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    Les Bas-Fonds
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    chrischambers86
    chrischambers86

    11 908 abonnés 12 156 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2009
    L'univers des "Bas-fonds" russes, inspirè d'une pièce de Maxime Gorki et repeint aux couleurs parisiennes dans un grand film des annèes 30: la vie et les amours de Pepel vus à travers le filtre de la petite communautè d'un asile de nuit! Jean Renoir rend magnifiquement bien le climat de gueuserie propre à la pièce de Gorki ou le duo Jean Gabin -Louis Jouvet est tout simplement èblouissant! On n'est pas près d'oublier la fabuleuse sèquence en pleine nature ou Jouvet s'exprime envers Gabin dans des phrases diverses dans une sorte d'examen rèsumè de sa vie brillament ècrite par Charles Spaak et de Renoir tandis qu'un escargot se met à grimper sur le doigt de l'acteur! Soulignons ègalement d'excellents second rôles que ce soit Robert Le Vigan ou Suzy Prim! Un merveilleux classique du cinèma français des annèes 30...
    halou
    halou

    100 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 novembre 2008
    Du grand Renoir, du grand Gabin, du grand Jouvet!
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 004 abonnés 4 088 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 août 2023
    « Les bas-fonds » inspiré de l’œuvre de Maxime Gorki est le premier film des quatre que Jean Renoir tournera avec Jean Gabin. L’acteur qui domine alors le cinéma français est en mesure d’impulser les projets qui lui tiennent à cœur, ce qu’il ne se prive pas de faire. Mais dans le cas présent, « Les bas-fonds » est plutôt un film de producteurs. En cette période d’avant-guerre les Russes sont nombreux à s’être exilés à Paris pour fuir le régime communiste. Le producteur Alexandre Kamenka est de ceux-là qui placera de nombreux compatriotes sur le tournage comme l’écrivain Ievgueni Zamiatine en charge du scénario, Fédote Bourgasoff à la photographie ou encore les acteurs Nathalie Alexeief-Darsène et Vladimir Sokoloff . Maxime Gorki venant tout juste de mourir à Moscou, il faut peut-être voir dans le choix des « Bas-fonds » un hommage au plus grand écrivain russe de son temps.
    Jean Renoir arrivant après Jean Duvivier sur le projet, saisit l’occasion pour enfin remporter un succès qui le placerait sur le devant de la scène n’ayant obtenu jusque-là que des succès d’estime. Jean Gabin, de son côté, est ravi de donner la réplique à Louis Jouvet mais aussi d’être dirigé par Renoir dont il a fortement apprécié « Le crime de Monsieur Lange » sorti juste avant le tournage. S’il a remporté le prix Luis Delluc en 1936, "Les bas-fonds" n’a jamais eu le prestige des autres films majeurs tournés par Jean Gabin dans les années 1930. « La Bandera » (Julien Duvivier en 1935), « La belle équipe » (Julien Duvivier en 1936), « Pépé le Moko » (Julien Duvivier en 1936), « La grande illusion » (Jean Renoir en 1937), « Gueule d’amour » (Jean Grémillon en 1937), « Le quai des Brumes » (Marcel Carné en 1938), « La bête humaine » (Jean Renoir en 1938)’ « Le jour se lève » (Marcel Carné en 1939) , « Remorques » (jean Grémillon en 1941), autant de chefs d’œuvre absolus qui font bien sûr de l’ombre à cette adaptation méritoire mais aussi un peu compassée et surtout très politique de l’œuvre de Maxime Gorki.
    Jean Gabin lui-même n’avait qu’une estime relative pour le film. Renoir y montre de manière ostensible comment l’aristocratie décadente, à travers le baron ruiné joué par Louis Jouvet, devient objectivement l’alliée de la classe ouvrière qui se retourne partout en Europe à travers des poussées révolutionnaires, contre la bourgeoisie qui a désormais en main les leviers de commande de l’économie. Poussant le raisonnement jusqu’à son paroxysme, Renoir fait quasiment s’éteindre le baron une fois qu’il a rejoint dans les bas-fonds, le voleur anarchiste dont il est devenu l’ami. On remarquera au passage qu’arrivé à la fin du film, le plus anarchiste des deux personnages n’est pas obligatoirement celui que l’on attendait. La confrontation entre les deux monstres sacrés, l’un du théâtre (Louis Jouvet) l’autre du cinéma (Jean Gabin), avait commencé en fanfare avec une première scène prenant une tournure quasiment surréaliste grâce à un Louis Jouvet dont la classe folle et le détachement légendaire font merveille face à un Gabin qui n’en revient pas de la proximité qui s’installe entre celui qui n’est rien et celui qui n’aura bientôt plus rien.
    La suite à l’asile pour indigents devient fatalement plus terne même si la description des relations pas souvent fraternelles entre les personnages demeure assez forte pour maintenir l’attention malgré une direction d’acteurs qui pousse certains comme Junie Astor, Suzy Prim ou Vladimir Sokoloff à se laisser aller à une emphase qui aujourd’hui date lourdement le film. En revanche, on pourra se délecter de la prestation comme toujours hallucinée de Robert Le Vigan en acteur alcoolique récitant à haute voix les répliques de sa gloire passée pour ne pas perdre complètement son âme avant d’en finir une fois pour toutes. On regrettera donc que Jean Renoir n’ait pas mieux profité de l’unique rencontre entre Louis Jouvet et Jean Gabin qui promettait tant, même si on appréciera à la toute fin du film le clin d’œil appuyé au « Temps modernes » de Charlie Chaplin
    ronny1
    ronny1

    29 abonnés 910 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2019
    Curieusement les films adaptés de la pièce de Maxime Gorki « Les bas-fonds », par les deux grands maîtres, Jean Renoir en 1936 et Akira Kurosawa en 1957, donnèrent lieu à des exercices de mise en scène. Si le film de Kurosawa, très détaillé et très technique, réduisant les protagonistes à des symboles, dégage un profond ennui pendant la majeure partie de ses 137’, il n’en est rien pour le petit bijou ciselé par notre Renoir national. En prenant des libertés avec la pièce, le cinéaste et Charles Spaak, ont écrit des dialogues savoureux avec une mention aux tirades de l’acteur alcoolique interprété par un Robert Le Vigan en état de grâce. Dans une Russie de pacotille, réduite à la monnaie (des roubles), aux noms des personnages et à l’uniforme de la police, la ville avec son parlé titi parigot fait davantage penser aux faubourgs de la capitale française pendant les années trente qu’à Moscou ou Saint-Pétersbourg du début du siècle dernier. Cette démarche permet de complètement recréer l’œuvre de Gorki en se l’appropriant. Ainsi, Renoir développe le thème de l’injustice sociale (il était très engagé en 1936) sans être pesant ni militant, mais plutôt avec grâce et parfois légèreté. La partielle ironie de la pièce, en devenant permanente, tout en gommant ses traits grossièrement comiques, atténue et relativise tous les drames, soit par des effets amusants (par exemple le coquard de l’inspecteur), soit par l’humanisation des personnages (l’escargot sur le doigt du baron). Louis Jouvet interprète ce dernier, avec une élégance et une distanciation simplement fascinante, à l’opposé du reste de sa filmographie. A mon sens, son plus grand rôle à l’écran. Le réalisateur y ajoute des passages bucoliques dont il a le secret, avec cette attirance (récurrente dans son œuvre) pour les bords de Marne (assurément l’influence de son père) qui apporte respiration et lumière. Avec sa direction d’acteur très pointue, Renoir offre des scènes magnifiques à la plupart des interprètes, d’où ressort (en plus de ceux déjà cités), Jean Gabin pour la modernité de son jeu, et Junie Astor qui traduit parfaitement la complexité de son personnage. C’était le meilleur casting de l’époque si l’on excepte Suzy Prim, qui malgré ses qualités ne peut se comparer à la géniale Viviane Romance dans le rôle de la garce de « La belle équipe » que Duvivier réalisa la même année. Mais surtout, la mise en scène de Renoir fait preuve d’une virtuosité incomparable dans le cinéma français. Souvent résumé au traitement particulier réservé au Baron, en opposition avec les plans rapprochés pour les miséreux, c’est en fait surtout l’utilisation de la mise au point infini, permettant de suivre des actions à l’arrière plan, sans que les personnages principaux soient floutés qui innove. Probablement sans précédent dans la production hexagonale de l’époque. Non seulement un grand film, mais également un excellent moment.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 mars 2008
    Un peu délicate l'adaptation du roman de Gorki, heureusement le duo Gabin Jouvet tient toutes ces promesses et permet au film de décoller.
    Alain D.
    Alain D.

    490 abonnés 3 201 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 décembre 2019
    Une comédie dramatique coécrite et magnifiquement mise en scène par Jean Renoir. Il nous offre une très belle image pour l'époque (le film a reçu à juste titre le Prix Louis Delluc en 1937). Son adaptation de la pièce de Maxime Gorki nous présente une belle aventure sociale contant les démêlés d'un groupe résident des "Bas-fonds". Un hospice de nuit dirigé par le sordide patron Kostileff. Une sorte de "cour des miracles" ou l'on trouve : un acteur alcoolique joué par un extraordinaire Robert Le Vigan, un cambrioleur en sursis de bagne interprété par un Jean Gabin très convainquant, un baron ruiné campé par l'impressionnant Louis Jouvet ......
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 octobre 2015
    Relativement néophyte concernant les films de cette époque (qui me fascinent généralement), je ne pense pas prendre de risque en considérant Les Bas-Fonds de Jean Renoir comme une oeuvre marquante : outre le duo principal remarquable (Gabin - Jouvet), il s'agit d'une oeuvre balayant la misère et les statuts sociaux avec humour, finesse et poésie, et disposant de dialogues exceptionnels. Un film tout à fait délectable et qui malgré son grand age a plutôt bien vieilli.
    Nico2
    Nico2

    78 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 décembre 2009
    Jean Renoir adapte Gorki et signe un très beau film porté par ses deux acteurs principaux merveilleux: Jean Gabin et Louis Jouvet. Cet argument suffit à convaincre de se plonger dans cette oeuvre forte et magnifique que le noir et blanc sublime. La scène d'ouverture en plan subjectif où l'on voit Louis Jouvet écouter son interlocuteur en ne réagissant que corporellement est remarquable et montre l'étendue du talent de ce grand acteur qui incarne ici un baron déchu qui va se lier d'amitié avec Pepel, un cambrioleur qu'il découvre à son domicile et avec lequel il va dilapider sa fortune pour redécouvrir la vie. Il est clair qu'il y a ici un discours politique de la part de Renoir que l'on retrouvera dans ses films suivants (La Grande Illusion, La Marseillaise). Véritablement puissant par son récit, ses acteurs et sa réalisation, Les Bas-Fonds sont un film inoubliable et un des plus grands chefs-d'oeuvre du cinéma.
    Freaks101
    Freaks101

    126 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juillet 2013
    Première adaptation de la pièce de Gorki, avant celle de Kurosawa. On comprend ce qui a séduit Renoir, grand amateur de théâtre, dans ce joli mélodrame au final optimiste. La galerie de personnage correspond tout à fait à celle que l’on retrouve habituellement dans sa filmographie. Les personnages joués par Jouvet et Gabin sortent du lot, le premier incarne un baron ruiné qui se détache peu à peu de tout bien matériel et qui ne rêve que du plaisir simple de pouvoir s’allonger dans l’herbe, le second joue un cambrioleur qui bien évidement rêve de choses bien plus matérialistes, une vie simple et concrète qui lui est refusée. Les deux vont nouer une amitié improbable, mais solide. Renoir échappe habillement au « théâtre filmé » grâce à une mis en scène mobile qui utilise parfaitement l’espace et les décors, ce qui en fait l’un de ses films les plus plaisant.
    pierrre s.
    pierrre s.

    348 abonnés 3 231 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 avril 2018
    La pièce de Gorki ne m'a pas plu, son adaptation par Renoir guère plus. Malgré la présence de l'excellent Louis Jouvet (qui fait même de l'ombre à Gabin), le film se déroule dans faux-rythme et ne nous passionne pas beaucoup.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    661 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 avril 2011
    Après la déception qu'aura été " La Règle du Jeu ", j'ai décidé de regarder dans la foulée cet autre film de Jean Renoir et franchement " Les Bas-Fonds " , c'est quand même nettement mieux et ce sur plusieurs point de vue. Déja, l'histoire est bien plus intéressante ( en même temps, le contraire aurait été difficilement possible ), de plus le film à tout de même bien mieux vieilli ( la bande son et de la photographie est franchement plus appréciable ) que le premier que j'ai cité plus haut, bien qu'il était été réalisé trois ans avant, ce qui est quand même un comble ! Au niveau de l'interprétation, comme d'habitude chez Renoir c'est vraiment la grande classe ( Jean Gabin et Louis Jouvet nous offre une excellente interprétation ), ce qui prouve bien que ce metteur en scène était un grand directeur d'acteurs. Grâce a ce film, ce réalisateur remonte quelque peu dans mon estime d'autant qu'il nous propose une réalisation assez étonnante du début jusqu'à une très belle séquence finale entre Jean Gabin et Junie Astor. En bref, une excellente réussite a découvrir.
    Hotinhere
    Hotinhere

    410 abonnés 4 730 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 juillet 2022
    Porté par des acteurs à la gouaille charismatique, un drame social touchant mais peu captivant, qui nous plonge au plus profond de la misère, du désespoir et du désenchantement. Heureusement, il reste l'amour.
    bobmorane63
    bobmorane63

    153 abonnés 1 895 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 août 2023
    Premier film de Jean Renoir que je découvre, bon cinéaste de l'avant guerre, mais c'est surtout de voir Jean Gabin donnait la réplique à Louis Jouvet, deux comédiens que j'adore, Gabin à plus le rôle principal et Jouvet secondairement le long métrage daté de 1936 et ils étaient jeunes et plein de talents. L'époque des années 30 reflète l'atmosphère de la pauvreté de la société en pleine crise financière auquel on voit dans "Les bas-fonds ", le titre l'indique bien. On y suit deux histoires, le personnage central qui se lié d'amitié avec un bourgeois auquel il essayait de cambrioler son appartement et l'histoire d'amour avec deux femmes qui prendra de l'ampleur dramatique. Jean Renoir signe une bonne mise en scène qui se regarde avec le temps avec un scénario à message d'espoir. A noter dans les seconds rôles la présence de Robert Le Vigan, comédien qui connaîtra la lumière du cinéma et l'ombre d'aller en prison dans la vraie vie.
    Acidus
    Acidus

    611 abonnés 3 644 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2015
    Bon film que nous livre ici Jean Renoir en adaptant la pièce éponyme de Gorki. Le cinéaste japonais Akira Kurosawa la réadaptera d'ailleurs au cinéma une seconde fois en 1957. Le scénario est simple et convenu mais captivant. La qualité du casting et de la réalisation fait le reste...
    Max Rss
    Max Rss

    168 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2021
    Quand je me suis mis en tête de revoir les films majeurs d'avant-guerre dans lesquels Gabin a joué, je n'avais pas prévu de me repencher sur le cas de ces "Bas-fonds", pour la simple et bonne raison que j'en avais encore un souvenir très vivace. Mais, vous savez ce que c'est, comme l'aurait dit un certain écrivain irlandais, on résiste à tout sauf à la tentation, et moi, j'ai été pris d'une envie folle de revoir Jean Gabin et Louis Jouvet se donner la réplique. Pépel et le Baron se donnant la réplique, allongés dans l'herbe, ce n'est que du bonheur et encore, le mot est faible, je crois qu'il n'en existe même pas pour décrire ça. Quant au film en lui-même, l'oeuvre de Gorki réputée comme étant impossible à adapter, Renoir nous en fait pourtant un très bon film (avec un final très symbolique) dont le seul défaut réside dans le couple de logeurs (des Thénardier, mais en pire) assez peu crédible. Vingt ans plus tard, un maître japonais reprendra l'oeuvre de Gorki pour en faire un film qui, selon les dires de ceux qui connaissent bien Akira Kurosawa, est l'un de ses plus exigeants.
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