Avis : Le Voile des illusions - Page 3

Drame de belle facture, essentiellement centré sur l'histoire de ce couple mal formé au départ, et qui peu à peu va s'apprivoiser dans un contexte difficile. La situation politique ou le choléra ne sont qu'une toile de fond pour une histoire d'amour romanesque, entre la reconstruction d'une femme brisée (remarquable Naomi Watts) et un mari un peu terne mais volontaire (Edward Norton a presque l'air trop en retenue). De belles images et des retournements de situation bien amenés compensent une certaine langueur dans la mise en scène et un scénario sans réelle surprise.

Le Voile des illusions est une histoire lente et laborieuse et pas un seul personnage n'est sympathique. Le mépris constant entre les personnages est parfois comique mais il finit par lasser. C'est la pire performance de Norton dans un film. La performance de Naomi Watts est bonne mais ne suffit pas à sortir ce ver de son trou. Une belle réalisation mais qui ne vaut pas la peine d'être vue. Le résumé de l'intrigue cependant est aussi éloigné du thème du film qu'il peut l'être. C'est comme si le réalisateur n'avait pas vu son propre film mais en avait entendu parler et qui l'avait mal compris puis avait écrit le résumé de l'intrigue. Avec une des fins les plus minces pour un film de plus de 2 heures que j'ai jamais vu. Mais c'est l'histoire qui est encore la plus mince de tous ca. Je pense que toutes les séquences filmées ont été intégrées au film. C'est un problème avec l'artiste en tant que producteur puisque Norton et Watts étaient tous deux producteurs exécutifs...

Un film qui manque totalement de rythme et d'énergie. C’est très lent. Les acteurs sont bons, mais les personnages ne sont pas attachants. Je n’ai ressenti aucune émotion. Aussitôt vu, aussitôt oublié.

Quel ennui !! Un film complètement nunuche manquant totalement de rythme et d'énergie. On s'endort...

On est pas du tout prit dans le film et c'est bien décevant.

A éviter.

Un remake qui avait du potentiel pourtant le réalisateur n'a pas pris de risque et au lieu d'un drame psychologique puissant il a préféré glisser progressivement vers du mélo facile et commercial. Donc oui il y a des beaux paysages, des bons acteurs et même quelques passages forts mais tout est sous contrôle. Rien ne doit dépasser!

‘’Le voile des illusions’’ film romantique, avec une histoire d’amour des plus banales, un mariage d’intérêt pour une fille issue d’une famille aristocratique, contrainte d’épouser un médecin bactériologiste qui a un laboratoire de recherche à Shanghai ; le courant ne passe pas entre les jeunes mariés, la fille se voit commettre l’adultère avec une connaissance de son mari, ce dernier s’étant rendu compte, décide de donner le choix à son épouse de divorcer pour infidélité ou de l’accompagner dans une région ou le choléra a fait des ravages, n’ayant pas le choix elle le suit vers une aventure douteuse et délétère, vont-ils surmonter cette calamité ? Connaitront-ils une stabilité conjugale ? À travers ce film on savoure les paysages simples et gracieux de la Chine, et on perçoit le véritable sentiment qui croît au fil du temps, et qui sort du physique et du matériel. En passant Naomi Watts est fort performante.. On y passe de si agréables moments.

Kitty est jouée par Naomi Watts , tout d'abord superbe de frivolité, puis épouse, éperdument, amoureuse. Son amant (Liev Schreiber) est, brillamment, opportuniste et abject.
Walter (Edward Norton) est absolument génial d'élégance, d'amour et de courage, c'est un acteur remarquable.

Le film est admirable de passion, les images sont d'une grande beauté et l'histoire est follement romantique.

John Curran nous offre une réalisation tout en finesse et ses acteurs sont merveilleusement dirigées.

Un très beau film à voir pour ses images, son histoire, son cynisme parfois, l'amour trahi, l'amour vrai qui perdure encore et toujours au prix de sacrifices humains
Vraiment je le recommande

Superbe film d'amour et un brin d'exotisme , superbe histoire avec de beaux paysage , vraiment un grand film

Film prévisible manque un peu de passion. C'est bizarre de voir Edward Norton dans ce genre de rôle et ça lui va bien. J'aurai une histoire d'amour plus passionnelle.

Gnan gnan, académique, pompeux, simpliste, éculé, vieillot.

"Le Voile des illusions" c'est typiquement le genre de film qui fait l'effet d'un pétard mouillé. Assez ambitieux dans la forme mais manquant parfois de fond, il ne convainc jamais complètement, la faute d'abord à une réalisation avare en action et plutôt pauvre en dialogues. Elle nous laisse certes admirer les beaux paysages et présente la misère humaine de la Chine de 1925 sous un jour neutre mais l'ennui pointe rapidement le bout de son nez. Heureusement que le triangle amoureux est introduit par la suite sinon le film aurait vraiment paru long. À ce moment l'intrigue gagne en mystère et en épaisseur, grâce à des relations qui se complexifient et évitent les clichés habituels, et la mise en scène de John Curran se fait plus subtile, plus nuancée. Si bien que la fin rattrape le début et nous offre en définitive un sympathique moment de cinéma, malgré des acteurs à la fois justes et un peu fades (je veux dire en-deçà de leurs performances habituelles). Pas mal.

On est transporté à Londres ou dans la Chine colonisée par les Anglais des années 1920 et les images sont belles. L'évolution du couple entre Edward Norton en médecin altruiste et de Naomi Watts en petite bourgeoise prenant brusquement conscience de la misère et du choléra (qui sévissent hors de son confort londonien) peut paraître surprenante. Mais malgré des qualités évidentes, je ne comprends pas bien le message de ce film. Certes, passer un message n'est pas obligatoire, mais c'est surtout l'apanage des films sérieux ou historiques... Or on sort de ce film avec des belles impressions mais sans en tirer un enseignement quelconque. Dommage.

Rien à redire sur la beauté du film, intérieure comme extérieure. Les thèmes soulevés, combat contre une épidémie de choléra, accès à l’eau potable, entres autres, se succèdent dans l’immensité et la beauté des paysages chinois. Face à ce décor, un couple, qui n’en est plus un, rongé par l’adultère, les tensions et isolé de tout, tente futilement de raviver la flamme. Des dialogues du niveau "passe-moi le sel" (littéralement) s’en suivent, jusqu’au pardon et à la rédemption. C’est un peu le paradoxe de ce film, allier des scènes choquantes de beauté et d’horreur, passer du négativisme le plus complet à l’espoir le plus fou. C’est aussi ce qui en fait son charme.

Une réalisation qui nous fait découvrir de très beaux paysages sur cette chine de 1929, Le lieu d'une civilisation touchée par le choléra, et ce médecin chercheur dévoué à mettre fin à cette épidémie. Un sujet sur les conséquences de l'adultère créant une romance platonique. Cette histoire lente, longue, pauvre en dialogues, au suspense inexistant, et sans grandes actions, ne m'a pas touchée. Dommage, car la belle Naomi Watts m'a rarement déçu. Ici, elle se trouve dans un role qui manque d'épaisseur, de vivacité. Edward Norton, proche du mutisme ne passionne pas vraiment. Deux grands acteurs, que j'apprécie énormément, mais dans cette réalisation, manquent vraiment d'envergure pour des situations déjà vues et revues.