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    The Player
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    81 critiques spectateurs

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    burrows28
    burrows28

    9 abonnés 233 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 octobre 2008
    Le film démarre brillament avec un plan-séquence de neuf minutes réaliser avec une grande maitrise.Tim Robbins est bon,le début original mais à partir de la moitié,cela devient classique et presque ennuyeux.Sinon,ce film doit faire partis de ceux contenants le plus d'apparitions de stars avec, entre autres:Goldberg,Pollack,Gershon,Andie et Malcolm McDowell,Coburn,Cusack,Falk,Goldblum,Roberts,Willis,Sarandon...ouf!Je m'arrête ici.
    selenie
    selenie

    5 523 abonnés 6 035 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 août 2016
    Altman débute son film par un plan-séquence de plus de 7 minutes pendant lequel tous les dialogues sont improvisés. Une plongée directe dans les méandres fourmillants de Hollywood pour un film doté d'un des plus beaux et grands génériques du Septième Art avec plus de 50 stars jouant leur propres rôles ! Un regard à la fois sans concession et détaché sur le monde de studios et un cynisme tout aussi léger quant à l'enquête criminelle et à ses conséquences. Une belle réussite.
    Hotinhere
    Hotinhere

    435 abonnés 4 772 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 juillet 2013
    Un film fabuleusement cynique sur le monde hollywoodien moderne, à la maîtrise étonnante et au casting de dingue. Et comme à son habitude, Altman nous emballe avec une mosaïque de personnages et de situations riches en détails.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 mars 2013
    Robert Altman dissèque la jungle hollywoodienne et livre une des plus belles mise en abyme qui soit. D'un scénario gigogne, qui jongle avec plusieurs registres sans pour autant se casser la figure, l'auteur réussit un très bon numéro d'équilibriste scénaristique. Bourré de références, subtil, intelligent, bien écrit, drôle, caustique et un rôle en or pour Tim Robbins qui compose un personnage complexe, fascinant et à la fois impitoyable. Plus que jamais aujourd'hui, il reste une référence des films sur le monde du cinéma et ses incroyables autochtones.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 840 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 février 2010
    Très bon film, vaste satire d'hollywood, réflexion sur le cinéma, ses dérives actuelles, le monopole des studios, une mise en scène excellente, des très bons acteurs, clins d'oeils multiples… références soignées…
    willyzacc
    willyzacc

    74 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 décembre 2014
    Sympa cette petit plongée dans le même corrompu d'Hollywood. Altman n'y va pas avec le dos de la cuillère et critique une industrie qui n'a apparemment pas été tendre avec lui. Après l'histoire de meurtre qui tourne autour de cette vision cynique d'Hollywood n'est pas géniale, le film se perd un peu dans ses travers, dommage.
    Flying_Dutch
    Flying_Dutch

    63 abonnés 770 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 février 2012
    Altman est un génie, que ce soit dit. La façon dont il crée ses films est tellement jouissif, cette énergie qu'il y met. The Player est le récit captivant d'un producteur sans scrupule (magnifique Tim Robbins) qui se retrouve entraîné dans une série d'évènements dramatiques auxquels il fera face tout en évoluant dans ce milieu si particulier qu'est Hollywood. Une cinquantaine d'artistes font leur apparition. Le récit se construit en se faufilant dans les bribes de dialogues tout en se focalisant sur le personnage de Tim Robbins. Derrière sa caméra, Altman passe pour un vrai chef d'orchestre et son film est un pur chef d'oeuvre.
    Akamaru
    Akamaru

    2 832 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2010
    Robert Altman délivrait là la satire hollywoodienne la plus convaincante que l'on ait vu."The Player" ne fait aucune concession pour nous dépeindre un monde surréaliste,mené par des puissants prétentieux et n'ayant aucune idée du mot art.Cruauté,hypocrisie et injustice sont au programme d'un film fort réjouissant,et dont l'acuité du regard sur les studios hollywoodiens et ceux qui les mènent laisse baba.Le film s'ouvre sur un plan-séquence présentant les membres du studio s'agitant tel une ruche.Griffin Mill,chef de la section scénario se fait beaucoup d'ennemis à refuser à la pelle des scripts ineptes sans la moindre délicatesse.En provoquant le meurtre d'un auteur qu'il soupçonnait de harcèlement,il va devoir rivaliser de mensonges et de faux-fuyants pour se sortir de cette épineuse situation.Tim Robbins est parfait dans ce rôle,impassible et grinçant,à en faire peur.Les apparences sont trompeuses.Altman joue sur cet effet de miroir,où chaque image en signifie une autre.En ressort une impression étrange,controversée.On voit à quel point tous sont des "vendus".Un exemple,un auteur de génie dit:pas de stars,pas de happy-end.Au final,devinez ce qu'il advient..."The Player" est parsemé de milles et un détails,formant une de ces mosaïques qu'affectionne tant Altman.Au passage,le gratin hollywoodien s'est déplaçé(vraiment!)pour apporter sa contribution à un film qui ne le met pas en valeur.Cocasse!
    ygor parizel
    ygor parizel

    206 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 janvier 2013
    Robert Altman prouve une fois de plus toute son intelligence et sa lucidité avec ce film. Description peu flatteuse des studios hollywoodien, arrivisme, meurtre et malhonnêteté (intellectuelle et artistiques). Le casting est solide et une bonne cinquantaine de guest. La réalisation est quant à elle assez froide et même irréelle. Un film avec plusieurs niveau de lecture et une mise en abîme finale.
    blacktide
    blacktide

    41 abonnés 795 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 septembre 2016
    Sweet Smell of Success

    Au boulevard du crépuscule, le corbeau satirique flagelle d'une spirale cynique, un système détournant l'art vers un conformisme assassin. Ô Altman, toi le révolté à la caméra, où t’avances-tu dans les abîmes de la contestation ? Des Nuits Debout, tu en as passé, la contre-culture, ça te connaît. Le cinéma, en un sens, tu aimes le haïr, ou plutôt, tu intensifies sa réalité autodestructrice. Toi et moi, on a beaucoup voyagé, de Nashville à la Corée, tu n’as jamais manqué une occasion de batailler ; Che Guevara dans l’âme avec un soupçon de Lenny Bruce. Je t’assure, It don’t worry me,… à vrai dire j’apprécie tes torgnoles virulentes, non que je sois masochiste. The Player est pour moi ton œuvre la plus incendiaire, énigmatique dans la mesure où les références fusent à la vitesse de la décadence de ces Ensorcelés.

    Dès l’ouverture, Altman flirte avec les codes, accroit les références, s’inscrit dans la longue lignée des plans-séquences tout en s’adonnant à un jeu destiné à éveiller la curiosité du spectateur. Un décryptage s’impose. La caméra vogue au milieu de l’effervescence d’un studio, sorte de fourmilière agitée par l’happy end et le profit contre-artistique. Griffin Mill, lui c’est un peu l’opposé du producteur, habituellement nabab, cigare à la bouche et sourire en coin. Le lauréat 2 ? Julia Roberts ? Voilà qu’un scénariste lui propose un projet pour le moins surprenant, archétype de la soif de succès, quitte à abuser d’absurdité. Aucune coupe, le plan se mythifie au moment où deux types discutent cinéphilie et plan-séquence : Welles et Hitchcock y passent. Un hasard ? Sûrement pas, Altman a commencé son épopée satirique, acclimate son spectateur à ce qui sera son chef d’œuvre. Un facteur tombe, une carte postale, les menaces planent. La caméra ne s’arrête pas, elle met à nue la structure du film, pointe les détails d’un futur prémédité. Chez Griffin, on parle Goldie Hawn et Bruce Willis, tout n’est que cinéma ; même à travers le chantage de l’homme à la carte postale, instituant un climat polaresque pendu à la pellicule. Les engrenages étalent une vaste plaisanterie, si évidente qu’elle en devient audacieuse.

    Le film d’Altman est un film de Voyeurs/ Voleurs au sens où la caméra vogue à travers une intimité exposée, parabole d’une célébrité aliénante, fascination pour un monde amputé des hydres de la pellicule, ce que Griffin trouvera en la personne de June, son Ange Bleu, elle-même isolée de l’écran mais pourtant captive d’un cadre et du cinérama de son existence. Un regard presque pervers sur la vie, anéantie par celle créée à l’écran. Vie et mort se conjuguent dans une seule et même cruauté subversive ; le producteur, faucheur de scénaristes en devenir, signe un pacte avec le diable pour massacrer des projets par le conformisme Hollywoodien. C’est l’occasion pour Altman d’effectuer une prodigieuse mise en abyme, véritable Bûcher des vanités où la survie par manipulations, sexe et violence devient une nécessité. Dès lors, un microcosme nébuleux, reflet du Film Noir, s’installe pour tracer un parallèle formel avec Sunset Boulevard : usant de la même ironie sur « la complaisance dans le fétichisme artificieux d’Hollywood », The Player tisse par des « sous-entendus subtils, un regard lucide et audacieux d’une usine à rêves truquée par la mécanique du succès ». Griffin Mill, stoïque passif, semble perdu dans cette industrie dont la mort d’un scénariste prétentieux constituera sa seule délivrance (un crime qui restera impuni, simplement couché sur un papier devenu pellicule), sorte de réveil spirituel au cours d’errances nocturnes en milieu urbain, un Kill your Friends fustigeant un système rapace de best-seller.

    Parce que The Player ne porte pas son titre par hasard. Altman joue littéralement avec notre culture cinéphile, fusion de références ultra-codifiées, préfigurations incisives d’une filiation logique. La plus symbolique reste sûrement celle du Voleur de Bicyclette, fable néoréaliste aux antipodes d’Hollywood, imbriquée dans la malversation quotidienne des producteurs. Tous des Freaks, en somme. Fenêtre sur cour d’un système highly dangerous, basé sur les faux-semblants et les mystères ambiants. Tout n’est qu’une question d’apparences et de bicyclettes…

    - What do you call this thing?
    - The Player.
    - The Player. I like that.

    Vivre une vie ? Non, la vie n’est qu’un film qui se répète inlassablement, une bobine après l’autre, succession de clichés à l’épreuve des déboires sociétaux. Chez Altman, la mort n’est qu’une étape pour gravir les échelons, une lutte intérieure de l’individu s’adonnant à son égoïsme fructueux. Mais le véritable manipulé de cette histoire, c’est bien le spectateur, un ignorant qui pousse à la création d’œuvres standardisées, de Batman Vs Iron Man Vs Predator à Fast and Furious 18 : l’offre et la demande, bitch ! Insipide ? Le résultat l’est du moins, à l’image du faux-film final mettant en scène des stars à tire-larigot à coup de happy-end et de cliffhanger gratuitement nauséeux, contrastant avec la vision d’une œuvre initialement atypique. C’est alors que ce cinéma lucratif coïncide malicieusement avec l’ordinaire de Griffin, enlaçant sa dulcinée sur fond d’américanisme conscient et de projection normalisée.

    Traffic was a bitch

    Mine d’or cinéphile, The Player passe au crible la vanité d’un cirque de charognes intraitables, dénaturant l’art par la félonie du Dollar. Altman déflagre ces imposteurs de sa rhétorique tranchante, exhortant une ingénieuse impudence et sa missive caustique. D’une impitoyable acidité, The Player nous mène en bateau pour amplifier sa gravité systématisée, ressuscitant un raisonnement enragé à la Barton Fink ou Mulholland Drive. Paradis du cinéphile, Altman distribue les cartes, invoque une réussite irréfutable pour notre incommensurable satisfaction, la crème de la crème étouffée par un Hollywood gangrené par ses récoltes sans cœur.

    La satire était presque parfaite… Un vortex pervers, en somme.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 mai 2012
    Un film sur les coulisses d'Hollywood par Robert Altman, il y a de quoi se réjouir. Globalement, The Player manque un peu de rythme, mais il s'agit tout de même d'un très bon divertissement.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 septembre 2016
    Le film porte sur un scénariste. Le scénario du film est lui même extra. Un piège. On est piégé. Tim Robbins excelle. Psychologiquement, jusqu'au dernier instant! J'ai cru, vraiment, que le générique de fin était faux et que le film sortirait d'un écran de cinéma... Mais non. Baladé depuis le début! J'ADORE !
    Et mention spéciale à toutes les "guest stars", que ce soit Bruce Willis ou Jack Lemmon : tous excelles !
    Et toi Robert (Altman), je ne te connaissais pas, mais crois moi, je ne vais plus te lâcher !
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 272 abonnés 7 255 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2011
    Le regretté Robert Altman, à qui l’on doit entre autres M*A*S*H (1970), Short Cuts (1994) et son film posthume The Last Show (2006) réalise ici une satire corrosive sur l’industrie Hollywoodienne. Le milieu du cinéma épinglé par le grand Robert Altman, cela donne quoi ?? Et bien tout simplement The Player (1992), un chef d’œuvre dénigrant les producteurs sans scrupules cherchant à tout prix a « se faire de la tune » quitte à dénaturer l’œuvre originale. Un brûlot porté par de grands acteurs et entouré par une flopée de figurants célèbres. On y retrouve la crème du cinéma US : Tim Robbins, Whoopi Goldberg, Dean Stockwell, Sydney Pollack, Andie MacDowell, Harry Belafonte, Cher, John Cusack, Peter Falk, Jeff Goldblum, Elliott Gould, Malcolm McDowell, Nick Nolte, Burt Reynolds, Julia Roberts, Bruce Willis, Susan Sarandon et tant d’autres à énumérer ! !
    Une œuvre magnifiée et qui commence par un remarquable plan séquence de 9 minutes (!), en plein studio Hollywoodien, la caméra se ballade de bureau en bureau, sur le parking central, elle virevolte, passant de protagonistes en protagonistes, elle paraît interminable, elle est en faite captivante et mémorable !
    ffred
    ffred

    1 520 abonnés 3 972 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 février 2007
    Une grande réussite. Un des meilleurs films de Robert Altman. Satire à la fois drôle, corrosive et cynique de l'industrie du cinéma à Hollywood. Tim Robbins est formidable en producteur assassin. Un de ses plus grands rôles. Certainement le plus grand casting des années 90 ! Même les figurants sont joués par des stars ! Impossible de les nommer tous tellement il y en a. Quelques très bons seconds rôles, aujourd'hui un peu disparus de la circulation : Greta Scacchi, Fred Ward, Peter Gallagher, Dean Stockwell...Mise en scène et direction d'acteurs parfaites pour un scénario tout en finesse, sous-entendus et règlements de compte bien sentis. Une fin truculante. Un vrai bonheur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 juillet 2008
    Le film s'ouvre sur un plan séquence magnifiquement orchestré par un Robert Altman au sommet de son art et se termine par un constat ironique qui remet tout en dérision l'ensemble de son oeuvre: The player. Ce thriller qui n'en est pas totalement un, délaisse trés vite son intrigue policière au profit d'une satire Hollywoodienne originale qui n'a pas froid aux yeux et qui ose même se parodier elle même, la mise en abîme est trés bien pensé et le tour de force du film se trouve être finalement la conclusion du scénario et non le personnage de Griffin Mill, arrogant et cynique à souhait dans ses relations autant professionelles que sentimentales. Néanmoins, ce personnage est taillé sur-mesure par un Tim Robbins une fois de plus convaincant dans son rôle, dû notamment à l'excellente direction d'acteur de son cinéaste. Entre apparitions de Guests stars et clins d'oeil à l'âge d'or hollywoodien, le tout servis par des dialogues mordants et une mise en scène qui maîtrise parfaitement son sujet, The player du défunt Altman à tout pour plaire aux cinéphiles.
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