encore une fois inoubliable dans l'un de ses plus grands rôles. Ce film nous présente la mutation d'un écrivain antipathique qui va prendre conscience du monde qui l'entoure et connaitre d'autres sentiments que ceux artificiellement décrits dans ses livres. Un très beau film!
Si Jack Nicholson est tout à fait l'homme de la situation dans la peau d'un personnage aux traits antipathiques que maîtrise parfaitement "Mulholland Man". Son rôle se rapproche beaucoup de ceux que peut avoir Jean-Pierre Bacri en France. L'intrigue est cependant très superficielle et démagogique, préférant raconter une histoire que cherchant à nous présenter l'histoire d'une personne avec un soucis de réalisme.
Ce film est absolument génial. Nicholson y est fantastique. Il joue tellement bien le névrosé que ce film a été diffusé lors de cours de psychologie portant sur les névroses... Un petit bijou de tendresse et de rire.
Génial dans la première partie du film, en grande partie grâce au numéro de Jack Nicholson, le soufflet retombe dans la deuxième partie du film, quand il s'inscrit dans le classicisme très convenu des comédies romantiques. Il y a JacK Nicholson, donc, et les autres. Il livre une prestation hilarante et touchante en même temps. Quant aux autres, leur interprétation semble bien plate à côté, notamment Helen Hunt, peu convaincante. La fin est quant à elle décevante.
Un trio d'acteurs au sommet de leur forme pour un scénario malin. Un film réjouissant à tout les niveaux, dotés de quelques passages savoureux. Bravo à toi mon cher Brooks.
J'aime bien ce film qui me fait bien rire notamment le franc parler du personnnage de Jack Nicholson, son duo avec Helen Hunt ( actrice que j'aime beaucoup) fonctionne à merveille. Le film s'intéresse à la vie d'un écrivain bourré de "tocs" qui veut se la jouer solitaire et franc quitte à en devenir grossier et malhonnête mais en fait il n'aspire qu'a attirer l'attention de sa serveuse préférée, car oui ce film est avant tout une histoire d'amour, deux personnalités complétement différentes l'une de l'autre vont apprendre à se connaitre et à s'aimer progressivement ! Ce qui est bien c'est que tout n'est pas centré sur l'histoire d'amour naissante même si elle est toujours là, il y aussi les scénes avec le voisin et son petit chien ( trés mignon d'ailleurs) et comme pour l'histoire d'amour, deux voisins qui au début ne pouvaient pas se voir et ne pouvaient pas s'empêcher de s'envoyer des amabilités ! vont finir par devenir amis à cause du malheur de l'un qui fera le bonheur des deux au final. Bref tout ça pour dire que c'est un film à voir au moins une fois et même à revoir ne serais ce que pour le jeu des acteurs et aussi le franc parler du personnage de Jack Nicholson qui sort décidement de l'ordinaire.
Jack Nicholson est vraiment très drôle dans cette comédie. Pour une fois, il n’en fait pas trop avec ses mimiques. Le chien reste cependant celui qui joue le mieux. En effet, il vole la vedette à Nicholson. Un des seuls reproches que l’on pourrait faire à ce film réalisé par James L. Brooks est qu’il soit un peu trop long et lent vers la fin. On se lasse assez vite du spectacle et on est assez pressé que le film se termine.