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    The Player
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    81 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 avril 2011
    Un faux thriller qui s'amuse à peindre le portrait vénal du monde de la production cinématographique. Robet Altman se joue finalement de ce qu'il raconte et renverse ce qu'il critique. Une satire sur le monde dans lequel il vit qui pointe également du doigts les spectateurs victimes du comportement moutonnier que vous pouvez être.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 mars 2007
    Un très bon film de Robert Altman, satire féroce d'Hollywood, marqué par un fabuleux plan séquence d'une dizaine de minutes en introduction. Le monde du cinéma est décrit sans concession et avec cynisme : l'argent y écrase toute ambition purement artistique et Tim Robbins y excelle en producteur sans pitié... Le film regorge de guest stars qui s'insèrent parfaitement dans cette dénonciation du business hollywoodien. Le rythme assez lent m'a parfois empêché de me plonger totalement dans l'histoire, mais la qualité de la mise en scène d'Altman et du jeu des acteurs font que The Player est un très bon film, conclu par une fin particulièrement grinçante et bien à propos.
    cylon86
    cylon86

    2 283 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 juin 2017
    En un plan-séquence d'ouverture de huit minutes, Robert Altman donne le ton du film : dans un studio hollywoodien, des gens s'agitent. On y parle de plans-séquences, on y pitche des suites improbables et le producteur Griffin Mill reçoit une menace de mort de la part d'un scénariste qu'il n'aurait jamais rappelé. Problème, Mill entend des milliers de pitch par an et ne peut en valider que 12. Forcément, il a un ennemi parmi un auteur refoulé. Mais qui ? Est-ce en assassinant par erreur un scénariste que la solution va se régler ? Est-ce en séduisant la petite amie du défunt ? Pas forcément mais Robert Altman, grand cynique, n'a jamais été friand des happy endings contrairement aux producteurs d'Hollywood. Grand film sur Hollywood et son cynisme, sa corruption et sa vanité à ranger aux côtés de "Boulevard du Crépuscule" ou "Le Grand Couteau", "The Player" marque le retour d'Altman en grande forme après une décennie passée de façon assez discrète. Soignant son scénario et ponctuant le tout de sacrées touches d'humour, le cinéaste ne cède pas aux chimères hollywoodiennes et signe un film anti-conventionnel à la morale forcément douteuse, démontant au passage l'usine à rêves capable de transformer la moindre idée en produit calibré. Avec en prime, de sacrés guests entourant un Tim Robbins totalement impeccable dans un rôle qui lui va comme un gant.
    SebD31
    SebD31

    78 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 janvier 2008
    Film original, qui critique le cinéma hollywoodien où "l'argent est roi"! Tim Robbins est impressionnant dans son rôle de producteur cynique. Incontournable!
    vince113
    vince113

    30 abonnés 208 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 juin 2010
    Fable incisive et réjouissante sur le milieu holywoodien, "The player" est peut-être l'oeuvre d'Altman qui trouve le meilleur équilibre entre son cynisme grinçant et son empathie pour les personnages tragiques. L'intelligence du film est ainsi de tenir la corde entre satire et film noir : les deux se mêlent et se répondent en miroir, tout comme la chute du personnage débouche finalement sur sa "renaissance". Dans une sorte d'inversion des valeurs, Altman nous fait d'abord partager les tourments d'un homme faible, mais possédant une certaine forme d'innocence (son histoire d'amour naissante avec la troublante Greta Scacchi, les menaces de mort qui pèsent sur lui, sa volonté de s'en sortir, son côté "faux coupable" relatif), bref un personnage assez touchant auquel on peut s'identifier et qui, au cours du film, devient la pire des ordures (Il faut voir Tim Robbins, grandiose, humilier la femme qu'il vient de tromper). Sans que l'on sache vraiment si c'est nature profonde qui ressort ou si c'est le milieu qui déteint sur lui. Coupable ou victime ? Un peu des deux sans doute. Et la force du film est de ne jamais trancher. Altman se permet en plus de finir sur le happy end le plus cynique de toute l'histoire. Un must.
    Dead-for-Someone
    Dead-for-Someone

    35 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 septembre 2016
    Nombreux sont les films à parler d'Hollywood mais rares sont ceux qui en font la critique avec autant de justesse...
    Griffin Mill travaille comme producteur dans un gros studio d'Hollywood. Un petit nouveau met sa carrière en péril et un scénariste lui envoie des menaces de mort. Mais tous ces ennuis vont peut-être lui apporter plus de chances qu'il ne pensait...
    La réalisation est bonne, jolies prises de vue, plans soignés, cadrage bien maîtrisé, bref c'est du bon travail.
    Le scénario est très bon, avec du suspense et une critique dure sur Hollywood et son système pourri jusqu'à la moelle et ses producteurs qui sont prêts à tout pour avoir leur argent. Certains personnages sont peut-être un brin stéréotypés mais l'ensemble est très bon. Les acteurs sont très bons et les dialogues crédibles.
    La photographie est mauvaise, pas beaucoup de différents tons de lumière et les couleurs sont assez moches.
    Le montage est linéaire mais fonctionne plutôt bien.
    Les décors sont bons, les costumes sont très beaux et la bande son est très sympa.
    The Player est un film très divertissant avec un scénario captivant et solide.
    ClockworkLemon
    ClockworkLemon

    22 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 décembre 2011
    Admirateur des films de Robert Altman, "Short Cuts", "Gosford Park", je devais me remettre dans son cinéma. Et "The Player" fut une claque. "The Player" est un chef d'oeuvre satirique sur le monde cruel d'Hollywood. Griffin Mill est un producteur intéressé uniquement par les happy ends, qui ne rappelle pas les scénaristes et dont la fonction est menacée par l'ascension d'un de ses collègues. Un jour, paranoiaque, suite à la série de cartes postales de menaces d'un scénariste, il tue un scénariste qu'il a gentiment délaissé jadis. Mais il s'avère que ce n'est pas celui qui le harcèle. Descente aux enfers jubilatoire d'un salaud de producteur, dans l'humour Altman, "The Player" est un film brillant, que ce soit dans la mise en scène, dans les répliques cinglantes, dans les nombreuses réfèrences cinématographiques, dans la prestation des acteurs et guest stars, dans la maitrise du suspens... Regard misanthropique sur le monde d'Hollywood où l'on ne s'intéresse qu'aux films d'action avec du sexe et des stars et une fin heureuse, où ceux d'en haut ne s'intéressent qu'à la gloire et au profit en clamant haut et fort qu'ils aiment le cinéma pour se faire applaudir par une audiance d'imbéciles incultes. Au passage, certaines scènes en sont mémorables. La première séquence, après le "Action" astucieux d'Altman, est captivante, avec ses allures de film choral, style "Short Cuts". On comprend là encore l'inspiration de Paul Thomas Anderson. La seule scène de sexe où pendant l'acte Griffin avoue son meurtre à la veuve... La scène de la projection de leur dernier film d'un pessimisme réaliste, et bien entendu le rebondissement final. Un grand film.
    BMWC
    BMWC

    74 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 août 2007
    Robert Altman était de retour avec une brillante satire d'Hollywood, dans laquelle excelle Tim Robbins, accompagné de la charmante Greta Scacchi. Les apparitions de stars (tel que John Cusack, Burt Reynolds ou Bruce Willis) sont très drôles et la première scène du film, long plan séquence, est pour moi anthologique, au même titre que celle de La Soif du Mal, citée dans le film. Un très grand film qui fut maintes fois copié mais jamais égalé.
    Jonathan M
    Jonathan M

    115 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 juillet 2016
    L'ambiance électrisante d'une industrie à l'amorce de son déclin. Robert Altman a revêtu les codes années 90 pour pondre un objet de cinéma satyrique. The Player se la joue très intelo, mais ne l'est en réalité pas vraiment. Le film est vain et creux. On en fait un parallèle avec le dernier des frères Coen (Avé! César). Ils se rejoignent effectivement sur plusieurs points, dont celui d'être inutiles. On amuse la galerie en oubliant le plaisir du spectateur.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 24 février 2008
    Robert Altman met en scène un film dont la principale force sont les nombreux caméos, ceux de Tim Robbins (The Shawshank Redemption) et Peter Falk (Columbo) en tête. Le reste est assez léger...
    benoitparis
    benoitparis

    97 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 août 2009
    Languissant, vain, faussement caustique pour ce que j'ai eu la patience d'en voir (un peu plus de la moitié). Il ne doit pas être facile de faire la satire d'un milieu avec lequel on est en connivence et il arrive aux auteurs les plus reconnus de rater leur film. Pour les idolâtres on voit défiler toute une brochette de vedettes hollywoodienne de l'époque.
    Angela Ki La
    Angela Ki La

    51 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 janvier 2013
    La magie n’a pas opérée, pas pour moi. Pas à cause du manque de moyens, plus à cause du manque distance. Altman nous fait un objet un peu abstrait, en même temps c’est une étude des mœurs à Hollywood. Cela commence par un plan séquence, (que je n’ai même pas remarqué !C’est dire qu’il ne m’a pas marqué), et des gens qui parlent, parlent, que de cinéma,(caricatural), avec au mur des affiches des chefs-d’œuvre passés sur toutes les cloisons, (cela induit sûrement que maintenant, Hollywood n’est pas au niveau, ce qui est faux, c’est l’époque qui a changée). C’est de la nostalgie que l’on a là. Il en oublie la crédibilité, et on voit un producteur censé être poursuivit par la police, dans un aéroport rebrousser chemin et aller tranquillement faire de la thalasso avec sa maîtresse. Comme si de rien n’était ! Altman fait un film pour les fans qui passeront outre les longueurs ou incohérences. Tous les acteurs qui font leur apparition font leur beurre avec des blockbusters, donc le côté iconoclaste tombe à l’eau. C’est un choral, sans prétention artistique, avec Hollywood pour prétexte, on parle d’intégrité des scénaristes face aux producteurs pendant tout le film. Scénaristes ?producteurs ? qui va gagner ? On ne le saura jamais.
    Philippe C
    Philippe C

    81 abonnés 1 015 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2023
    un film qui débute par un long plan séquence, très réussi sur le plan technique, un peu déroutant pour le spectateur, mais qui, en fait, dresse parfaitement le fond du film, à savoir la pétaudière grenouillante qu'est Hollywood avec ses producteurs, ses directeurs, ses scénaristes en quête de succès, ses acteurs, ses avocats, ses responsables de la sécurité, et tout le personnel. L'intrique, elle, met surtout en scène un directeur de production plus ou moins sur la sellette, qui se sent harcelé par des cartes postales injurieuses. Tombant dans la paranoïa il va tenter d'en identifier l'auteur, le tuer lors d'une bagarre avant de séduire sa compagne et manœuvrer cyniquement pour échapper à la police et reconquérir sa place et même au delà.
    la critique du milieu du cinéma est acerbe, la mise en scène nerveuse soutient l'attention du spectateur et le perd parfois dans des digressions ou parmi une myriade de rôles secondaires, dont beaucoup joués par des acteurs célèbres qui incarnent leur propre rôle; Quelques scènes d'anthologie, outre celle d'ouverture, celle de la responsable de la police, black, qui joue avec ses tampons en interrogeant le suspect, celle du flic dans la scène dite d'alignement, désigné comme coupable par une dame qui ne voit pas très clair, celles aussi du film dans le film avec l'exécution interrompue in extrémis (qui marque aussi le caractère très relatif de la pureté des sentiments et convictions des scénariste) et enfin la dernière scène où le film que l 'on vient de voir se révèle être le scénario proposé par son harceleur au personnage principal, et en toute dernière image, le cynisme de ce dernier qui rentre chez lui, satisfait où l'attend sa compagne, enceinte, celle-là même qui vivait avec celui qu'il a assassiné....
    Altman a du talent et beacoup d'audace !
    Charlotte28
    Charlotte28

    95 abonnés 1 762 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 juillet 2022
    Débutant avec un plaisant ton cynique raillant le monde étriqué, hypocrite gravitant autour des stars de cinéma, l'intrigue se joue de son aspect méta et s'appuie sur des personnages peu amènes; or leur caractère fort détestable non contrebalancé par un génie hors normes empêche tout intérêt pour ces parasites ou bénéficiaires d'un microcosme plus financier que créatif. Une satire qui manque de tonus!
    Starwealther
    Starwealther

    50 abonnés 1 161 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 avril 2021
    Robert Altman réalise "The player" en 1992, polar dans le milieu Hollywoodien, ce long métrage est une brillante satire de ce milieu où les producteurs comme la Paramount ou Universal Studio empêchent les réalisateurs de faire le film qu'ils souhaitent. Hollywood cherche le succès commercial et rejette l'originalité propre à une oeuvre d'auteur. Le réalisateur doit toujours batailler pour avoir son financement, c'est une lutte permanente. "The player" est une diatribe de Hollywood et pourtant tous les éléments propres à un film Hollywoodien sont bel et bien là: enquête policière suite à un meurtre, cartes postales intrigantes provoquant beaucoup de suspense, scènes érotiques et happy end, surtout happy end. De nombreuses allusions aux films préférés de Altman sont repérables notamment "La soif du mal" de Orson Welles, "Un thé au Sahara" de Bertolucci ou encore "Le voleur de bicyclette". Robert Altman est brillant et nous le prouve une nouvelle fois.
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