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    Ruby
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    2,6
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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

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    3,5
    Publiée le 8 juin 2022
    « Ruby », comme Jack Ruby, le trouble patron d’une boîte de nuit de Dallas resté célèbre pour avoir été celui qui tua Lee Harvey Oswald le 24 novembre 1963, deux jours après que ce dernier fut arrêté pour l’assassinat présumé du Président John Fitzgerald Kennedy en visite à Dallas. Contribuant ainsi à rendre encore un peu plus opaques les tenants et aboutissants d’un attentat à propos duquel toutes les théories ont et continuent encore à circuler. En 1992, John MacKenzie, réalisateur écossais et ancien assistant de Ken Loach pour la BBC, parti sur le tard tenter sa chance à Hollywood, proposait sur un scénario écrit par Stephen Davis, une biographie fantasmée mais plausible de celui qui a sans doute contribué à brouiller complétement et définitivement les pistes pouvant mener jusqu’au mobile et aux responsables de cet assassinat qui traumatisa une Amérique encore sous le charme de son jeune et charismatique Président. Assez peu tenus par une réalité historique imparfaitement établie, John MacKenzie et son scénariste en profitent pour centrer leur film sur la personnalité de Jack Ruby et surtout tenter d’expliquer comment de fil en aiguille par le jeu très complexe des renvois d’ascenseur qui se transforment en contraintes insoutenables, un homme plutôt expérimenté peut être amené à devenir le pion d’une opération infernale le dépassant complétement. Magnifiquement filmé par Phil Méheux, chef opérateur anglais que MacKenzie connaît bien, Danny Aiello et Sherilyn Fenn sont tous les deux formidables. Danny Aiello, second rôle de premier plan à Hollywood, saisit la chance qui lui est donnée d’accéder en fin à un rôle principal en apportant à son personnage toute la faconde et l’humanité qui font de son tragique destin un paradoxe dramatique. Sherilyn Fenn qui profite de l’aura que lui donne le succès de la série mythique « Twin Peaks » encore diffusion est sexy en diable mais démontre aussi qu’elle a plus d’une carte dans son jeu. On notera, la présence énigmatique du très troublant et trop rare Arliss Howard en agent de la CIA qui est depuis 1996 l’époux de la non moins troublante et talentueuse Debra Winger. Un film d’atmosphère injustement boudé à sa sortie qu’il convient de réhabiliter tout comme son réalisateur alors en perte de vitesse mais qui possède au sein de sa courte filmographie quelques pépites comme le formidable « Racket », sorti sur les écrans en 1980 avec Bob Hopkins et Helen Mirren mais aussi Eddie Constantine alors complétement passé de mode.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 20 janvier 2008
    trop de libertés prises avec la réalités et pas assez la volonté de raconter, d'après tout ce que l'on sait, l'histoire complexe de cet homme trouble et manipulé
    Les meilleurs films de tous les temps
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