Mon compte
    L'Espion noir
    Note moyenne
    3,6
    37 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur L'Espion noir ?

    11 critiques spectateurs

    5
    0 critique
    4
    5 critiques
    3
    6 critiques
    2
    0 critique
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Redzing
    Redzing

    1 075 abonnés 4 428 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 décembre 2020
    "The Spy in Black" marque le début de la collaboration entre Michael Powell et Emeric Pressburger. Deux cinéastes qui révolutionneront le cinéma britannique avec leurs œuvres, caractérisées par leur modernité et leur inventivité. L'intrigue se déroule ici en 1917, et nous fait suivre le capitaine Hardt, qui commande un U-Boot, et se voit chargé de prendre contact avec une espionne allemande, à proximité de la célèbre base navale britannique de Scapa Flow. Le film est pour le moins prémonitoire. Son scénario pourrait par exemple aisément se transposer à la Seconde Guerre Mondiale. Or, 1 mois à peine après sa sortie en Angleterre, la Seconde Guerre Mondiale éclate. Et 2 mois après sa sortie, le sous-marinier Günther Prien parvenait à infiltrer Scapa Flow et à y couler le cuirassé HMS Royal Oak ! On y trouve par ailleurs des éléments assez osés, tels que le fait que les protagonistes soient Allemands (un comble pour un film britannique tourné en 1939 !). Mais aussi une mise en scène globalement relevée, qui comporte des originalités, tels que des jeux de miroirs pertinents, qui reflètent les missions de manipulation des personnages. Toutefois, il faut bien admettre que certains aspects "rétro" font mail vieillir le film, notamment un rebondissement un peu gros dans le dernier acte, ou des espions étonnement peu discrets. La palme revenant au protagoniste, qui préfère garder son uniforme de marin allemand en plein territoire britannique, au prétexte de pouvoir être jugé comme militaire s'il venait à être capturé ! "The Spy in Black" reste néanmoins un divertissement appréciable.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    70 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 octobre 2017
    Un officier allemand, sous-marinier, doit correspondre en Angleterre (Ecosse) avec une espionne anglaise au service des Allemands, mais celle-ci, découverte, est remplacée par une autre espionne au service des Anglais, celle-ci prenant la place de l'autre. spoiler: Ce stratagème fera échouer les projets de la marine allemande.


    Film d'espionnage anglais intéressant surtout pour la réalisation de Powell, et de son atmosphère particulière des demeures anglaises. Beaucoup d'actions ont lieu de nuit, les trucages sont un peu voyants, mais les acteurs sont de qualité et les dialogues efficaces. Pas trop de romance, une action en continue, un film assez court, bref, on ne s'ennuie pas, mais ce n'est pas un chef d'oeuvre.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    734 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2017
    Avec ce long-métrage, Michael Powell nous livre un film d'espionnage dotés d'une intrigue solide et d'une très belle mise en scène. L'histoire, assez passionnante à suivre, se déroule en Ecosse en 1917 et l'on y retrouve un espion allemand qui se retrouve piégé par un agent anglais, qu'il s'imagine être à la base une institutrice. Flora Robson et Conrad Veigt font de très bonnes performances et l'on notera aussi une palpitante BO signée du grand Miklos Rozsa. "L'Espion Noir" est donc un excellent film d'espionnage comme on aimerait en voir plus souvent.
    mazou31
    mazou31

    89 abonnés 1 273 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2017
    Un bon vieux film d’espionnage – mais qui n’a pas trop vieilli – qui annonce la Seconde Guerre mondiale et qui fait référence à des évènements peu connus (la guerre sous-marine en 1917). Michael Powell n’a pas encore la maîtrise du “ Voyeur “ mais malgré une certaine lenteur, le scénario, tordu à souhait, est captivant et bien mené. Un plaidoyer discret contre la guerre qui brisent les hommes mais aussi un éloge au courage britannique. Bons acteurs (peu connus aujourd’hui), beau noir et blanc, belles de nuit et de mer, un film qui vaut le détour.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    576 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2017
    Ce film d’espionnage entre des pays en guerre qui date pourtant de 1939 fait terriblement penser au dernier conflit mondial. Les sous marins allemands de 1917 étaient déjà très redoutés. Powell filme tout cela avec sa maitrise habituelle qui permet de comprendre toutes les ellipses. Malgré son scénario complexe, l’espion noir est d’une grande clarté. Il est passionnant et bénéficie pleinement de la personnalité de Conrad Weidt. Malgré l’absence de grande violence montrée à l’écran, l’angoisse est présente dés la chute du corps de l’institutrice dans la mer. Powell fera beaucoup mieux plus tard mais L’espion noir est important pour comprendre sa filmographie.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 103 abonnés 5 052 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 décembre 2014
    Excellent film d'espionnage. Le rythme est un peu lent, c'est un peu long à démarrer et l'action commence....dans les 5 dernières minutes mais il reste une bonne surprise surtout au niveau des événements qui sont surprenants!!!! On ne s'y attend vraiment pas.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 432 abonnés 12 363 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 octobre 2013
    « Sandwick Bay » , en terre d'Ecosse, est l'objet de toutes les convoitises! Dans "The Spy in Black" de Michael Powell, Conrad Veidt observe cette nation constitutive de l'Angleterre avec son tèlèscope et entame plus que jamais en 1939 une carrière anglaise! il est dans ce bon film de genre le Capitaine Hardt, officier de marine allemand qui pratique l'espionnage pendant la première guerre mondiale et qui voue une « passion dèvorante » pour le beurre! A ses côtès, la belle Valerie Hobson est un agent double qui cache bien son jeu: un air sage et un faux passeport lui suffit pour passer la douane! C'est dire! Photo très soignèe dans les scènes nocturnes, acteurs excellents (Veidt en tête), rythme soutenu : un film de guerre / suspense / espionnage bien agrèable à regarder où il n'y a rien à retrancher dans la mise en scène de Powell! Destroyer et sous-marin s'affrontent dans un final palpitant et èmouvant. « Coulè par ses propres hommes »...Que c'est dur, même quand on est allemand et qu'on s'appelle Conradt Veidt...
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    101 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juillet 2012
    Un de ces rares films sur les sous-marins de la Première guerre mondiale. Il est vrai qu'au début de sa carrière, Michael Powell a fait des films de guerre de très bonne facture, notamment 49th Parallel.
    Dans The Spy in black, on peut considérer qu'il titille l'actualité : sorti l'année de l'entrée en guerre, il évoque la précédente et sert en quelque sorte une propagande anti-allemande.
    Et pourtant, le personnage de Conrad Veidt est admirable en de nombreux points, il est un héros valeureux et aimant son pays. Le scénario et le reste de son caractère ne sont cependant pas pour plaire aux Allemands, et le film se révèle être un message patriotique pour la Grande Bretagne.
    Sombre, le film possède aussi un humour plutôt caustique : "The Iron cross, second class ? Then you must be a prisonner of war. - No, you are..."
    En dépit de son manque d'action pendant une bonne partie du film, les combats navals de la fin sont captivants à regarder, et Powell se servira de cette expérience 17 ans plus tard pour La Bataille du Rio de la Plata.
    Christophe L
    Christophe L

    26 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2011
    L’espion noir, adaptation d’un roman de J Storer Clouston, est une curiosité à plus d’un titre. D’abord parce qu’il marque la première collaboration entre Michael Powell et Emeric Pressburger. Une rencontre rendu possible par Alexander Korda, l'un des principaux artisans de l'industrie du film britannique de l’époque (il est le fondateur de la London Films et l’auteur, entre autres, de Marius (1931), de La Vie privée d'Henry VIII (1933) et de Rembrandt (1936)). Ensuite, n’ayant pas été distribué en France après la guerre, il resta longtemps invisible du public français. Et comme aucune édition DVD n’est actuellement proposée à la vente (du moins à ma connaissance), cette situation ne devrait pas s'arranger. A moins d'avoir la chance, comme moi, que l'une des rares copies circulant actuellement en France soit projetée dans un cinéma proche de chez vous.

    L’espion noir, film de genre somme toute assez classique, n’en est pas moins pleinement maîtrisé. Le récit se déroule avec précision, sans temps mort, multipliant les renversements de situation, les fausses pistes. Comme dans un film d’Hitchcock (il faut se souvenir que Powell fit la connaissance de celui-ci sur le tournage de Champagne, où il officiait en tant que photographe de plateau, et qu'il l'assista ensuite sur Blackmail), le suspense est parfaitement préservé jusqu’à la fin. Les paysages brumeux des Orcades contribuent largement à entretenir ce climat de tension, que nuance néanmoins avec bonheur une galerie de seconds rôles assez pittoresques, en tête desquels on peut citer le révérend Matthews (Athole Stewart) et sa femme (Agnes Lauchlan), ainsi que le fiancé d’Anne Burnett, le révérend Harris (Cyril Raymond), dont l’arrivée inopinée donne lieu à une scène pleine d'humour.

    Sur le plan esthétique, on relèvera l’influence encore marquée de l’expressionnisme allemand, que l’on doit sans doute à Alexander Korda, qui travailla à Vienne et Berlin dans les années 1920. L’un des plus beaux plans du film -celui où Hardt surprend la conversation entre Frau Tiel et le lieutenant Ashington- s’inscrit d’ailleurs fortement dans ce mouvement artistique.

    Ce film est encore l’occasion de revoir, dans l’une de ses dernières apparitions à l’écran, Conrad Veidt, célèbre pour avoir tenu le rôle de Cesare dans Le Cabinet du docteur Caligari (1920). Il fut également à l’affiche du très beau Cabinet des figures de cire (1928) de Paul Leni et Leo Birinsky. Son personnage dans L'Homme qui rit, du même Paul Leni, inspirera plus tard celui du Joker, ennemi juré de Batman. Avant son décès, en 1943, il eu l’occasion de retourner sous la direction de Michael Powell, dans le remake du film de Raoul Walsh, Le voleur de Bagdad, puis incarna le major Strasser dans Casablanca (1942), de Michael Curtiz. On retiendra également la présence à l’affiche de L’espion noir de Marius Goring, qui débuta sa carrière dans Rembrandt de Korda et tiendra en 1948 le rôle de Julian Craster dans Les chaussons rouges
    didbail
    didbail

    27 abonnés 512 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2009
    Un excellent film, tourné juste avant la 2e guerre mondiale, et qui échappe à une vision machinéenne et patriotique classique. C'est le personnage de l'officier qui est le héros du film et même si finalement c'est l'Anglais qui en triomphe, son personnage est attachant et digne.
    Plume231
    Plume231

    3 826 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2009
    Un très bon Michael Powell ! Le film est admirablement servi par un scénario et une technique impeccable. De plus, le film (excepté une petite fois !) nous évite des discours patriotiques pompeux et voilà enfin un film de propagande anti-nazi où les allemands parlent allemand entre eux. En fait le seul reproche que l'on puisse faire est que Conrad Veidt est tellement excellent dans ce rôle de nazi, qui attire immédiatement la sympathie du spectateur car très humain, que les autres acteurs paraîssent fades.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top