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    Les Cicatrices de Dracula
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    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    514 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juillet 2018
    Comme de nombreuses œuvres artistiques, celle ci ne peut être comprise, appréciée et aimée sans en connaître les codes. D’autant plus que ce Dracula est avare d’explications et constitue un aparté dans toutes les séries qui reprenaient en général le film précédent. Pauvre en moyen financiers mais riche en ambiance, en décors et en trouvailles, les cicatrices de Dracula ont tout pour plaire aux amateurs du Comte qui tel le phénix renait de ses cendres. Les 4 jeunes filles qui parsèment le film sont toutes fort bien choisies pour servir d’appât au vampire, la chauve souris mécanique ne manque pas de charme elle aussi, surtout quand elle bave du sang, le festin est annoncé. R W Baker a su magnifiquement exploiter l’esprit et l’atmosphère des Dracula, le chateau et les extérieurs sont totalement réussis, seul le scénario trop simpliste peut donner lieu à quelques regrets ou à des critiques
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 032 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 juillet 2015
    Bon ben ça y est, on est pile poil entré dans le déclin de la Hammer. On a mis les pieds dans le plat, et les mains dans le bol de soupe. En soit, "Les Cicatrices de Dracula" est un moins mauvais film que "Dracula et les Femmes", mais force est de constater que le niveau est loin d'atteindre les sommets des deux premiers films de la franchise. Bon, après c'est surement pas le pire des "Dracula", c'est sûr, et il faut bien avouer qu'il est incontestablement meilleur que le précédent, réel gâchis cinématographique. Mais on sent tout de même que la saga s'essoufle, que la Hammer n'est plus au sommet de son art, n'est plus dans son âge d'or. Bon, c'est sûr que c'était une étape obligatoire dans la production d'un nombre si élevé de métrages, mais cela fait quand même bizarre d'assister au déclin de l'une des plus mythiques sociétés de production de films fantastiques. Le scénario se répète sans cesse depuis le troisième film, en fait, et celui-ci se trouvant être le cinquième, on peut clairement appréhender les quatre ( ou trois ? ) films suivants. Et croyez moi, il y a de quoi ! En fait, c'est surtout qu'on reste toujours dans la même approche du personnage, on ne cherche guère à inventer de nouveaux éléments de réflexion, de nouvelles pistes de développement. On est également encore dans la même idée de narration, cela ne vous surprendra sans doute pas. Pour mieux vous expliquer, y'a toujours ces jeunes gens pas réellement soucieux de se montrer vigilant au sujet de leur important manque d'intelligence ( et au château vraiment, mais alors vraiment pas acceuillant au sommet de la colline surplombant la ville ), et qui se feront massacrer par le grand méchant. Oui, d'accord, c'est exactement le scénario des films de croque-mitaines. A la différence prêt que les gentils jeunes gens ne sont, dans le cas présent, que deux. Ne vous attendez pas à des éflusions de sang, il n'y en aura pas. Non, il n'y en aura pas à leur sujet, plutôt, parce que du sang, il y en a beaucoup plus que dans les quatre films précédents. Surprenant, je sais, mais c'est le cas. Ainsi, la scène d'introduction ne pourra que surprendre, tant elle s'avèrera cruelle, ironique, violente et sanguinaire. Une entrée franchement efficace en la matière, et d'autant plus surprenante que les précédents étaient assez violents, bien que moins que celui ci. En fait, il subsiste tout de même un problème : le sang rose, et non, je plaisante pas, le sang rose est bel et bien utilisé. Je veux dire, les mecs, au bout d'un moment, faudrait peut-être penser au fait qu'on connait la couleur du sang, alors nul être humain capable de vision pourra être duppé par votre supercherie. En plus de rendre un résultat dégueulasse à l'écran, c'est vraiment pas crédible, quoi ! Bon, c'est quand même appréciable de voir qu'ils ont décidé d'être plus généreux niveau violence et gore, mais cela ne fait pas tout. Il y a également le scénario et l'écriture. Mais c'est oublier la mise en scène. Bon, on va pas plus s'appuyer sur cette dernière, c'est du très médiocre, du banal. On est loin du style de Fisher. Pour l'écriture, c'est à la fois décevant et appréciable. En fait, le scénario n'est pas bon, mais le développement global des personnages est assez bo, quant à lui. Je vous ai déja parlé plus haut du scénar, pas la peine d'y revenir. J'ai bien aimé le développement de certains personnages, par contre. Outre Dracula, toujours aussi lisse ( "pas de personnalité pour une figure démoniaque", c'est leur logique ), celle du serviteur apporte beaucoup au résultat final. Son personnage est très bien approfondi, et pour tout vous dire, je l'ai tout de même trouvé attachant. Il prend son temps pour instaurer et présenter la personnalité de ses personnages en début de film, ce qui nous conduit malheureusement à des tentatives puériles et foirées d'humour, complètement ratées et surtout très lourdes. La régénération de Dracula est quant à elle réellement bâclée, et l'idée d'accentuer son pouvoir sur les animaux, par contre, est franchement appréciable. Pour les effets spéciaux, ils sont malheureusement gâchés par un budget qui ne suit pas, rendant le tout franchement ridicule. Pour en revenir à l'écriture, elle est en plus plombée par des incohérences qui vous gâchent le truc. Pour le casting, rien de bien spécial : Christopher Lee en a visiblement raz-le-bol de son rôle, ses ennemis, les gentils, n'ont aucun charisme, et seul le majordome ressort vraiment, amenant un certains potentiel au film, potentiel annihilé par ses trop importants défauts. C'est amusant de voir avec quelle force les mecs cherchent une figure paternelle pour remplacer l'irremplaçable Peter Cushing, heureusement parti avant de voir le navire couler. Mais malheuresement, le vieil homme ne tardera pas à revenir...
    willyzacc
    willyzacc

    72 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 novembre 2012
    Un scénario très faible.. une chauve souris fantastique (très très drôle!), mais tout ceci est une série B sans grand interêt.. overdose de Dracula.
    jfharo
    jfharo

    48 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 mai 2011
    Que ce film est con con , la Hammer ne s'en trouve pas grandie .
    Wagnar
    Wagnar

    63 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 novembre 2018
    Un film vraiment faiblard. Le scénario se contente de reprendre pas mal d'éléments des précédents films (château gothique, villageois lâches et craintifs, serviteur du comte, …) mais sans en retrouver l'éclat. En fait, il n'apporte quasiment rien du tout à la saga. Surtout, le film transpire le bâclage à tous les étages : intrigue, mise en scène, direction artistique, interprétation… Pour prendre un exemple, le début avec les villageois qui attaquent le château est juste de la rigolade là où on aurait pu placer un combat épique (Terence Fisher l'aurait sûrement fait, et avec soin, s'il avait été présent à la réalisation). C'est pareil pour le reste, tout est minimaliste, même à la fin. Là aussi on s'attend à un combat furieux entre le héros et Dracula avec pieux qui perce, sabre qui fend l'air, coups de poings et empoignades violentes, mais hélas non ! Sérieux, mais l'équipe de la Hammer ne savait même plus ce que c'était le sensationnalisme à l'époque ? Pourtant, qu'on ne me dise pas qu'ils étaient inexpérimentés. C'est vraiment honteux de voir un tel résultat quand on sait que Roy Ward Baker avait signé précédemment The Vampire Lovers qui était réussi et que Anthony Hinds s'était également occupé du scénario des joyaux que sont le Baiser du Vampire, la Nuit du Loup-Garou ou encore le Fantôme de l'Opéra. L'intrigue lasse très vite, même un stagiaire aurait écrit une histoire plus consistante. Le film se distingue surtout par une surenchère de violence, mais qui semble servir ici plus de cache-misère que de piment destiné à relever le goût d'un film de bien piètre qualité. Incohérences (le château de Dracula qui flambe comme une torche alors que quand le couple y pénètre, pas la moindre trace de feu !) et effets spéciaux ridicules (chauves souris absolument pas convaincantes) s'ajoutent aux défauts précédemment cités. Même Christopher Lee ne parvient pas à compenser tout cela. En fin de compte, ce Dracula ne fait que susciter des bâillements à répétition et démontre bien la crise qui faisait rage au sein des studios de la Hammer en ce début des années 1970 où le cinéma d'horreur gothique s'éteignait peu à peu.
    AMCHI
    AMCHI

    5 028 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 février 2011
    Avec Les Cicatrices de Dracula on sent vraiment une usure de la franchise Dracula par la Hammer, le nom de Roy Ward Baker derrière la caméra m'avait laissé espérer un bon film mais sa mise en scène ne semble pas du tout inspirée mais il faut dire que le scénario est très faible. Les Cicatrices de Dracula est plus sanglant que les autres films de la Hammer mais les chauves-souris sont ridicules. Et les jeune héros du film font pâle figure à côté de Christopher Lee.
    Redzing
    Redzing

    914 abonnés 4 293 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 janvier 2015
    Pour ce sixième film de la franchise Dracula made in Hammer, le fameux comte ressuscite à nouveau (on y est tellement habitué que le scénario le justifie à peine !), et quitte l'Angleterre pour revenir dans sa terre d'origine. Ce volet souffre visiblement d'un manque de moyens, avec par exemple des chauves-souris en toc dont on se serait passé. En outre, la mise en scène et les acteurs secondaires ne sont pas toujours inspirés, et le scénario ré-arrange des éléments déjà traités dans la franchise. Néanmoins, Christopher Lee, très en retrait dans les films précédents, revient sur le devant de la scène pour notre plus grand plaisir. Tandis que l'ambiance du film renoue quelques peu avec le gothique, offrant notamment des visuels sympathiques avec le château de Dracula. Enfin, la Hammer étant en manque de succès à l'époque, le film contient plus de séquences sanglantes ou d'érotisme qu'à l'accoutumée, ce qui le pimente un peu. Sans être novatrice, cette suite se laisse donc regarder.
    Roub E.
    Roub E.

    727 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mai 2020
    Un Dracula de la Hammer qui ne brille pas par son originalité mais qui se déguste tout de même avec plaisir. C’est assez baroque, sexy, amusant avec des chauve souris en plastique mais au moins il n’y a pas de tromperie sur la marchandise.
    dougray
    dougray

    207 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 octobre 2016
    Après deux films corrects à défaut d’être transcendants, la saga "Dracula", version Hammer, marque un léger mieux avec "Les Cicatrices de Dracula", son cinquième opus qui a le bon goût de renouveler un peu le genre, tout en revenant aux sources même du personnage. Ainsi, pour la première fois dans la saga, le sinistre Comte bénéficie, enfin, de véritables dialogues qui, certes, le prive un peu de l’aura mystérieuse dont il bénéficiait du fait de son (quasi)mutisme dans les quatre premiers films mais qui lui permettre d’avoir un rôle bien plus actif dans l’histoire, avec de véritables échanges avec les autres personnages. A ce titre, Dracula retrouve le rôle d’hôte ambigu et inquiétant, désireux de garder ses visiteurs à dormir même contre leur volonté… soit une facette du personnage qu’on doit à Bram Stoker et qui avait franchement disparu lors des derniers films. Et, comme par hasard, l’interprétation de Christopher Lee est bien meilleure puisqu’il peut enfin proposer une palette de jeu plus variée. Autre bonne nouvelle : la qualité des seconds rôles, qui sont vraiment intéressants, que ce soit le frère beau gosse aussi volage qu’aventureux (Christopher Matthews), l’homme de main de Dracula spoiler: qui se découvre une conscience
    (Patrick Troughton), l’aubergiste agressif envers les étrangers (indispensable Michael Ripper) ou encore la serveuse qui s’oppose à l’omerta des villageois (Wendy Hamilton). Etonnement, ce sont les deux personnages secondaires censés être les plus importants (le couple joué Denis Waterman et Jenny Hanley) qui sont les moins intéressants ou, à tout le moins, les plus caricaturaux (l’homme est un héros vertueux sans grand charisme, la femme est un sensuel objet de désir décérébré). Enfin, "Les cicatrices de Dracula" peut se targuer d’un scénario plus dense que les précédents films, moins attendus dans son déroulement (on ne se trouve pas devant le schéma classique avec un héros désigné comme tel dès le début, tous les personnages ayant leur partition à jour…) et qui parvient même à se montrer surprenant spoiler: (la découverte du sort de ce pauvre Paul)
    . Le film est, donc, meilleur que ses prédécesseurs, ce qui est, tout de même admirable au vu de l’énorme défaut dont il souffre : ses chauves-souris ! En effet, il semblerait que les scénaristes se soient subitement souvenus que l’animal était inhérent au mythe vampirique… et qu’ils aient voulu rattraper le temps perdu en explosant le nombre de leurs apparitions à une époque où les effets spéciaux étaient encore très perfectibles. Difficile de ne pas rire, dès la première scène, spoiler: lorsqu’une grosse chauve-souris en plastique vient balancer du sang pour ressusciter Dracula (soit la résurrection la plus ridicule de la saga
    ). Difficile, également, de ne pas ouvrir de grands yeux éberlués à chaque fois qu’un de ces jouets en plastique pointent le bout de son museau pour effrayer les personnages (ah le bruit des ailes !). Pour autant, la qualité du film rend ce défaut acceptable… au point qu’il vient participait à son charme. Et puis spoiler: la mort de ce brave Dracula reste un moment assez spectaculaire (bien que franchement absurde puisque c’est la foudre qui vient achever, on ne sait pas trop pourquoi, le vampire)
    . Ce cinquième opus est, donc, une bonne surprise... qui marque, par ailleurs les adieux de la saga aux films d'époque, les deux derniers opus se déroulant dans le Londres des années 70.
    Grouchy
    Grouchy

    108 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 février 2012
    Suite un peu faible qui ne fait que diminuer la qualité des productions Hammer. Mélangé entre érotisme soft et horreur, le réalisateur Ward Baker introduit de nouveaux personnages, le couple de jeunes ( le garçon avec la coupe des seventies ça ne colle pas trop à l'ambiance ) et le serviteur du comte. Mais tout cela est loin du tout premier opus du vampire de la société britannique.
    real-disciple
    real-disciple

    67 abonnés 1 022 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 octobre 2010
    Un film propre a la Hammer, bien que souffrant de longueurs pour un film qui dure 1h30. Il y a peu d'action, mais les décors sont sympas. Par contre les acteurs sont pas terrible, a part christopher lee. Reste quelques moments sympas, la scène de l'église au début avec les morts, par contre la mort de dracula est franchement ridicule. Pas le meilleur de la série à mon avis.
    Buzz063
    Buzz063

    63 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 septembre 2011
    On fur et à mesure des épisodes, on constate que les productions Dracula de la Hammer suivent toujours l'évolution de la société et la libéralisation des moeurs britanniques. L'érotisme et la nudité sont du coup plus directs, ce qui fait perdre en partie à la série son habituel sous texte et ses sous-entendus et métaphores au profit d'un propos transgressif pls frontal. Les passages gores sont du coup également plus détaillés.
    Le film conserve en revanche son schéma narratif habituel qui voit le pouvoir de Dracula prendre sa source et s'étendre dans une société hypocrite qui tait et cache le sujet de la sexualité et des pulsions, puis la défaite du Comte qui finit vaincu par la pureté et l'innocence de la jeunesse.
    Azahi59
    Azahi59

    24 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 octobre 2012
    Ls cicatrices de Dracula.. Début plutôt prometteur avec l'invasion du chateau du compte par les villageois, on s'attend presque à un combat épique mais pourtant... Combat épique resté au placard, on a droit a des figurants qui balancent leurs torches dans les décors du studio.Et voici la trame du film, lent, creux, mal tourné, parfois mal joué. Le scénario, non approfondi ou non abouti au choix se relève minimaliste, inexploité et si peu horrifique.
    La mise en scène y est pour beaucoup aussi, certains aspect pourraient être exploités, mais non, les acteurs ne font qu'insinuer ou cacher ce qui pourrait nous être au final intéressant, à l'exemple du prêtre du village (village inaperçu durant tout le film) qui prétend qu'il va expliquer et montrer comment se préparer à vaincre le comte, voilà qui s'annonce alléchant, mais non, on n'en parle pas. D'ailleurs le prêtre reprend un peu le rôle de Van Helsing, il aide le héros dans la panique, sauf qu'ici il meurt tué par une sorte de chauve souris apparemment effrayante. (Celle de The Devil bat faisait plus peur)
    Les décors font parties des rares éléments qui sont bénéfiques, et encore, un mauvais mélange du style intérieur défavorise le coté mythique, diabolique de Dracula. Ceux du 1 (Le cauchemar de Dracula) sont déjà bien mieux constitués.
    Puis, les effets spéciaux, certains paraissent révolutionnaires, d'autres sont poussés à l'extreme : la scène où Dracula remonte la muraille est vachement réaliste pour l'époque, mais pour la fumée présente à l'entrée du chateau, il faut vraiment y aller pour se laisser convaincre, on peine vraiment à y croire.
    Tout comme le
    jeu d'acteur au final, on peine... Exemple au début, le héros arrive au chateau, évidemment pas très serein devant l'inquiétant comte offrant son hospitalité, celui-ci lui arrache sa femme des bras, l'emmène sans dire mot, et mister ne s'en inquiète à peine, fait exprès ou jeu mauvais ? Allez savoir. Très difficile de s'identifier aux personnages du coup, surtout au début, une ressent une telle lenteur, c'est simple, on dirait que tout le monde est désintéressé par ce qu'il se passe. On essaye de nous balancer de l'humour mais ça tombe à l'eau, ils s'essayent à l'érotisme vampirique ambigue, même chose, c'est mal exploité et de fait mal ressenti.
    D'ailleurs, au début, lors de la scène d'anniversaire, sans observer en détail les costumes, il est difficile de situer l'époque de la scène, à tel point que j'ai d'abord cru à un saut dans le futur... Gênant. Je crois que le pire reste la scène où la fille se retrouve nue devant son père, on essaye de nous vendre de la farce, et c'est laborieux. Il faut par contre préciser que je l'ai vu en version française, et il faut reconnaitre que ça enlève forcement du charme. Mais la version linguistique ne fait pas tout malheureusement. Les dialogues sont de ce fait parfois immonde, sans moindre conviction : quand l'aubergiste explique à sa serveuse que sa femme est morte à cause de comte, et que celle ci répond "assassinée ?" on est limite réjouit de la nouvelle ! En parlant de l'auberge, je crois qu'il y a deux lieux dans ce film, le chateau, et l'auberge ! On se croirait dans un film d'ivrognes, même le curé du village y passe son temps, hasard scénarisitique ou dénonciation cinématographique ? Je pencherai de loin pour la première hypothèse. Ceci enlève donc toute crédibilité aux personnages et l'émotion est complètement inexistante. C'en est presque ridicule. Tout comme le servant qui trahi son maitre en l'échange... d'un cadre ! Alors oui il est pris d'amour pour l'héroine, c'est bien mignon mais quand on voit comment il est traité (coups de fouets etc), on doute légèrement.
    Puis la fin, la fin... Pas terrible dirons nous. La aussi, on pourrait s'attendre à un combat épique, et non ! C'est un bel éclair qui va griller l'ennemi, en revanche il faut reconnaitre les efforts pour la scène où il brule, ça c'est soigné.
    Mais aussi finalement, Christopher Lee, célèbre Dracula, est moins convainquant dans cet opus que dans les précédents, on retrouve un peu le coté riche aristocrate que se veut le Dracula, mais malgré ça il manque quand même de nombreux éléments pour combler le manque évident du film. Par contre, les plans des yeux, repris du Dracula de 31, sont assez soignés et bien exploités, ça aussi, pas mal.

    Cet opus s'avère donc être à mon gout mauvais, pour toutes les raisons citées, pour le dernier cri de Dracula repris 9 fois,
    mais encore aussi pour la surexploitation du mythe vampirique par la firme Hammer, qui finalement décridibilise ce légendaire personnage du fantastique.
    jamesluctor
    jamesluctor

    113 abonnés 1 704 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 septembre 2010
    Bizarrement, c'est cet opus, qui ressemble plus à une série B qu'à un film classieux dans la veine du magnifique "horror of Dracula", que j'ai le plus aimé. Les raisons sont simples. Le film est vraiment plus généreux en effets spéciaux (la renaissance de Dracula et sa mort sont vraiment de grands moments du film) et en décès (toute une chapelle est massacrée). Les lieux conservent une beauté magique, particulièrement le château une fois qu'il a été incendié par des villageois mécontents. Si toutefois la mise en scène est moins travaillée que dans les opus prédédents, on gagne beaucoup en humour (le héros coureur de jupons n'y est pas indifférent, et la scène "d'explication" avec le père d'une jeune conquête est à tomber). Appréciant aussi la notion de familier dans les jeux de rôles, j'ai adoré la chauve souris en plastique qui espionne pour Dracula et accomplit sa volonté. Malgré une trahison un peu trop facile par l'assistant du vampire, le film se révèle plutôt sympathique à suivre, et possède son lot de belles femmes. Un film divertissant donc.
    Chaill
    Chaill

    12 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 août 2014
    Honnêtement, la scène du début et la chauve-souris en plastique pendue à des fils à peine visibles qui et qui bave du sang m'a complètement achevé. J'ai préféré ne pas aller plus loin tant j'avais l'impression qu'on se foutait de ma poire. Exploiter, rééxploiter le filon jusqu'à la corde, c'est ce que se sont dit les dirigeants de la Hammer avec la série des Dracula. On atteint ici la limite à ne pas franchir.
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