Derniers Avis sur Le Récidiviste

Ce film ne m'a tout simplement pas transporté et j'ai eu beau essayer je n'ai pas réussi à imaginer Hoffman comme un vrai dur. Peut-être est ce ma familiarité avec lui dans les films mais tout ce que je voyais c'était un type intellectuel à la voix douce qui essayait de jouer les durs et ca n'a pas marché. L'agent de probation M. Emmet Walsh est dans cette scène tellement irréelle dans un film qui essaie désespérément d'être réel. Deux rôles clés l'ami Jerry et l'ami Willy ne sont jamais vraiment développés. Pourquoi un collègue criminel comme Willy est-il si incompétent. Et pourquoi Jerry prendrait-il autant de risques alors que Max est également montré à maintes reprises comme étant incompétent en matière de crime. Hoffman est mal distribué dans cette histoire et le scénario est poreux et prévisible...

« « Les anciens détenus restent-ils délinquants après leur sortie de prison ? Ne changent-ils jamais ? Ou peuvent-ils se racheter, c’est à dire, s’offrir une deuxième chance pour mieux s’en sortir ? » Ce sont les questions que le film « Le récidiviste » interroge face à la problématique de la réinsertion sociale et professionnelle. Dans le film, Max Dembo joué Dustin Hoffmann (« Rain man », « Hook», « Macadam cowboy », « Kramer contre Kramer ») sort de prison après avoir purgé une peine de six ans pour vol à main armée. Il trouve du travail avec la ferme intention de revenir dans le droit chemin. Malheureusement, l’éducateur Earl Franck tatillonne beaucoup en le faisant subit une interrogatoire de routine car ce dernier n’a pas dormi au centre de réadaptation, il décide de le retenir en prison pour lui donner une leçon ! Celui-ci ne supporte pas cette humiliation ... L’évolution de Dustin Hoffmann, un véritable caméléon du cinéma, est étonnante, il est leconnaissa, il deviendra plus brut et plus sombre au fil du ce film ! Mention spéciale à l’actrice inconnue pour moi, Théresa Russell, une jeune femme qui recherche la vie trépidante ! Une surprise agréable de découvrir Kathy Bates, la fameuse infirmière psychopathe fan du livre « Misery » dans le rôle d’une mère inquiète des fréquentations de son mari, également ancien détenu.

Le film « Le récidiviste » m’a fait penser au film « Deux hommes dans la ville » de José Giovanni, avec Jean Gabin et Alain Delon. L’image que représente les anciens détenus qui s’acharnent pourtant à prouver leur volonté de tourner la page de la délinquance ! Hélas, « La confiance, ça se gagne ... » L’équilibre psychique des anciens détenus est fragile, ceux-ci peuvent être vite dégoûté par le système judiciaire trop exigeant ou par la méfiance des employeurs. Leur chute peut être fatale... Pas mal, ce film dont le thème sociale de la réinsertion des anciens détenus est encore d’actualité. Il est assez sobre et un peu lent. La séquence du braquage est très impressionnante ! Le sang froid de Dustin Hoffmann est à faire frissonner dans le dos ! Faut pas rigoler avec lui ... Pas mal, ce film ! »

La réinsertion difficile d'un criminel tout juste sorti de prison. Entre drame social et film de braquage, un polar sombre typique des années 70 avec son anti-héros déroutant interprété par l'excellent Dustin Hoffman, bien accompagné par Theresa Russell et Harry Dean Stanton.

Très bonne prestation de Dustin Hoffman en cambrioleur. On le voit rarement de ce côté de la barrière et pourtant c'est pas loin d'être son meilleur rôle. Très crédible, au service d'un personnage un peu loser et inconscient mais attachant. La fin spoiler: est par contre un peu en queue de poisson
.

Petit polar sans grande originalité, "Straight Time" rejoue l'éternelle histoire du type voulant bien faire mais qui replonge dans ses activités criminelles et convoque tous les personnages secondaires propres au genre (la femme amoureuse, l'associé loyal, l'ex-ami coupable d'une trahison fatale) sans les rendre singuliers. Le maigre intérêt que comporte le film réside dans l'interprétation de Dustin Hoffman, impressionnant par sa manière de jouer un contrôle sans cesse menacé par un caractère impulsif et bouillonnant. Il est dommage que son jeu nuancé ne soit pas soutenu par un scénario qui se révèle totalement balisé et par une mise en scène quelconque, sans aucune fulgurance. On aurait au moins aimé dire de "Straight Time" qu'il est un bon "film d'artisan" mais le pragmatisme de son montage est à peine un atout, masqué par la pluralité de stéréotypes tranquillement affichés.

Excellent polar, ancré dans le social, particulièrement réaliste et virtuose dans les scènes de braquage. Autour de Dustin H., Theresa Russell, dans un de ses premiers rôles, est magnifique, tout comme l'immense Harry Dean Stanton.

Un film de braquage réalisé par le metteur en scène Ulu Grosbard plutôt captivant !! Tout est dit dans le titre, "Le récidiviste" ou un ancien truand sortant de prison pour liberté conditionnel veut revenir dans le droit chemin, rencontre une charmante demoiselle pour se dire pourquoi pas une nouvelle vie mais la réalité le replonge malgré tout dans des cambriolages ou attaques de banque. Ce film est méconnu dans la carrière de son acteur principal Dustin Hoffman mais l'oeuvre et le comédien sont très bons. Ca commence comme un drame social pour finir comme un polar haletant. Excellente mise en scène du cinéaste Ulu Grosbard qui reflète bien le fonctionnement et l'atmosphère du cinéma Américain dans les années 70. Dans les seconds roles, il y a des comédiens qui ont fait depuis un long chemin à Hollywood comme Harry Dean Stanton, M. Emmet Walsh ou le jeune Gary Busey avec des cheveux longs. Pas mal dans sa globalité, un bon moment de cinéma.

Beaucoup de bonnes choses dans ce polar réaliste et moralisateur dans lequel la première coupable désignée est la société américaine. C’est un film dur bien interprété par un Dustin Hoffman auquel il est impossible de s’attacher tant Max Dembo devient de plus en plus noir au point de finir par commettre l’irréparable. La mise en scène est d’excellente qualité, Grosbard sait tenir une caméra. Les défauts du film proviennent d’une histoire d’amour glauque qui semble s’éloigner du réel par rapport au scénario s’y voulant très proche. Il est impossible de s’enthousiasmer pour ‘’le récidiviste’’ tant les personnages en dehors de Jenny Mercer sont inintéressants. Une fois encore Harry Dean Stanton est époustouflant dans son rôle mais cela ne concerne que le spectacle et n’empêche pas le fond de rester superficiel.

Après "Marathon Man" et "Les Hommes du Président", on retrouve le grand Dustin Hoffman dans le rôle d'un ex-taulard qui veut réellement reprendre une vie normale : trouver un boulot et vivre décemment. Mais cela ne se passe pas comme prévu et, victime d'une injustice, il bascule de nouveau du mauvais côté. Dustin Hoffman crève l'écran avec cette veste jaune mais il en faut davantage pour en faire un bon film ( spoiler: la fin notamment ne m'a pas réellement plu avec cette fuite
). Là, le rythme est assez mou pendant une grosse partie du temps puis, on est assez surpris de la tournure que prennent les choses. On ne s'y attend pas forcément mais Hoffman se révèle être un vrai truand. Les scènes de braquage sont vraiment bien réalisées. A noter les apparitions des pères et fils Busey (Gary et Jake), Kathy Bates (déjà vue dans "Misery" notamment) et un bon Harry Dean Stanton.

Une bonne idée de film mais pas assez creusé. Un ex taulard devient honnête puis récidive suite à une insupportable et injustifiable pression de son contrôleur judiciaire. Il n'est même pas poursuivi à partir du moment où échappe à son contrôleur. Peu probable. Même les cambriolages qu'il fait ne sont pas prudents. Le scénario est facile, sans prise de tête et on sent bien la pression lors des cambriolages. Mais le film aurai pu aller tellement plus loin !

Un film un peu oublié avec l ' immense et intense Dustin Hoffman qui une fois de plus imprègne la pellicule . Typique des années 70 avec une façon un peu brut de filmer on est spectateur du destin de ce voyou qui cherche en vain la rédemption.
Du bon cinéma avec des comédiens solides .

Hoffman en malfrat. Bon. Cela fonctionne, rien à redire. On s'y serait attendu, l'acteur donnant toujours le meilleur de lui-même presque jusqu'à diriger le film (il s'est finalement résigné à engager un régisseur). Le scénario n'est pas le point fort mais il a quelque chose de vrai qui fait qu'on s'y accroche volontiers. Il est simplement dommage qu'aucune profondeur ne se cache derrière les pages du script ; on devine que le criminel devient un récidiviste pour s'être fait harceler par les autorités pendant sa liberté conditionnelle, mais le film a le tort de ne pas insister sur cette ironie, ce qui la fait ressortir toute bête et simplette. Même chose en ce qui concerne l'escalade : on devine là encore qu'elle est horriblement inévitable sans que l'accent soit mis sur ces ennuyeux paradoxes judiciaires. Et puis certains personnages phares - M. Emmet Walsh en parfait contrôleur vicieux de conditionnelle ? - disparaissent tout à coup, comme oublié par les auteurs. D'autant plus un gâchis que l'oeuvre est déjà captivante de bout en bout pour ce qu'elle est. On aurait juste pu en tirer un chef-d'oeuvre, à peu de choses près. 

c3porikrin.wordpress.com

Ce film devait être la première réalisation de Dustin Hoffman derrière la caméra, dont il avait adapté le scénario d'un livre d'Edward Bunker (le futur Mr. Blue de "Reservoir dogs") avec Michael Mann. Mais finalement l'acteur n'arriva pas à combiner les deux postes et renonça à la réalisation pour céder la place à Ulu Grosbard avec qui Hoffman avait déjà tournée en 1971 dans "Qui est Harry Kellerman ?". Hoffman ne réalisera son premier film que 34 ans plus tard avec "Quartet" en 2012 ! Le nouveau réalisateur engagea deux nouveaux scénaristes et Michael Mann ne fut jamais crédité au générique. Tourné dans le style du réalisme sociale typique du cinéma américain des années 70, souligné par une belle musique folk de David Shire, il traite sur le problème de la réinsertion après un séjour en prison. Mais sortie prêt de 10 ans après "Macadam cowboy", Dustin Hoffman ne surprend plus dans ce rôle et le film tomba un peu dans l'oubli. Pourtant il n'a pas à rougir à coté de ses prédécesseurs et devra être réhabilité un jour. On notera aussi la belle performance d'Harry Dean Stanton et un petit rôle d'une jeune actrice nommée Kathy Bates.

Un très bon polar habillement mené et bien interprété.

Hoffman est très convaincant dans ce rôle de repris de justice, il arrive à changer son personnage du tout au tout, d'abord un homme qui veut changer pour s'en sortir puis il laisse place à un homme désabusé par les anomalies d'un système trop rigide.