Mon compte
    Conte d'été
    Note moyenne
    3,7
    804 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Conte d'été ?

    99 critiques spectateurs

    5
    23 critiques
    4
    28 critiques
    3
    14 critiques
    2
    13 critiques
    1
    7 critiques
    0
    14 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Nicolas S
    Nicolas S

    38 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2020
    Un Rohmer solaire, léger, un brin ironique et évidemment merveilleusement écrit. La simplicité de la mise en scène est au service de ce chassé-croisé amoureux dans lequel Gaspard choisit toujours trop tard.
    Philippe C
    Philippe C

    78 abonnés 1 004 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 décembre 2019
    Un joli marivaudage sur fond de paysages marins bretons admirablement filmés qui donne l'occasion de réfléchir sur la relation à l'autre, la vérité des sentiments et la relative insoucience de la jeunesse.Les acteurs jouent juste et de façon naturelle. Les dialogues sont plus ou moins du type "noiuvelle vague", mais ça passe plutôt bien.
    Au total, une oeuvre esthétique, plaisante à regarder
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    516 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 novembre 2012
    Quelque soit la beauté et les références granitiques de ce film, y compris le moment de grâce de la création de la chanson entre Solène et Gaspard, quelque soit la mise en scène soignée ainsi que les dialogues, il m’est impossible d'adhérer pleinement à ce cinéma de couples ou les passions physiques sont totalement retenues ou absentes. Ces liaisons n’intéressent pas Rohmer, son oeuvre en est dépourvue malgré tout son talent à filmer les corps humains. D’ailleurs, cette contradiction mériterait une psychanalyse. Subir presque deux heures durant la vie oisive de ce gentil jeune homme qui ne demande rien à personne, se fie aux hasards du destin et se heurte à la perversité des femmes dragueuses qu’il rencontre est douloureux. La psychologie des trois filles est pour moi une psychologie de bazar nombriliste qui ne vaut pas trois rond sauf lorsque Lena finit par craquer et avouer ses désirs profonds. Cette très belle séquence sur une plage déserte détonne toutefois un peu et semble moins maîtrisée, elle n’en est que plus naturelle. Rohmer est indiscutablement un grand cinéaste, une sorte d’anti Bresson auxquels je reconnais beaucoup de mérite et de talent . Simplement, ni l’un ni l’autre ne sont pas ma tasse de thé.
    Stephenballade
    Stephenballade

    353 abonnés 1 235 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 janvier 2019
    Dans ma jeunesse, j’avais un pote qui avait trois copines en même temps. Jusqu’au jour où il s’est retrouvé avec les trois au même endroit… au même moment. Situation improbable quand on sait que ces trois jeunes filles habitaient à des dizaines de kilomètres les unes des autres, voire une bonne centaine et même plus. Une situation un peu semblable à celle de Gaspard, personnage central du troisième acte de la quadrilogie d’Eric Rohmer qui s’impose de plus en plus comme le cinéaste de l’âme humaine. A la différence près que Gaspard a ces filles à pied d’œuvre, les trois résidant dans un mouchoir de poche. Sauf que mon pote en question et Gaspard sont fondamentalement différents. Dans le cas de mon pote, il ne se posait pas autant de questions. Lui, il croquait la vie à pleines dents. Et puis qu’est-ce que ça a été drôle de le voir prendre la poudre d’escampette devant cette situation inextricable !! Mais ici, il n’y a absolument rien de drôle. C’est même d’un pathétique ! Le sujet aurait pu susciter l’intérêt de tous si le ridicule de la situation avait été exploité avec un brin d’humour par des scènes épiques. Au lieu de ça, "Conte d’été" ressemble plus à un cours de philosophie qu’autre chose, notamment quand Margot (Amanda Langlet) et Gaspard (Melvil Poupaud) se donnent la réplique. En regard de leur jeune âge, je ne peux dire que j'aie été convaincu (pour ne pas dire pas du tout) par la teneur de la réflexion. Ce n’est pas que je prends les jeunes pour des idiots finis, loin de là, mais je les vois mal décortiquer jusqu’au moindre détail leurs pensées erratiques. Paradoxalement le propos est intéressant, notamment auprès des personnes qui se cherchent, qu’ils soient jeunes ou moins jeunes mais voilà : si je parle de cours de philosophie, c’est parce que l'interprétation des acteurs ressemble à du scolaire. Le plus flagrant est dans les échanges verbaux entre Margot et Gaspard car on dirait bien qu'ils récitent leurs leçons assidûment apprises par cœur. De toute façon, la manière dont ils ont été mis en scène fait penser à celle qu’on met en œuvre au théâtre. Pareil pour les discussions entre Léna (Aurélia Nolin) et Gaspard. C’est un peu moins vrai quand Gaspard est confronté à Solène (Gwenaëlle Simon) si on excepte leur dernière association à l’écran : on y sent un peu plus de spontanéité, et c’est sans doute dû à cette jeune femme qui sait ce qu’elle veut… et ce qu’elle ne veut pas. Dans tous les cas, c’est un peu (beaucoup ?) « je t’aime moi non plus ». Mais le plus agaçant, c’est Gaspard, ou plutôt Melvil Poupaud. Déjà par sa psychologie de son rôle en mec qui ne sait pas ce qu’il veut, tel un gars qui se cherche et qui en prime n’a aucun caractère ni la moindre personnalité. Mais ce qui m’a agacé le plus, c’est sa gestuelle : visiblement en mode réflexion permanente. Et vas-y qu’il porte la main au menton, et vas-y qu’il porte la main à l’oreille, et vas-y qu'il se triture les mains quand il ne fourre pas dans ses poches ou les pose sur les hanches. C’est qu’il ferait presque peine ce gars-là ! Ben même pas. Pire, je l'ai trouvé horripilant. On voudrait même le secouer un bon coup pour qu’il daigne grandir parce que qu’est-ce qu’il est gnangnan ! Pire, on ne comprend même pas pourquoi ni Margot, ni plus tard Solène, ne l’envoient pas valser. De la même façon qu’on comprend pas pourquoi il n’éjecte pas Léna au caractère changeant. Franchement… je veux te voir mais je pars en vacances ailleurs sans même te prévenir en t’envoyant une petite carte postale, j’ai un amoureux mais je dois du temps à ma famille, je ne veux plus te voir mais le lendemain je te rappelle presque comme si de rien n’était… Bref, tout ce qui m’énerve. Je sais que ça existe, bien sûr, et en cela je salue Eric Rohmer pour avoir su le porter à l’écran, mais bon sang que j’ai trouvé tout cela ennuyeux ! La réalisation est trop plate, ne met pas vraiment en valeur les personnages malgré leur omniprésence, et encore moins les paysages bretons. Bon ok, ce ne sont pas non plus les plus beaux décors de l’Armorique. Cependant le réalisateur a su préserver une certaine authenticité en excluant presque totalement la musique hormis les notes sortant d’une ou deux guitares et accessoirement d’un accordéon, et en laissant un effet de résonance sur la bande son comme s’il s’agissait d’un document amateur pris sur le vif.
    artaud
    artaud

    23 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juillet 2012
    Réfugié derrière un modeste avis personnel qu'une authentique critique, je préfère les histoires plus posées bien que ce film ressemble à ce qu'il y a de plus vivant. Je suis perdu dans toutes les considérations abordées dans ce film et je suis surpris du peu d'enjeu au final, un final qui résonne à l'accouchement d'une comédie.
    Langlet est trop miam. Pauline a un peu moins la peau des vacances que Margot mais son esprit vivace est là !
    Del arte
    Del arte

    14 abonnés 397 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 janvier 2023
    Le conte d'été est le deuxième mouvement des contres des quatre saisons, et vraisemblablement le mieux noté. A cause d'actrices mémorables qui ont une présence très remarquable. L'intrigue porte sur l'amour autour d'un jeune garçon diplômé. Tous les acteurs principaux sont diplômés, ce qui n'explique pas leur langage châtié, La diction est particulièrement présente et annonce la patte de Rhomer. Les décors naturels sont aussi un trait particulier du réalisateur. Rhomer utilise son propre code du cinéma ce qui fait qu'on aime ou on n'aime pas, selon que l'on comprend ou que l'on ne comprend pas l'intention. La partie musicale est particulièrement intéressante et accrochante avec une chanson que l'on voit évoluer depuis le début. Le spectateur est vraiment spectateur et assiste aux débats d'idées devant des réalités évidentes que le personnage ne perçoit pas. C'est une pièce de théâtre filmé.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 novembre 2016
    La force du cinéma de Rohmer c'est de dire sur le ton du badinage des choses absolument essentielles sur la nature humaine,le sentiment amoureux,son inconstance,ses doutes,qui fait qu'il restera un des cinéastes essentiels du cinéma français à côté de Miller,Tavernier,Truffaut,Resnais(liste non exhaustive,j'aurai pu citer Sautet,Renoir et,peut-être le plus grand,H.G.Clouzot).
    Cine vu
    Cine vu

    123 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2016
    le chant des sentiments selon Rohmer

    Et ce bon Eric est un grand chef d’orchestre à travers cet opus, par lequel il nous narre les tribulations amollies de Gaspard en vacances à Dinard, animé -si l’on peut dire- par l’hypothétique retrouvaille d’une dénommée Léna…

    L’ensemble est le prétexte et la raison du film pour Eric Rohmer, pour nous livrer une douce réflexion -une de plus !- sur l’état amoureux.

    Gaspard (très fin Melvil Poupaud) se perd dans Dinard, rencontre Margot, serveuse de crêperie et étudiante éthno, se laisse attraper par un début de camaraderie flirtée… et succombe, sans guère d’enthousiasme, à Solène qui, elle, sait ce qu’elle veut et ne s’encombre pas.

    Et tout l’art de Rohmer est là! A travers les cogitations, les atermoiements, les valses hésitations de Gaspard (avec laquelle partir à Ouessant? et puis Léna arrive sans prévenir! ).

    La baguette de Rohmer est d’une subtilité, d’une finesse bienveillante et il dirige tout ce joli monde avec douceur (il me vient à penser: qu’aurait-il fait avec un Bruce Willis?!) où chacun tient sa
    partition avec justesse et naturel.

    Nous sommes donc là dans un très bon Rohmer. Dinard, ses plages, ses promenades, sont de plus bien filmés… Un très bon moment car Rohmer n’est jamais barbant dans l’analyse du Sentiment.
    « Le vieux bonhomme » a très souvent saisi avec justesse et délicatesse l’état amoureux des jeunes gens.
    Jonathan M
    Jonathan M

    111 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 février 2023
    Eric Rohmer nous emmène flâner en Bretagne, avec Gaspard et ses péripéties sentimentales. Trois femmes, au caractère affirmé, mène en bourrique ce jeune homme en perdition tel un bateau englué dans le sable d'une marée basse. Compositeur rêvé, il cherche la partenaire de son été, voir davantage. Il fait mine d'être attiré par une pour aller vers une autre, tout en remettant en question les paroles qu'il a tenu la veille. Cela dit, il n'est quand même pas très bien aidé par le côté instable de ses prétendantes, désireuses d'attention sans réellement donner le leur. C'est un arrêt sur image de ce qu'à pu être la séduction dans les années 90. A l'aube de l'air numérique, tout est équivoque, confus, mystérieux mais du coup, précieux. L'interprétation des mots, des situations, des réactions, n'avait pas le temps à la justification. Le vertige d'être appeler sans le savoir. Eric Rohmer tient beaucoup en ses dialogues, d'un langage soutenu et théâtralise sa mise en scène pour ne se consacrer que sur l'interprétation de ses personnages. Une grande majorité de plans se font en duo, comme pour exprimer cette constante opposition entre le personnage interprété par Melvil Poupaud et ses partenaires de jeu. On envie sans forcément convoiter sa situation, un conte en somme.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 septembre 2008
    Les contes des quatre saisons d’Eric Rohmer s’articulent selon un intéressant système de symétrie. «Conte d’hiver» semble être le négatif de «Conte de printemps», autant que «Conte d’été» (France, 1996) se laisse percevoir comme l’envers de «Conte d’hiver». En faisant du film suivant la réponse ou l’antithèse du précédent, Rohmer instaure dans cette saga saisonnière davantage qu’une coquetterie de cinéaste qui veut, par le moyen du sériel, fidéliser son public, mais donne à l’ensemble une profonde cohérence. «Conte d’été» est l’histoire de Gaspard, jeune étudiant en mathématiques passionné de musique, venu passer ses vacances à Dinan. En attendant la venue de sa petite-amie Lena, le jeune homme fait la connaissance de Margot, serveuse avec qui il lie un amour si platonique qu’il se résume à l’amitié avant de trouver chez Solène la personne faite pour assouvir ses désirs amoureux. Gaspard entretient un rapport avec les femmes semblable à celui qu’a Félicie dans «Conte d’hiver». Lui comme elle partage les régimes d’affection en trois personnes. Il faut un être pour l’amitié, un autre pour l’amour et un troisième pour l’idéal. A la différence de Félicie qui retrouve, in fine, son amour idéal, Gaspard en retour ne peut choisir parmi les trois et décident de fuir vers le plus pure des amours, celui qu’il voue à la musique. Faut-il en conclure que l’hiver est plus prompt à l’idylle que l’été ? Ce serait aller contre l’opinion commune. Faut-il penser que les femmes savent mieux que les hommes provoquer le hasard ? Ce n'est pas là le propos. Rohmer se concentre, au-delà des amourettes, sur les expériences des choix et du hasard a priori de ceux-ci. Bien souvent, Gaspard reste coi devant la complexité des situations et n’a pour seule solution que de livrer son avenir aux mains du hasard, autrement dit aux décisions d’autrui. Rohmer a cela de cinématographique qu’il englobe en une unité l’environnement et l’action, connecte les actes alentour aux conjonctures des scènes.
    tristan stelitano
    tristan stelitano

    46 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2014
    Être ou ne pas être adepte des films du cinéaste Eric Rohmer n'ont pas la moindre importance pour moi. Le récit est très bien construit en autre grâce aux même ingrédients que nous retrouvons dans tout les cycles : le travail du cadrage entre les rapports de chaque personnages ; la structure du récit plus précisément les événements ; l'utilisation de musiques discrètes et naturelle qui apportent toutes leurs importances dans le récit ; et bien sur l’expression de la parole et du corps . Conte d'été fait partie du cycle des Contes des quatre saisons dans lequel ces quatre films mettent en scènes des personnages qui par un heureux hasard , ce rencontres et vivent de multiples expériences amicales ou amoureuses . Le doute et ses contradictions ainsi que la construction dramatique sont toujours au cœurs de ces récits. Bref , Conte d'été est un très beau film dans lequel Melvil Poupaud , Amanda Langlet sont touchant . L'aspect vacancier et son coté documentaire sont agréable . Très réussit .
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 août 2010
    Sans doute meilleur opus des contes des quatre saisons. Tout y est : l'amour, la recherche de l'amour et de l'amitié, l'ambiguité entre amour et amitié... mais aussi le masque, le mensonge, l'aveu. Et biensûr le hasard comme élément matriciel à toute rencontre et à toute narration rohmérienne qui se respecte. Un film pour tous ceux qui savent aimer !
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    73 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2016
    Dans cet épisode issu de son cycle des Contes des quatre saisons, Rohmer fait du Rohmer, encore et toujours. Et qu'est-ce que c'est bon ! On a juste envie que jamais ne se terminent ces bavardages et marivaudages qui prennent ici pour cadre un été de Bretagne au cours duquel le cœur d'un jeune homme, magnifiquement porté par un Melvil Poupaud légèrement indolent, va balancer entre trois femmes. Comme souvent, spoiler: à force de tout vouloir, on finit par tout perdre
    ... Simplement délicieux.
    bidulle3
    bidulle3

    51 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 novembre 2010
    pour commencé cette merveille qu'est conte dété, les paysage de la bretage sont tres beau, on sent l'envie qu'a eu rohmer de ne rien delaissé du patrimoine avec essentiellement les marain et les chant, ensuite comme toujours, c'est servi de dialogue savoureux legé avec une intelligence renforcé par la phylosophie. toujours le souci du detail de chaque mot, chaque replique avec comme fil conducteur l'amour et les relation entre chaque personne et leur evolution.
    la mise en scene est bien ficelé et garde le spectateur en haleine avec l'envie de decouvrir la suite sans que jamais sa finisse ... quand a melvil poupaud il est excellent, et que dire de la tres charmante margot (amanda langlet) avec qui je retient une multitude de scene tout en simpicité de verité.
    autre grande maitrise dans le scenario, c'est la maniere dont est narré le premier amour de gaspard, léna (aurelia nolin) comme une espece de fantasme, de fascination et d'ideal féminin quel represente a l'egard du jeune homme perdu dans ces conviction dans l'attente de la jeune femme.
    eric rohmer a su nous bercé, nous faire tangué avec un film simple, vrai, beau sur un air d'hugues aufrey dans l'espoir de revoir ... margot

    " je pars pour de longs mois en laissant Margot
    D'y penser j'avais le cœur gros
    En doublant les feux de Saint-Malo."
    allocedric
    allocedric

    4 abonnés 134 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 mars 2016
    C'est un film merveilleux, comme tout ce qu'a fait Eric Rohmer. Les dialogues sont réussis, l'atmosphère est douce et sentimentale. Il y a beaucoup d'émotions dans ce film, même dans les scènes les plus simples comme celle où ils vont interviewer l'ancien marin. Bravo et merci.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top